Contenu en partenariat avec LA BANQUE POSTALE
La transition économique est-elle l’ennemie du pouvoir d’achat ? Le slogan des Gilets jaunes – « Fin du monde, fin du mois, même combat » – a mis sur le devant de la scène la problématique, pour beaucoup, d’un nécessaire équilibre entre impératifs écologiques et dépenses maîtrisées. Dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, la question reste d’actualité. Oui, il est possible d’avoir un mode de consommation plus sobre, plus durable tout en faisant des économies… à condition de bien identifier ses besoins.
Alimentation et vêtements. Plusieurs applications et sites Internet s’attaquent au gaspillage. Too good to go propose d’acheter à moindre coût les surplus alimentaires du jour. Pour les commerçants (hôtels, restaurants, supermarchés…), c’est un bon moyen d’écouler les invendus. Les consommateurs, eux, voient baisser le prix de leur panier. Ce système aurait permis de sauver des millions de repas. Un geste pour la planète puisqu’un tiers de la nourriture produite dans le monde termine… à la poubelle.
L’application Hophopfood propose le même système, mais entre particuliers. Elle s’est également ouverte aux commerçants pour leur permettre de distribuer leurs invendus aux personnes en situation de précarité. L’enseigne est gagnante, puisqu’elle récupère 60 % de la valeur du produit en crédit d’impôt.
Ces solutions sont très utilisées par les étudiants comme Agathe, 24 ans, lancée dans un cursus en géographie et future enseignante. « Je regarde dès le matin sur Too good to go s’il y a des plats à récupérer pour le soir. C’est pratique puisque je ne peux pas me payer de restaurant », dit-elle.
Pour l’électroménager et l’habillement, les applications de vente entre particuliers telles Vinted ou Le Bon Coin sont aussi un précieux outil permettant de rapprocher écologie et économie. La jeune étudiante est, là aussi, cliente. Elle utilise « énormément » Vinted pour « acheter des vêtements de marque au tiers du prix ». Avec Too good to go, l’utilisation combinée des deux applications lui permet d’économiser « environ 100 euros par mois », estime-elle.
Logement et énergie. Si certains bâtiments n’étaient pas des passoires thermiques, leurs habitants bénéficieraient d’un bien meilleur pouvoir d’achat. « Il n’y a pas de solution instantanée, modère l’enseignant en Finance durable à l’université Paris Dauphine, Laurent Lascols. Pour gagner du pouvoir d’achat, il faut un mode de consommation sobre et investir ! Mais si vous faites un placement durable, il faut être conscient qu’il sera performant… à terme. » Dans ce domaine, le gouvernement a multiplié les aides coups de pouce telles que Maprimerénov, l’écoprêt à taux zéro, ou encore le chèque énergie…
Antoine, 28 ans, locataire d’un T2 énergivore de 45 m2 à Montreuil (Seine-Saint-Denis), espère ainsi que la rénovation et l’isolation des murs extérieurs entreprises par son propriétaire lui permettront de faire « baisser la facture ». Montant de cette économie sur l’électricité ? « Près de 25 %, soit près de 400 euros par an », analyse-t-il.
Transports. Le prix d’achat du tout électrique reste souvent élevé, mais les économies réalisées par la suite donnent à réfléchir. Arthur, 57 ans, Parisien et employé de la restauration en petite couronne, a franchi le cap au début de l’année avec un SUV Volkswagen ID. 4 : « En cumulant l’aide de l’Etat de 6000 euros et une ristourne de 5 % puisque je suis un ancien client, je l’ai acheté autour de 31 000 euros. » Depuis le mois de février, en avalant 4 200 km de route « avec une conduite souple », il a dépensé environ 337 euros en électricité.
« L’opération est très rentable », sourit celui qui peut également se garer gratuitement dans plusieurs villes, dont Paris. Son vendeur, Alexandre Sahinoglu, expert produit pour Volkswagen dans la capitale, l’assure : « Avec l’augmentation du prix de l’essence, le coût du stationnement, mieux vaut passer au tout électrique. D’autant que les aides sont considérables et se cumulent. Certaines villes, comme Drancy (Seine-Saint-Denis), offrent par exemple 1500 euros. »
L’expert de la marque pense aussi aux plus petits budgets : « Je conseille la e-Up!, notre petite citadine électrique, un équivalent de la Fiat 500 ou Renault Twingo ». Elle débute à 26 400 euros mais peut tomber à 19 600 euros « si le client cumule le bonus écologique de 6000 euros, pour tout achat d’une voiture électrique, avec la prime de 2 500 euros à la conversion pour les diesels immatriculés avant le 1 er janvier 2011 et les voitures thermiques immatriculées avant le 1er janvier 2006.
En partenariat avec LA BANQUE POSTALE
En partenariat avec LA BANQUE POSTALE
En partenariat avec LA BANQUE POSTALE
En partenariat avec LA BANQUE POSTALE
En partenariat avec LA BANQUE POSTALE
En partenariat avec LA BANQUE POSTALE
En partenariat avec LA BANQUE POSTALE
En partenariat avec LA BANQUE POSTALE
Le Parisien Le Guide
Offres d’emploi
Codes promo
Services
Profitez des avantages de l’offre numérique
© Le Parisien

source

Catégorisé: