l’essentiel L’ancien deuxième ligne fut champion de France de 2e division en 1974-1975 avec les Vidal, Grauby, Ducloux, Foulquier, Blan, Guttierez, Gademer, Pujol, Raynaud, Bustaffa, Negre, Poujade, Cutillas, Branchereau, Bonnafous, Jannot, Malves, Lafaille ou encore Albiach.
L’une des légendes des “jaune et noir” : Claude Mur, ancien deuxième ligne de l’US Carcassonne XV, champion de France de deuxième division avec Carcassonne en 74-75. Il fit avec d’autres, comme Jo Foulquier ou Loulou Rouan, les belles heures du club de 1967 à 1981. L’Héraultais qui passa par Béziers, avec son frère jumeau Guy, Pézenas, ou encore Saint-Saturnin-lès-Avignon à l’époque de l’armée, finira sa carrière dans l’Aude, avant de s’y installer définitivement. Aujourd’hui, il partage sa vie avec son épouse, Josette, entre Cazilhac et Port-Leucate où le couple passe la moitié de l’année. La mer, l’une des passions de cet amoureux de la pêche… et de la chasse.
Il fit d’ailleurs carrière au sein de la fédération nationale des chasseurs. Sur le terrain, Claude Mur était un vaillant. Un joueur courageux qui avait la vista. “C’est Monsieur Bonnafous, le président d’alors qui m’a fait venir à Carcassonne et je n’ai plus jamais bougé”, raconte-t-il avec émotion. “À l’époque, je jouais avec Pézenas et on avait affronté Carcassonne… Je me souviens qu’à Carcassonne, le match avait été arrêté après une bagarre… Au retour, ils avaient fait venir des CRS. C’était très chaud !”
Son meilleur souvenir ? La saison 1974-1975, celle du titre évidemment. “On avait une bonne équipe. On était soudés, on avait cet esprit village. On n’était pas des mercenaires, il n’y avait pas de vedette, mais on en voulait ! Notre force collective, c’était le courage.” A la tête du club durant ces années, Jacques Talmier. “Un très grand président”, rebondit Claude Mur. “Un grand dirigeant très bien entouré qui avait le sens de la parole donnée. Il tenait ses engagements”, renchérit-il.
Outre la fameuse saison 1974-1975, l’ex-deuxième ligne garde en mémoire ce match à domicile face à Montferrand, champion d’automne, à qui l’USC a passé 34 points… Ou encore cette même année, ce huitième de finale à Tarbes contre Narbonne qui élimina Carcassonne après prolongation. “Narbonne, c’était notre bête noire…”, sourit Claude Mur.
Aujourd’hui, encore, Claude Mur et ses anciens coéquipiers de l’amicale, présidée par Jo Foulquier, ont gardé l’habitude de se retrouver autour d’une bonne table. “On est restés amis. Tout simplement…” En revanche, on ne peut pas dire que Claude Mur soit un spectateur hyper attentif du rugby contemporain. “Je ne m’y intéresse pas. Je ne suis pas très emballé. Mais je regarde l’équipe de France quand même ! Et je vais à Domec bien entendu !”
L’USC ? “Carcassonne est à sa place en Pro D2. C’est déjà très beau ce qu’ils font avec le budget qui est le leur.”
Claude Mur, aujourd’hui âgé de 77 ans, est un grand voyageur. Avec son épouse Josette, on peut dire qu’il a vu du pays ! “On est allé en Inde. Cette partie du monde m’a beaucoup marqué, c’est une autre civilisation… Nous avons également visité le Mexique, le Cambodge, le Vietnam, la Thaïlande, la République Tchèque, la République dominicaine, la Norvège, l’Italie, j’ai adoré Rome…”
L’homme a débuté sur le tard dans le rugby. C’était avec son frère jumeau Guy. Tous deux travaillent dans le bâtiment et c’est à Béziers qu’ils ont tous deux signé en cadets pour un an. Claude est ensuite parti à Pézenas et son frère à Milhaud. Claude mettra un terme à sa carrière à l’âge de 36 ans.
Claude Mur a deux garçons : Laurent, 53 ans, et Patrick, 47 ans. Le premier a joué à l’USC mais a dû mettre un terme à sa carrière à cause d’une blessure à l’épaule. Sa petite fille, Jeanne, qui a 19 ans joue elle aussi à l’USC. Elle est pilier. Claude Mur va évidemment au stade pour regarder jouer sa petite-fille.
Le joueur qu’il a admiré : Daniel Herrero. “C’était un seconde ligne vaillant qui se faisait toujours respecter. Il me plaisait beaucoup.”
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