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Au cœur du Bugey, la maison de caractère et les parcelles viticoles qui composent le château des Eclaz, à Cheignieu-la-Balme, retrouvent de leurs couleurs. À l’œuvre, Michel Roussille, ophtalmologue à la retraite et Jean-Pierre Gros, antiquaire parisien.
Le toit du château est classé à l’inventaire des monuments historiques. Photo archives Progrès/Catherine AULAZ
Sam vient parfois donner de l’aide pour entretenir le vignoble. Photo Progrès/Elsa SCHEIBEL
Les vignes de manicle. Photo Progrès/Elsa SCHEIBEL
Les vignes de manicle. Photo Progrès/Elsa SCHEIBEL
Les cuvées 2019 et 2020. Photo Progrès/Elsa SCHEIBEL
Le domaine produit notamment du manicle blanc. Photo archives Progrès/Catherine AULAZ
Le pressoir ne sert plus mais a été conservé. Photo archives Progrès/Catherine AULAZ
Michel Roussille et Jean-Pierre Gros se sont lancé un défi colossal. En 2014, ces deux amis de longue date, alors âgés de 65 et 58 ans, rachètent le château des Eclaz, à Cheignieu-la-Balme. Une opportunité trouvée un peu par hasard sur Leboncoin d’une valeur de 480 000 euros. « On voulait acquérir un domaine viticole pas trop loin de Bourg-en-Bresse et de Lyon. Le critère principal devait être la présence de manicle, car c’est un cépage qui a une valeur ajoutée pour la vente du vin. Il y a une demande locale très importante », précise Michel Roussille.
Pour autant, la démarche d’investissement n’a pas été simple. À l’époque, les associés, « déjà âgés », souhaitent changer d’activité – Michel Roussille exerce…
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