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Edition du Soir Vosges
jeu. 12/01/2023
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A peine de retour en Alsace et déjà à l’entraînement. Après avoir vécu une semaine intense lors des championnats de France Elite (grand bassin) de Limoges, l e Spinalien Antoine Marc était de retour dans son club du Mulhouse Olympic Natation (MON) en début de semaine pour repartir au travail. « On a une dizaine d’entraînements par semaine. On nage entre 5 à 6 heures par jour », explique le nageur de 22 ans. Avec une qualification pour les JO de Paris 2024 dans le viseur, l’ancien du Cercle des nageurs d’Epinal travaille dur pour mener à bien cet objectif. « Je crois en mes chances. C’est pour cela que je me lève le matin », sourit le nageur du MON.
D’autant que les efforts paient. La preuve avec ses récents résultats lors des championnats de France Elite. S’il a été déchu de son titre sur le 200 m brasse (sa spécialité) par le Toulousain Antoine Viquerat, il n’est pas tombé du podium pour autant en s’offrant la médaille d’argent. Avant de remporter une deuxième breloque sur ces “France” avec le bronze sur 400 m 4 nages. « Honnêtement, j’espérais nager un peu plus vite mais on ne peut pas être déçu d’un titre de vice-champion de France. Sur le 200 m brasse, j’ai manqué de vitesse. J’ai eu du mal à nager relâché et je l’ai payé sur la fin de course. En revanche, cette médaille sur 400 m 4 nages est une belle surprise. D’autant que c’est une épreuve que je ne travaille plus depuis deux ans. C’est la preuve que j’ai de l’endurance et du coffre », résume le double médaillé.
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Légèrement déçu par ses chronos sur ce rendez-vous national, il s’est toutefois rassuré sur la partie technique. Après deux années compliquées , il peut désormais aborder la suite avec optimisme : « Techniquement, je me sens très bien dans l’eau. Je sens que j’ai fait encore plus de progrès par rapport à mon titre en décembre dernier. Le palier du dessus n’est plus très loin ».
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Ses progrès, Antoine Marc aura l’occasion de les exposer lors des prochaines échéances de son club mais aussi avec l’équipe de France A’ (il a obtenu sa sélection lors des championnats de France). « Je vais participer au Maret Nostrum (28 et 29 mai) à Canet-en-Roussillon avec le MON. J’ai aussi réalisé les minimas pour participer aux Jeux méditerranéens (25 juin au 5 juillet) et les Jeux Mondiaux Universitaires (fin juin) avec les Bleus. Je ne suis qu’au début de ma saison. J’avance petit à petit avec l’objectif de nager de plus en plus vite », poursuit le jeune nageur.
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S’il venait à réaliser les minima requis par la Fédération française de natation (2’10’32’’) lors de l’un de ces rendez-vous, le Spinalien pourrait également valider son billet pour les championnats d’Europe de Rome (du 11 au 17 août). Mais pour cela, il faudra battre son record personnel en grand bassin (2’11’57’’ à Montpellier en décembre 2021). « Les minimas ont changé. Avec mon chrono de Montpellier, je pouvais presque me qualifier. Mais là, ça va être compliqué », reprend le protégé de Lionel Horter.
Sa non-présence dans les bassins romains ne serait pas un échec pour autant. Son plan de progression est établi sur les deux saisons à venir. Une montée en puissance qui devrait connaître son apogée à l’été 2024. Avec l’espoir vivace de se jeter dans le grand bain des Jeux de Paris.

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