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À la fin des années 1970, à part une consommation locale, personne ou presque ne connaissait les Côtes-de-Gascogne, ces vins frais et fruités qui aujourd’hui sont reconnus dans le monde entier. Ce succès, c’est à la famille Grassa qu’ils le doivent et à la «vista» d’Yves, qui réserve une partie de l’ugni blanc du domaine Tariquet, jusqu’alors utilisé pour produire de l’armagnac, à l’élaboration d’un vin blanc, le Classic, lancé en 1982. Impossible de vendre un vin blanc du Gers en France ? Quelques récompenses plus tard, l’affaire démarre pourtant sur les chapeaux de roues et le côtes-de-gascogne de Tariquet devient un succès mondial.
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Il sera même élu meilleur vin blanc de l’année 1987 à Londres et a séduit les Américains. Depuis, le Classic est produit à partir de plusieurs cépages (ugni blanc, mais aussi colombard, sauvignon et gros manseng) et a gagné en charme et en rondeur. Et la gamme s’est enrichie d’une dizaine de cuvées de blancs, secs ou liquoreux, de deux rosés et d’un effervescent. Depuis 2005, ce sont les fils d’Yves, Armin et Rémy, qui ont repris les rênes du domaine et perpétuent la tradition d’innovation familiale avec le lancement de la cuvée Imprévu, assemblage de riesling et d’ugni blanc, qui ne titre qu’à 9,5% d’alcool. De quoi séduire des consommateurs à la recherche de vins légers, toniques et faciles à boire. À la tête de 1125 hectares, les deux frères produisent chaque année environ 9 millions de bouteilles et exportent 40 % de leur production, essentiellement en Scandinavie, aux États-Unis et au Royaume-Uni, deux marchés historiques de la maison. Une véritable success-story qui a propulsé les Côtes-de-gascogne sur les tables et les comptoirs du monde entier.
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Plus de 1100 hectares en production, une large gamme de vin qui se vend à l’étranger comme en France, des stocks conséquents d’armagnac, l’eau-de-vie qui revient au goût du jour… Malgré les accidents météorologiques, le domaine Tariquet se porte bien.
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