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Plus d’un Français sur deux a déjà réalisé un investissement locatif ou pense le faire. Un placement considéré comme sûr et rentable même si la période actuelle n’est pas jugée très propice.
Par Jean-Bernard Litzler
Mis à jour le
Publié le
Beaucoup d’envie, assez peu de réalisations et pas mal de craintes… C’est en résumé l’attitude des Français vis-à-vis de l’investissement immobilier, à en croire un sondage réalisé par l’institut Poll&Roll pour le compte de Masteos, start-up spécialisée dans l’investissement locatif clés en main. Selon cette étude, l’immobilier sous toutes ses formes reste de très loin l’envie prioritaire si l’on a la possibilité d’investir. En tête, l’investissement dans la résidence principale serait privilégié par 26% des sondés devant l’investissement locatif (20%) et la résidence secondaire (13%). Les investissements financiers suivent: livret d’épargne (11%), assurance vie (9%) et Bourse (6%) sans oublier ceux qui ne souhaitent pas investir (13%).
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L’envie est particulièrement forte chez les 18-34 ans (66% sous une forme ou l’autre) devant les 35-49 ans (59%) et les 50-55 ans (49%). Il faut dire qu’acheter de la pierre a de multiples vertus selon les sondés: c’est avant tout un placement concret (93%) mais aussi rentable (87%) et sûr (82%). Et sur le seul investissement locatif, ils sont 56% à y avoir goûté ou qui envisagent de le faire (15% qui l’ont fait, 8% pour lesquels c’est au programme cette année et 33% à plus long terme). Il faut pourtant bien constater qu’entre tous ceux qui s’y (56%) et ceux qui ont franchi le pas (15%), il reste un sacré écart.
«L’importance de cet écart est l’un des points qui me surprend dans cette étude, note Thierry Vignal, cofondateur de Masteos. C’est sans doute lié au fait que les Français jugent le processus trop complexe.» Il est vrai aussi que malgré cet appétit affiché, les freins restent nombreux. Les sondés craignent notamment les impayés de loyer (79%), une grosse facture pour de travaux de rénovation (75%), de ne pas pouvoir obtenir de prêt (59%) et aussi de ne pas pouvoir investir sans apport (72%). «Pourtant, malgré la situation actuelle, certaines banques continuent à prêter sans apport pour des investissements», souligne Thierry Vignal qui rapporte que ce cas de figure représente près de 20% de ses clients.
Globalement, 79% des sondés estiment effectivement que la démarche est trop compliquée car ils ne maîtrisent pas suffisamment les aspects financiers, légaux, fiscaux ou techniques de la démarche. Et par-dessus cela, près des deux tiers des Français (63%) estiment que la période n’est pas propice à l’investissement. Quant à ceux qui n’ont pas froid aux yeux et qui maintiennent leur projet d’investissement (ou l’ont déjà réalisé), ils le font à 46% pour se constituer un patrimoine, à 30% pour percevoir un revenu additionnel ou encore à 12% pour investir dans un placement sûr tandis que 11% le font pour défiscaliser. Quant au budget de l’investissement qu’ils visent, 85% ne souhaitent pas dépasser 200.000 et parmi eux 46% s’arrêteraient sous la barre des 100.000 euros.
Services :
JeanIF
Depireenpire et lereveur nous répètent pourtant depuis 10 ans qu’il ne faut surtout pas acheter et que les prix vont baisser….. Auraient ils tort une fois de plus? Certainement
demieuxenmieux
Qui a vu JeanIF ?! Il ont dû le garder à l’hôpital.
machin-choses
Personne n’investit en tant que particulier dans l’immobilier locatif en Suisse, les fonds de pensions ( second pilier ) riche de bientôt 1000 milliards de francs ( qui grossit de 35 milliards par année ) s’en occupent.
Le taux de conversion en rente sur le capital épargne salariale obligatoire est élevé : au minimum de 6,7 %. L’immobilier est seulement l’affaire des gros en Suisse.