Lire le
journal
Lire le
journal
Se connecter
La série de départs de feu entre Port-Hélène et San-Salvadour a ravivé l’inquiétude de riverains inquiets de cohabiter avec une propriété squattée, et une autre pas totalement débroussaillée.
L’arrestation d’un jeune homme de 17 ans, auteur d’une série de départs de feu dans le quartier de l’Almanarre en juin, et plus précisément dans le secteur de Port-Hélène, San Salvadour, et la résidence Les îles d’Or, a été un soulagement.
Pour autant, l’angoisse de riverains est toujours vive. Ils sont las de cohabiter en cet été caniculaire avec une propriété privée partiellement débroussaillée, une autre squattée, des feux de camp le soir sur l’espace public, notamment sur la petite plage de Port-Hélène, où l’incendiaire a signé son dernier forfait dans la soirée du 22 juillet.
Deux nouveaux départs de feu à l’Almanarre, à Hyères
Dans le lotissement surplombant la baie, le feu du 9 juin attisé par le vent est encore dans les mémoires. “Mon mari a pu arriver à temps. Il a arrosé toute la terrasse”, se remémore cette habitante. Malheureusement cela n’a pas suffi à sauver le spa et les bâches qui ont fondu, une partie du jardin. Le pin, grillé par la chaleur des flammes, n’a pas survécu. “On va devoir l’abattre. Heureusement qu’on l’a fait tailler cet hiver, autrement on prenait feu avec l’arbre… Notre souci est la végétation de la propriété mitoyenne qui est beaucoup trop dense et bien trop proche de chez nous”, s’inquiète-t-elle, contrainte de faire appel à un jardinier.
“Il faut absolument que les arbres soient élagués. Il est urgent de débroussailler”, insiste cette autre copropriétaire, membre du CIL de l’Almanarre, préoccupée, entre autres, par les branches touchant des fils électriques.
La végétation touffue en bas de la propriété court jusqu’à la route départementale, longée par un fossé jonché d’herbes folles, non curé au grand dam du CIL de l’Almanarre las de ne pas être entendu. “Cela fait trois ans qu’on sollicite la mairie, qu’on envoie des courriers – y compris au propriétaire –, et que personne ne nous répond. Nous sommes dans le cas de la mise en danger de nos biens et de nos vies”, déplore cette copropriétaire du lotissement Port-Hélène, regrettant l’inertie dans les mises en demeure de propriétaires.
Contacté, un des propriétaires de la bâtisse familiale du XIXe siècle, mitoyenne avec le lotissement de Port-Hélène reconnaît: “À cause de la Covid, nous n’avons pas pu faire effectuer le débroussaillement pendant plus d’un an et demi, explique-t-il. En janvier 2022, nous avons fait venir une entreprise. Mais aujourd’hui, le bas de la propriété, le long de la route, doit être débroussaillé, reconnaît-il. En juin, je me suis engagé avec la ville pour que cela soit fait avant la fin de l’année. Mais nous allons le faire beaucoup plus tôt entre août et septembre”, rassure-t-il ayant déjà pris contact avec une société.
Huit villas devraient voir le jour sur la propriété de la Villa Jane, longeant la route départementale. Le permis de construire vient tout juste d’être accordé par la ville.
Pour le représentant du CIL de l’Almanarre, des copropriétaires du lotissement Port-Hélène, ou encore le propriétaire mitoyen, entre Port-Hélène et la Villa Jane, cela mettrait fin à de longues années de squat, avec le risque incendie que cela encourt.
La construction sécurisera les lieux

“Un départ de feu s’y était déclaré il y a trois ans“, rappelle ce propriétaire mitoyen. “Nous ne sommes pas fans de constructions, mais peut-être que ce projet conduira à la réalisation d’aménagements qui sécuriseront les entrées et sorties sur cette route, ralentissant de fait le trafic dans un secteur à l’abandon“, espère cette habitante.
En attendant, il faut cohabiter avec une propriété, débroussaillée “tous les ans” assure son propriétaire, mais toujours ouverte aux quatre vents…
Canettes de bières, déchets plastiques…
Canettes de bières, déchets plastiques, feux de camp, passage souterrain qui rejoint la petite plage Port-Hélène, squatté et jonché de détritus, murs tagués d’une bâtisse autrefois flamboyante font tache dans ce site paradisiaque. L’installation de portails a fait long feu… “Tous les ans, nous faisons les travaux pour bloquer le passage et fermer le site. Et cela est à nouveau détruit dans les 48 heures. Tant que les travaux ne démarrent pas, c’est compliqué de faire un gardiennage”, déplore le propriétaire.
“Rhôooooooooo!”
Vous utilisez un AdBlock?! 🙂
Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.
Et nous, on s’engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

source

Catégorisé: