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La quasi-totalité des salariés de Faurecia ont fait grève ce jeudi 20 octobre, à la fois pour réclamer de meilleurs salaires mais aussi pour dénoncer leurs conditions de travail. Pression constante, burn-out, antidépresseurs… la situation est tendue.
Deuxième mouvement de grève de la semaine à Faurecia , cette entreprise basée à Saint-Michel-sur-Meurthe spécialisée dans la fabrication de pièces automobiles. Après un premier débrayage qui avait mobilisé 75 % des salariés ce mardi , ce sont 95 % des employés de l’entreprise qui ont décidé de faire grève ce jeudi 20 octobre. Principale revendication : une hausse des salaires pour tous.
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« Nous n’avons obtenu que 2,3 % d’augmentation, c’est insuffisant. Avec l’inflation, tout augmente, l’énergie, le carburant, l’alimentation… on réclame donc une hausse générale des salaires à hauteur de 10 % et donc la réouverture des négociations annuelles avant la fin de cette année », indique notamment Laurent Goutard, délégué syndical de Force Ouvrière, le syndicat majoritaire de l’entreprise. « Avant, poursuit Badji Alioune, secrétaire du CSE, tout le monde était au-dessus du SMIC, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui, les salaires ne suivent plus et il y a malheureusement de plus en plus de salariés pour qui ça devient très compliqué financièrement ». Sans parler des conditions de travail que beaucoup jugent détériorées. Manque de matériel, manque d’équipement, manque de temps… de nombreux salariés n’en peuvent tout simplement plus.
Désormais délégué syndical FO, Laurent Goutard remplace Franck Pattin qui a été licencié au mois d’août.   Photo VM /Philippe Briqueleur
Ces trois salariés, qui disent aimer leur travail, déplorent leurs conditions de travail. Photo VM /Philippe Briqueleur
Afin que les toutes les équipes puissent faire grève, deux débrayages ont eu lieu, un premier le matin et un second l’après-midi.   Photo VM /Philippe Briqueleur
« Et pourtant notre métier, on l’aime, mais on est sous pression constante, on nous demande de toujours faire plus sans nous donner plus de temps, je comprends que certains pètent un câble », déplore notamment Jean-René Corre, ce cariste magasinier qui craint plus que jamais que certains, par désespoir, ne songent au suicide. Une inquiétude que partage Brian Mangeol, lui qui en 2016, du fait d’une pression trop importante, a fait un burn-out. « Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait, je suis allé au travail, comme tous les autres jours, et là tout a lâché, je suis tombé et je ne pouvais plus m’arrêter de pleurer, c’est horrible d’en arriver là à cause du travail ». D’après ce professionnel, il serait d’ailleurs loin d’être le seul à être concerné. « Il y a les burn-out cachés, ceux qui sont sous anxiolytiques et sous antidépresseurs, mais qui ne le disent pas ». « Et pendant ce temps, le PDG du groupe augmente son salaire de 20 %, déplore Laurent Goutard. Comme d’habitude, les actionnaires veulent toujours plus de résultat et d’argent au détriment de tous les salariés ».

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