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"Je vous mets au défi de trouver une phrase antisémite dans ma vie politique", a lancé le président d'honneur du FN après son dernier dérapage. Florilège.
Jean-Marie Le Pen a fait parler de lui ce week-end pour avoir suggéré de faire “une fournée” d’artistes anti-FN dont le chanteur de confession juive Patrick Bruel dans une vidéo publiée vendredi puis retirée du site du Front national. Des propos qui vont jusqu’à déchirer le FN, faisant particulièrement réagir sa fille, Marine Le Pen, qui a évoqué une “faute politique”. Réplique ce lundi matin du président d’honneur du parti d’extrême droite :
Nous avons relevé le défi. Résultat : Jean-Marie Le Pen a été condamné une fois en 1985 pour “antisémitisme insidieux”, et de nombreuses fois pour des motifs qui, s’ils n’ont pas été explicitement qualifiés d'”antisémitisme” par le juge, y font référence en sous-texte. Qu’il s’agisse de “contestation de crime contre l’humanité”, de leur “banalisation” ou d'”injure publique”. Retour sur les sorties les plus ambigües. 
Jean-Marie Le Pen crée la polémique : dans une vidéo publiée puis retirée du site du FN, il s’exprime à propos du chanteur Patrick Bruel : “Écoutez, on fera une fournée la prochaine fois”.

Le Pen attaque Bedos, Madonna, Noah et Bruel… par LeLab_E1
Selon le Larousse, la fournée est un “ensemble de pièces, d’objets mis ensemble à cuire ou à traiter dans un four”. Quant à l’antisémitisme, il est défini comme une “doctrine ou attitude systématique de ceux qui sont hostiles aux juifs et proposent contre eux des mesures discriminatoires”.
Le lien entre un chanteur de confession juive et une “fournée” semble sans équivoque. SOS Racisme a annoncé le dépôt d’une “plainte dans les jours qui viennent contre cette immonde et énième sortie” de Jean-Marie Le Pen “qui renoue là avec ses sorties” passées.
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol, Jean-Marie Le Pen explique :
Le président d’honneur du FN est condamné le 16 février 2012 à trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité.
Lors d’une conférence de presse en compagnie de l’ex-Waffen SS Franz Schönhuber, Jean-Marie Le Pen récidive, dix ans après sa première sortie (condamnée) sur les chambres à gaz :
Le tribunal de Nanterre condamne le père de Marine Le Pen pour “banalisation de crimes contre l’humanité” et “consentement à l’horrible”. Ce dernier doit aussi consigner 300.000 francs pour la diffusion du jugement dans les journaux, verser entre 1 franc symbolique et 5.000 francs de dommages et intérêts à 11 associations plaignantes et payer leurs frais de justice. 
Lors d’un discours devant les militants du Front national réunis en université d’été au Cap d’Agde, Jean-Marie Le Pen tourne en dérision le patronyme de Michel Durafour, alors ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives, contre lequel il profère des injures :

Poursuivi pour injure publique, Jean-Marie Le Pen est finalement condamné le 3 juin 1991 à 10.000 francs d’amende par la cour d’appel de Paris.
Invité du Grand Jury RTL – Le Monde, Jean-Marie Le Pen s’interroge à voix haute sur les chambres à gaz :

Jean-Marie Le Pen Point de Détail 1987 par myselfo
Le 28 janvier 1988, la 14e chambre de la cour d’appel de Versailles confirme une ordonnance rendue le 23 septembre 1987, où il est alors souligné que l’expression de “point de détail” peut être considérée comme un “consentement à l’horrible” de la part d’un “homme politique rompu à l’art du discours et aux nuances de la langue française”.
Toujours pour la même affaire, Jean-Marie Le Pen est condamné le 18 mars 1991 par la cour d’appel de Versailles pour “banalisation de crimes contre l’humanité” et “consentement à l’horrible”. Il doit par ailleurs verser des dommages et intérêts à une dizaine d’associations qui se sont portées partie civile dont le Mrap, la Licra ou l’Union nationale des associations de déportés.
Lors d’un discours prononcé lors de la fête des Bleu-blanc-rouge au Bourget (Paris), Jean-Marie Le Pen s’en prend violemment à des journalistes juifs ou d’ascendance juive :
Après ces propos, Jean-Marie Le Pen est condamné définitivement au franc symbolique par la cour de Cassation le 3 février 1988 pour “antisémitisme insidieux”.  
Jean-Luc Mounier – Le Nouvel Observateur    
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Regardez la photo, Quelle bonté ! quelle gentillesse ! quel amour des autres ! quel humanisme ! Et certains votent encore F N ! LOL
"Y en a" pas encore, ils sont les plus nombreux tellement les autres sont corrompus et stupides.
Le Fn est le premier parti de France… et c'est pas fini. Que tu le veuilles ou non.
On le sait tous qu'il a tenu des propos antisémites. Et ? C'est un vieillard qui, à son age, peut dire bien des choses sans que cela n'ait aucune valeur.
Quelle belle photo ! C'est bien lui ! Et quand on pense qu'il y en a encore qui votent pour ces "gens là" !

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