Malika Ziar n'arrive pas à trouver un logement digne de grande taille à Sète. Depuis le mois d'août dernier, toutes ses recherches sont vaines.
Avoir signé un CDI. Avoir droit à l'APL. Avoir déjà vécu durant sept ans à Sète sans avoir de difficulté pour se loger. Et puis, brusquement, se retrouver bloquée, seule avec ses quatre enfants de 16, 14, 12 et 10 ans, dans un T2 meublé de 38 m² au confort rudimentaire, pendant que ses propres affaires, neuves,  sont stockées dans un garage, faute d'arriver à louer un logement de type T4 ou T5. Voilà le qui arrive à Malika Ziar. 
Depuis le mois d'août 2019, cette aide à domicile de 48 ans, qui travaille à temps plein, cherche désespérément à loger sa famille de manière correcte dans le cœur de ville de Sète.
Partie durant quelques mois de l'Île singulière en raison de graves problèmes de santé, elle avait rejoint sa famille le temps de plusieurs opérations et de sa convalescence à Saint-Etienne. Mais de retour, impossible de trouver autre chose qu'un T2 destiné à de la location saisonnière. La joie des enfants de retrouver leur environnement est vite retombée.
"C'est tellement petit… Il y a une table, une chambre où dorment tous les enfants et où se trouve la salle de bains. Ma fille se retrouve avec les garçons. Je suis très fatiguée à cause de ma maladie et cette situation m'angoisse. Je ne sais pas comment faire. Je n'y arrive plus", confie Malika Ziar.
"Seul le travail me permet d'oublier la situation. Je suis le pylône de la famille. Mais si je tombe… Aujourd'hui, les résultats des enfants à l'école se ressentent de notre situation. Ce n'est pas possible". 
Cette fille de Harki, qui avait jusque-là toujours réussi à se loger dans le privé, avec son salaire, estime avoir tout fait pour trouver un logement digne. "Je ne pensais pas galérer ainsi !  Soit c'est le nombre d'enfants qui gêne, soit le logement est déjà loué quand j'appelle, soit en agence on me dit que mon dossier ne passe pas. Soit… il doit y avoir du racisme, pour moi qui ai été élevée chez les Catholiques !" 
Les appartements offrant quatre ou cinq pièces ne sont pas les plus nombreux en location dans les agences immobilières de Sète. Arthurimmo.com le confirme : "On a plutôt des T1, T2 ou T3". Pas évident de trouver des offres.
Si l'on jette un oeil sur le site internet LeBoncoin, on en trouve, mais qui se comptent sur les doigts de la main. Dans une ville qui connaît un fort attrait sur le plan touristique, entre acquisition de résidences secondaires et locations Airbnb, il devient compliqué de se loger en grand.
Après avoir écrit au maire, début octobre, la mère de famille a été reçue par une élue. Elle a été immédiatement orientée vers une assistante sociale. " Elle m'appelle souvent, pour savoir comment je vais, car elle s'inquiète. Elle a fait tous les dossiers qui existent pour m'aider". Et d'ici la fin du mois, une commission d'attribution de logements sociaux doit se réunir, où le dossier de Mme Ziar devrait être prioritaire.
Mais celle-ci angoisse, d'autant qu'elle doit se faire réopérer très rapidement. "Je n'ai aucune envie de me retrouver dans un quartier difficile. Que deviendraient mes enfants là-bas ? La Zup, pour moi, ce n'est pas un endroit pour élever des enfants. Je vais être obligée de les séquestrer à la maison ? Ils ont grandi dans le centre-ville de Sète".
Et d'appuyer : "J'ai les moyens de payer un loyer, j'ai droit à l'APL et je ne trouve rien ! C'est incompréhensible. Je ne veux pas embêter le monde, mais ce n'est plus vivable ! Alors, si quelqu’un a un appartement, qu'il appelle !"
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Et si elle s appelais Marie ça passerais mieux non
Un rappel pour les électeurs de l'extrême droite:

"En France, le droit pénal réprime les actes qui sont une manifestation de racisme."
"La loi no 72-546 du 1er juillet 1972 sur la lutte contre le racisme a introduit d'autres notions, avec notamment le délit de « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance à une religion déterminée »."
"Le procureur de la République peut prendre d'office l'initiative de poursuivre l'auteur de l'infraction raciste, sans intervention préalable de la personne ou du groupe de personnes qui en ont été victimes."
Supprimons les allocations
Les gens iront travailler pour se payer les loyers c est sur et certain
@joelgronaz: relit et essaye de comprendre

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