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EN IMAGES – La mauvaise réputation de la Porte de la Chapelle n’incite pas notamment les familles à s’installer dans ce nouveau quartier du 18e.
Par Le Figaro Immobilier
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Des logements flambant neuf qui peinent à se remplir. C’est le triste sort réservé au nouveau quartier Chapelle International, dans le 18e à Paris, qui doit accueillir d’ici 2024, 6000 personnes (3000 habitants et 3000 salariés confondus). Un sacré gâchis pour un projet qui coûte environ 25 millions d’euros. La faute à la mauvaise réputation de la porte de la Chapelle, liée au trafic de stupéfiants et notamment au crack. Rares sont les familles qui acceptent de venir s’installer sur cette ancienne friche ferroviaire de 7 hectares coincée entre les voies ferrées de la gare du Nord et la rue de la Chapelle (voir la carte ci-dessous). Et ce, bien qu’une école maternelle et primaire, une crèche, un gymnase de 1200 m² ou encore une ferme urbaine doivent également sortir de terre. En plus de deux immeubles de bureaux et six d’habitation.
«Nous avons du mal à attirer les familles avec enfants, reconnaît Christine Laconde, directrice de la Régie immobilière de la ville de Paris, le deuxième plus important bailleur social de la capitale, citée par Le Parisien. Les petites surfaces destinées aux jeunes, en revanche, trouvent preneur». La preuve en chiffre: sur le dernier lot de 65 logements géré par la RIVP, 47 sont inoccupés. Sur les 1100 logements qui verront le jour d’ici trois ans, 47% sont des HLM. Pour un 80 m² avec grande terrasse, une habitante débourse 1066 euros chaque mois, chauffage compris. Soit un peu plus de 13 euros le m². Et malgré ces prix abordables, certains habitants sont réticents. «Slalomer à la sortie du tram porte de la Chapelle parmi les zombies accros au crack, ça fait réfléchir», rétorque une femme qui cherche un logement social.
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Quant aux logements privés, comptez entre 7000 et 9000 euros le m² pour en acquérir un, dans un quartier où le m² se négocie plus de 8400 euros, selon les notaires du Grand Paris. Et pourtant, les appartements peinent aussi à se remplir. Idem côté bureaux, les ventes ne décollent pas. «La colline du crack a été démantelée. Nous faisons un point toutes les semaines avec le commissaire de police», assure l’entourage d’Anne Hidalgo, maire PS de Paris. Dominique Dupré-Henry, cofondatrice d’Aux arbres citoyens!, décrit, quant à elle, «de graves problèmes de surdensification dans le quartier Chapelle International». «Malgré quelques espaces agréables mais sans générosité, (ce quartier) constitue un ensemble très dense de tours implantées sans composition d’ensemble ni harmonie, où la rentabilité a dicté la forme urbaine au détriment de la qualité de vie des habitants où les arbres se font rares», dénonce l’architecte dans une tribune publiée dans Le Figaro.
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dutch
Il faut absolument que la mairie (socialiste faut il le rappeler) résiste à la tentation de remplir ses logements sociaux coûte que coûte et au plus vite; et brader les autres… Sinon toute la cordée dérape, c’est les Minguettes !! Il faut choisir les familles en logement sociaux sur le volet, pas de “cas” (dossiers scolaire des enfants, casiers judiciaire vierge, et aussi, interdit officiellement, mixité raciale harmonieuses). Eviter ceux qui débarquent directement de Lampédusa. Bien “bétonner” la sécurité… Et comme je le dis dans un autre commentaire, réfléchir avec le ministère de l’éduction nationale, à assouplir la carte scolaire ou créer des établissements élitistes dans le quartier. Jamais les familles “bien” n’accepteront de sacrifier les chances de leurs enfant pour payer moins cher (surtout que c’est très cher).
dutch
C’est à cause de la carte scolaire, que les familles ne veulent pas y aller! Je le sais, car j’ai un appartement à la goutte d’or acheté lorsque j’étais célibataire… Relaxez la carte scolaire dans ces zones, ce ne seront plus des ghettos! Ou alors créez des établissement d’excellence privilégiés, admission sur dossier. Et puis la proportion de logements sociaux est peut être trop grande…
anonyme
Ça va faire les affaires du DAL, on sait quelle population illégitime sur notre sol va bénéficier gracieusement de ces logements à moyen terme.
Tess.

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