La dissolution et l’absence de nouveau gouvernement ont mis à mal un marché déjà très fragilisé par la soudaine remontée des taux d’intérêt de 2023. L’embellie printanière habituelle n’a pas eu lieu. Les maisons ne font plus vendre, les étrangers fuient pour l’instant le marché et l’immobilier neuf se désagrège. La rentrée sera déterminante pour sortir de la crise.
« Nous savions que les volumes de ventes baissaient, nous ne pensions pas que ce serait autant », s’inquiète auprès de l’Opinion Edouard Grimond, porte-parole du Conseil supérieur du notariat (CSN) et lui-même notaire à Lille.
