Le vendredi, c’est séries. À la veille du week-end, Le Parisien – Aujourd’hui en France vous propose une sélection de séries, films, documentaires ou spectacles à ne pas manquer sur les plates-formes de vidéo en ligne. Au programme cette semaine : l’humoriste britannique Ricky Gervais en dépressif désabusé, une journaliste australienne qui découvre un complot impliquant des membres du gouvernement, ou encore un film d’aventures gonflé de testostérone et au casting impressionnant.
NETFLIX. Mise en ligne le 8 mars, la nouvelle série du plus célèbre des humoristes britanniques est moins profonde que drôle. Quand il ne reste pas silencieux, Tony crache son mal-être sur tout son entourage : le facteur, son psy et surtout ses collègues de son journal local où il travaille. « On n’est pas journalistes, on écrit dans un journal qui sert aux vieilles à faire la litière de leurs chats une fois par semaine », lance-t-il à travers de sa rédaction.
Tony n’est pas juste un « Droopy » ronchon, il est surtout un veuf aussi désespéré que désabusé. Tous les jours, il se lève et se couche en regardant la dernière vidéo que sa femme lui a envoyée avant de mourir. Il se serait suicidé, Tony, si son chien ne comptait pas sur lui pour lui ouvrir ses boîtes de nourriture.
Toute la série repose sur l’humour corrosif de Ricky Gervais. La star de l’humour anglais, qui s’est fait connaître avec la première version de « The Office », objet d’un remake aux États-Unis avec Steve Carell, n’est jamais aussi drôle que quand il fait le show, à condition d’aimer l’humour dépressif façon Woody Allen.
On s’amuse à le voir sermonner des pickpockets, des enfants impolis ou un anonyme qui lui demande de tenir son chien en laisse. Mais le comédien fait hélas évoluer ce personnage au fil des épisodes : Tony s’avère plus drôle quand il est malheureux que quand il tente de panser son cœur.
LA NOTE DE LA RÉDACTION : 3/5
« After Life », série britannique de Ricky Gervais (2019), avec Ricky Gervais, Tom Basden, Penelope Wilton… 6 épisodes de 25 à 31 minutes.
NETFLIX. À la suite d’un meurtre, Harriet Dunkley, journaliste australienne d’investigation politique qui aime aller fouiller dans les affaires les plus sombres, découvre un complot qui compromet plusieurs membres du gouvernement sur les relations entre l’Australie, la Chine et les États-Unis. Tandis qu’elle avance dans son enquête, elle va être prise entre plusieurs feux -ministres, services secrets…- et voire sa vie menacée…
Ainsi débute la première saison de « Secret City », série australienne lancée en 2016 et diffusée sur Netflix -la deuxième saison, dans la même veine, a été mise en ligne il y a quelques semaines. Alors que cette intrigue politico-diplomatique pourrait sembler complexe, tout est réussi dans cette série qui se déroule dans la capitale australienne, Canberra : le suspense haletant, les histoires privées connexes entre les différents personnages, les images magnifiques… Sans oublier une formidable héroïne dur à cuire, campée avec une grande justesse par l’épatante Anna Torv (vue notamment dans « Fringe » ou « Mindhunter »). À découvrir absolument.
LA NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5
« Secret City », saisons 1 et 2, série australienne (2016 et 2019), avec Anna Torv, Jacki Weaver… 2 x 6 épisodes de 50 minutes.
CANAL + SÉRIES. Une série italienne avec des acteurs inconnus, qui s’expriment en dialecte napolitain? Au départ, « Gomorra » semblait aligner les handicaps. C’était oublier qu’il s’agit là de l’extension du film du même nom, décrivant le quotidien de mafieux de la grande ville du sud de l’Italie, un scénario imaginé par l’écrivain Roberto Saviano, dont la tête a été mise à prix. Le principe est le même pour la série, dont Canal + Séries propose déjà les trois premières saisons, avant l’arrivée, à partir du 29 mars, de la quatrième.
Bienvenue à Naples, ses trafics de drogue au sein de cités délaissées, ses malfrats recrutés dès l’enfance et prêts à tout pour grimper dans la hiérarchie de la Camorra… Une série souvent brutale et cruelle, au suspense permanent, qui prend le temps de dépeindre avec soin tous ses personnages, même les pires.
LA NOTE DE LA RÉDACTION : 5/5
« Gomorra », série italienne (2014-2019), en 3 x 12 épisodes, avec Marco D’Amore, Salvatore Esposito… 3 x 12 épisodes de 50 minutes.
NETFLIX. Des gros bras, des sacs de billets et une jungle à couper le souffle. « Triple frontière » est un film d’aventures gonflé de testostérone. Dans les rôles principaux, cinq ex-soldats américains aux belles gueules montées sur biceps et kalachnikovs : Ben Affleck, Oscar Isaac, Charlie Hunnam, Pedro Pascal et Garrett Hedlund. Ces anciens militaires des forces spéciales tirent le diable par la queue depuis qu’ils ont quitté l’armée. Jusqu’au jour où l’un d’eux leur propose un coup « facile » : s’emparer de la fortune d’un baron de la drogue sud-américain. Mais l’opération ne se passe pas comme prévu…
Censée se dérouler entre le Brésil, l’Argentine et le Paraguay -et filmé en réalité en Colombie-, « Triple frontière » vaut surtout par ses éblouissants paysages de jungle, de montagne et de mer. L’intrigue, elle, est aussi rocambolesque que divertissante. Sans surprise, mais efficace.
LA NOTE DE LA RÉDACTION : 3/5
« Triple frontière », film d’action américain de J.C. Chandor (2019). Avec Ben Affleck, Oscar Isaac, Charlie Hunnam… 1h53.
NETFLIX. Montée comme un film d’action, cette série documentaire nous plonge dans les coulisses des paddocks de Formule 1 de la saison 2018. Un univers impitoyable, avec les héros de ce cirque mondial, des pilotes qui se rêvent tous champions du monde. Mais aussi des directeurs d’écuries ambitieux et retors.
Rivalité, haine, coup bas, petites phrases assassines, dans le monde survitaminé de la F1, on ne se fait aucun cadeau. Chaque épisode s’avale aussi facilement qu’un virage en épingle pour une Ferrari. Bien plus passionnant que le spectacle parfois ennuyeux de voitures qui tournent autour d’un circuit pendant deux heures, cette série raconte des histoires d’hommes et de femmes face à leurs destins de champions ou de perdants. Grisant. Avec un seul petit bémol : Mercedes et Ferrari, les deux meilleures équipes en 2018, sont les grandes absentes de la série.
LA NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5
« Formula 1, pilotes de leurs destins », série documentaire britannique (2019). Dix épisodes de 40 minutes.
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