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Plusieurs associations pointent du doigt l’inaction de l’État face aux «appels à l’aide» des éleveurs, dont les troupeaux sont victimes d’attaques d’ours.
Près de 170 brebis ont été retrouvées mortes dans une estive en Ariège après s’être jetées dans le vide, et les éleveurs dénoncent la responsabilité de l’ours dans ce nouveau dérochement, les défenseurs du plantigrade soulignant l’absence de preuves.
«Il n’y a pas de doute, 168 brebis qui se jettent dans le vide, il doit bien y avoir quelque chose derrière qui les pousse», a affirmé mardi 13 septembre à l’AFP le président de la Fédération pastorale de l’Ariège, Alain Servat. «On ne connaissait pas les dérochements avant la présence de l’ours», assure Alain Servat, qui est aussi maire de la commune d’Ustou.
Pour lui, la seule solution est que l’État «prenne aujourd’hui une décision en disant la cohabitation (avec l’ours) n’est plus possible”». «Combien de drames encore avant que de vraies solutions nous soient proposées?», a déploré sur sa page Facebook l’Association pour la sauvegarde du patrimoine d’Ariège-Pyrénées (ASPAP), en publiant des photos de dizaines de brebis mortes.
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Même indignation du côté de la présidente du département de l’Ariège, où vivent la majorité des ours des Pyrénées. «Je suis en colère parce que le travail quotidien de nos éleveurs est mis à mal par un État sourd aux appels à l’aide», a écrit Christine Téqui, sur sa page Facebook.
Au lendemain du dérochement, survenu dimanche, des équipes de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont effectué des constats sur place. «Dans la plupart des dérochements, depuis 20 ans, les résultats montrent qu’il n’y a aucun indice de prédation par l’ours», affirme pour sa part Alain Reynes, le directeur de l’association Pays de l’ours-Adet.
«N’importe quoi peut faire dérocher un troupeau, un chien, un sanglier, un orage… Mais il n’y a que si c’est l’ours, ou si on laisse penser que c’est l’ours, que ce sera indemnisé (…) même en l’absence d’indices de prédation», ajoute-t-il, en déplorant la «perversité du système». De nombreux éleveurs, chasseurs et élus locaux sont opposés à la présence de l’ours dans les Pyrénées, défendue par l’État et des associations de défense de la biodiversité.
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Alors que le plantigrade avait pratiquement disparu de ce massif montagneux, un programme de réintroduction d’ours bruns de Slovénie a été engagé dans les années 1990. Aujourd’hui, ils sont environ 70, selon les autorités françaises, notamment dans le centre des Pyrénées, en Ariège côté français, dans le val d’Aran côté espagnol.
Manuman
le
La montagne n’appartient ni aux éleveurs et encore moins aux chasseurs et il ne leur revient pas de décider quel animal a le droit d’y vivre ou non. Et c’est très bien comme ça. Signé: un bobo végétarien qui s’assume complètement et indifférent aux insultes à 2 sous.
Mens sana
le
La vie sauvage n’est décidément pas faite pour les pacifistes bêlant.
Forest
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Combien de milliers d’euros par animal tué, soit disant par l’ours? L’Etat achète la paix sociale dans les Pyrénées. Les éleveurs touchent énormément d’argent par animal. Sachez-le!
Le mis en cause, soupçonné d’avoir mortellement fauché un adolescent de 14 ans, mercredi 14 décembre après la demi-finale du Mondial entre la France et le Maroc, a été arrêté mardi 27 décembre à proximité de Perpignan.
Dans la nuit du 24 au 25 décembre, le village d’Aouste-sur-Sye a subi diverses dégradations.
Les individus ayant inscrit ces graffitis dans un hall d’immeuble des Hauts-de-Seine ont listé les plaques d’immatriculation et les identités des policiers du secteur. Un agent a été suivi jusque chez lui.
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Ariège : près de 170 brebis se jettent dans le vide, l’ours pointé du doigt
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