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Depuis plusieurs semaines, les chasseurs ont les nerfs à vif. Interdiction de la chasse à la glu, signature par des députés d’un référendum d’initiative partagée contre la chasse à courre ou traditionnelle… Galvanisés par leur président national Willy Schraen, les chasseurs entendent dire stop « au chasseur bashing ».
Conséquence en Meurthe-et-Moselle : sur les réseaux sociaux, la Fédération 54 appelle « à constituer un schéma de veille internet. Il servira à défendre nos chasses traditionnelles ainsi que nos chasses dominicales. » Objectif, débusquer tous les propos diffamants ou menaçants, pour les faire remonter à la fédération nationale et à un bataillon d’avocats. « Besoin de vous » est le slogan, lancé à l’image d’un oncle Sam des campagnes.
Autre signe que les chasseurs ne veulent plus rien laisser passer : un second post publié sur leur page Facebook. Une réponse du tac-au-tac, Barbara Pompili. À la faveur d’une circulaire, la ministre de la transition écologique a demandé à stopper l’agrainage pendant le confinement. La pratique destinée à nourrir les sangliers anime et divise le monde rural depuis des années. En corollaire, elle porte la question des dégâts des suidés sur les cultures et des indemnisations au monde agricole. À plusieurs reprises, des sangliers morts et du fumier avaient été offerts aux chasseurs de Meurthe-et-Moselle, en mécontentement du nombre de sangliers abattus dans la saison.
Malgré tout et au risque de raviver la polémique, la Fédération des chasseurs du 54 a annoncé qu’elle « suspendra la réception, le traitement administratif et l’envoi d’estimateurs dégâts du gibier jusqu’à la fin du confinement ».
Alors que le « couvert végétal », les orges d’hiver et les blés viennent d’être plantés, faute d’agrainage, certains redoutent que ce soit l’orgie dans les champs. Denis Schmitt, producteur de vaches à viande à Atton, reconnaît que « la pression du gibier est de plus en plus importante aux portes des villes et des villages ». De là à avancer un lien entre arrêt de l’agrainage et dégâts supplémentaires, il préfère rester prudent. Il est en revanche, affirmatif sur l’incidence sur le « nombre des portées. Elles sont plus importantes depuis l’agrainage », explique-t-il.
Luc Barbier, le président de la FDSEA 54, ne décolère pas sur le principe : « Légalement, les chasseurs ne peuvent pas faire ce qu’ils avancent. J’ose espérer qu’il y aura des sanctions administratives. Qu’ils reviennent à la raison, ou nous irons devant les juridictions compétentes ».
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