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Brèves "love affairs" avec Johnny ou Depardieu, dîners avec Castro, employée de Harvey Weinstein… Qui est vraiment l’ex-femme du Roi du microsillon ? Interview confession.
Qui es-tu Caroline? Figure médiatique depuis les années 1980 et son entrée dans le cercle de la bande à Barclay orchestrée par le Roi du microsillon, dont elle fut la huitième et dernière femme de 1988 à 1998, Caroline Barclay glisse de soirée en soirée sans qu’on ne sache vraiment dans quelle case la placer.
Encore cet été figure des nuits tropéziennes, cette Montilienne se pose au Cheval Blanc pour revenir sur sa vie d’aujourd’hui et un parcours “en montagne russe”, qui lui a fait croiser tout le show-biz. De Johnny à Quincy (Jones), mais aussi nombre de médiatiques hommes d’affaires. Qu’ils se nomment Michel Coencas, père de ses enfants, ou un certain Harvey Weinstein… Elle en profite aussi pour faire le point sur ses flirts “people” relayés par une machine médiatique qui parfois la dépasse.
D’où vient Caroline Giganti, votre nom de naissance?
Une femme qui a grandi à Montélimar jusqu’au bac. Puis j’ai intégré la fac de Droit à Lyon. Pas longtemps, puisque dès la première année j’ai rencontré Eddie Barclay lors d’un casting pour Angélique, Marquise des Anges, qu’allait monter au théâtre son ami Robert Hossein. Mon père avait une agence de pub et ma mère vendait des peintures dans une galerie, dont un des artistes était lié à Costa-Gravas. Donc déjà toute petite, je baignais dans le milieu artistique. Ce qui explique pourquoi j’ai toujours été à l’aise dans les grandes tablées d’Eddie!
Qui est Caroline Barclay en 2022?
Toujours dans l’événementiel à la tête de CBRP (Caroline Barclay relations publiques) que j’ai fondé en 1998, année de mon divorce avec Eddie. Il fallait bien me mettre au boulot! Je suis alors RP pour des hôtels, restaurants, même agent de joueurs pour le Wynn à Las Vegas. J’ai lancé une marque de sportswear, exercé aussi dans l’immobilier de luxe et pour la compagnie de pétrole à Cuba de Gérard Depardieu, Michel Reybier (La Réserve…), Roger Zannier (Château Saint-Maur…) et Gérard Bourgoin (ex- “roi de la volaille”). J’ai donc dîné plusieurs fois avec Fidel Castro!
C’est l’époque où vous habitez un an chez Gérard Depardieu?
Oui, “chez” et non “avec Depardieu”! Je reconnais un petit flirt passé, mais c’était avant tout un copain. Il était très mal après sa rupture d’avec Karine Silla et très vite, il a cheminé avec Carole Bouquet.
Et vous avec son ami, Gérard Bourgoin…
Oui. Je viens d’apprendre qu’il était malade. Ça ne l’empêche pas de reconstruire sa maison qu’on lui a brûlée en Corse. Il est d’un courage incroyable!
Le magnat de l’immobilier sud-africain Sol Kerzner est-il votre dernier compagnon?
Oui, une relation de cinq ans. Il est décédé en 2020. Un Monsieur extraordinaire fondateur des Atlantis, de la chaîne One & Only Resorts…
Comment arrivez-vous au service du producteur déchu, Harvey Weinstein?
Je le rencontre en mai 1998 à Cannes, où j’arrive à savoir avant le palmarès officiel, que La Vie est belle de Roberto Benigni – qu’il a produit – va remporter le Grand prix du jury. Une info incroyable pour lui. Il me dit alors: “Si c’est vrai, je t’engage dans ma compagnie!” J’ai travaillé en France pour lui durant quatre ans. J’ai eu des petits soucis, mais pas de viol heureusement!
Comment évaluez-vous l’âge d’or des années 80-90 avec Eddie?
Plus de rigolade, de personnages et d’esprit. Moins de frime et d’argent. Aujourd’hui, les stars se cachent. À nos soirées, il y avait automatiquement Aznavour, Johnny, Elton John, Michel Berger au piano, Liza Minnelli au micro… Cette magie a disparu. Les réseaux sociaux sont passés par là… Je reste proche de Quincy Jones, même si désormais à 89 ans, il ne voyage plus chez nous. J’irai donc le voir à Los Angeles l’hiver prochain. En attendant, j’ai applaudi son protégé, Jacob Collier, tout récemment en concert.
Fière de n’avoir jamais succombé aux sirènes de la téléréalité?
On m’a proposé La Ferme, etc. La seule que j’ai acceptée c’est Star on Ice sur TF1 pour le côté sportif. J’étais entraînée pendant deux mois par Candeloro, mais il n’y a eu qu’un numéro et moi j’ai fini hospitalisée après une chute sur la tête! (rire)
Qui sont vos enfants?
Ils ont toujours été ma plus grande priorité dans la vie. Vincent, 21 ans, a fini ses études à UCL London et travaille dans une boîte d’énergies nouvelles, dont Jean-Louis Borloo est partenaire. Clara, 20 ans, plus artiste, rentre en 3e année à l’université de Westminster. J’entretiens toujours de bons rapports avec leur père [l’ex- “roi de la ferraille” et président du club de Valenciennes, Michel Coencas, NDLR] qui vient d’ailleurs de se marier avec une très jeune femme.
Quelle suite d’été?
Je m’occupe de la promotion du Domaine Peyrassol, dans le Var et également à Ibiza, où je suis traditionnellement en août. Je suis basée à Paris mais je viens d’acheter un petit pied-à-terre à Saint-Tropez, pour moi et mon fils, qui adore Saint-Tropez!
Caroline Barclay, ici photographiée avec Johnny, Eddie et… Adeline, en juillet 1991, durant une Soirée blanche dans la villa du Cap.
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