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Après une première vie dans l’associatif et le travail social, Cédric Lavaud est tombé dans l’immobilier par hasard. Il y est resté « par passion », explique-t-il. Avec une idée-force toutefois, commune à l’une et l’autre expérience : « L’accomplissement individuel passe avant tout par le collectif ». Une colonne vertébrale qui, explique-t-il, reste déterminante aujourd’hui encore dans la façon dont il conduit ses projets. Au cœur de l’activité de celui a créé les assises de l’immobilier à Metz, la présidence du fichier Amepi. « Un système d’une intelligence hors norme, dit coopétitif  », explique-t-il. Entendez : au sein duquel des agents concurrents mettent leurs ressources en commun dans un but d’efficacité partagée. Cédric Lavaud entrera par ailleurs le mois prochain au bureau national de la FNAIM. Résumé des échanges en cinq points.
• À quoi ressemblera le monde immobilier dans 15 ans ? « Je n’ai pas de boule de cristal mais ce en quoi je crois, ce sont des valeurs pour nos métiers. La première est la valeur humaine tant pour nos clients, pour lesquels il y a une importante nécessité d’accompagnement dans des domaines très divers, très techniques. Mais c’est aussi vrai pour les acteurs du secteur qui exercent un métier exigeant dans lequel il faut sans cesse se remettre en cause. »
• Bulle immobilière ? « Il y a eu des à-coups sur le marché. Mais pas encore, à ce stade, de spéculations massives qui sont caractéristiques d’une bulle. La croissance du marché n’est pas encore achevée et la demande notamment est encore en hausse en lien avec nos changements de mode de vie, une structuration de la cellule familiale, de la société même, différente, etc. Attention cependant : la raréfaction du foncier fait qu’il est de plus en plus difficile de construire… Et le risque de déséquilibre trop grand entre offre et demande représente un véritable danger : faire de l’immobilier un produit de luxe. »
Président du fichier Amepi et prochainement membre du bureau national de la FNAIM, Cédric Lavaud est revenu pendant une heure et demie sur son parcours, les valeurs qu’il défend dans l’exercice de ses différents mandats mais aussi sur les dossiers chauds du secteur de l’immobilier en Moselle.   Photo RL /Gilles Wirtz
Anaïg Haute (France Bleu) et Anthony Villeneuve (Le Républicain Lorrain) ont passé Cédric Lavaud au crible de leurs questions.   Photo RL /Gilles Wirtz
Grosse affluence pour cette rencontre informelle et matinale avec Cédric Lavaud : dans l’assistance de nombreux acteurs du marché immobilier et acteurs associatifs et institutionnels. Ici au premier plan, Julien Husson, directeur de l’IAE de Metz, derrière lui, Marc Houver, directeur général des services du département de la Moselle, mais aussi Fabrice Genter, patron de la Chambre de commerce et d’industrie, Eric Lucas, adjoint au maire de Metz, et enfin Christophe Mahieu, directeur général du Républicain Lorrain, de l’Est Républicain et de Vosges Matin, les trois journaux lorrains.   Photo RL /Gilles Wirtz
Guest star de cette rencontre, Lisa Dann : la jeune artiste sarregueminoise est en effet devenue une proche de Cédric Lavaud qui la coproduit depuis quelques mois.   Photo RL /Gilles Wirtz
Grosse affluence pour cette rencontre informelle et matinale avec Cédric Lavaud : dans l’assistance de nombreux acteurs du marché immobilier et acteurs associatifs et institutionnels.   Photo RL /Gilles Wirtz
Grosse affluence pour cette rencontre informelle et matinale avec Cédric Lavaud : dans l’assistance de nombreux acteurs du marché immobilier et acteurs associatifs et institutionnels.   Photo RL /Gilles Wirtz
Grosse affluence pour cette rencontre informelle et matinale avec Cédric Lavaud : dans l’assistance de nombreux acteurs du marché immobilier et acteurs associatifs et institutionnels.   Photo RL /Gilles Wirtz
• Impact du prix des matières premières sur le marché. « C’est un risque de court terme. Or, l’immobilier est un marché de long terme. Pour les promoteurs, le risque est donc mesuré : on fait le dos rond. La période commande plus de prudence. »
• Évolutions réglementaires et législatives. Concernant l’interdiction de louer des biens classés en catégorie énergétique G à partir de janvier prochain par exemple, Cédric Lavaud ose une comparaison : « C’est comme la voiture électrique : c’est une nécessité mais on a commencé par la fin en imposant un objectif alors qu’on ne dispose pas des moyens pour l’atteindre ! » Dans un autre registre, le professionnel estime que « chaque fois qu’on nous dit qu’on va simplifier, on complexifie ! L’exemple typique est celui du compromis de vente : avant la simplification, il faisait 10 pages, aujourd’hui il en fait 150 ! »
• Marché immobilier à Metz. « La proximité du Luxembourg a un impact avéré. Mais il n’est pas seul en cause. Concernant le locatif, c’est le déséquilibre entre offre et demande qui est majeur : cet été, nous avions jusqu’à 400 demandes de contact jour l’été passé et des listes d’attente parfois très longues ! La difficulté pour les promoteurs : c’est la raréfaction du foncier et sans doute aussi un peu d’attentisme puisque tout le monde attend la mise en place effective du PLUI. »

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