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Plusieurs baigneurs se sont plaints de morsures désagréables, et parfois sanguinolentes, ces dernières semaines.
Des poissons mordeurs de mollets. Le phénomène, signalé ces dernières semaines sur la Côte d’Azur, par plusieurs baigneurs et relayé par les médias locaux, pouvait laisser songeur. N’empêche, à Saint-Raphaël, quatre nageurs ont ainsi fait état de morsures sur les pieds ou les jambes, avec parfois des écoulements de sang, a indiqué Nice Matin. Les victimes ont décrit une attaque « vive » et « furtive ».

Mais les traces des morsures laissaient planer le doute. De suite, les spécialistes ont écarté la vive ou la méduse, qui font des marques bien repérables. Certains ont pensé au sar commun, un poisson de Méditerranée, censé être inoffensif pourtant. Tandis que d’autres ont émis l’hypothèse d’un baliste, un poisson agressif à la mâchoire acérée, qui dresse ses épines dorsales lorsqu’il se sent en danger ou quand il est période de reproduction.
Pour finir, ce sont les journalistes du Midi Libre qui ont réussi à résoudre cette énigme, grâce à des photos des morsures envoyées à la rédaction. Il s’agit bien d’un baliste commun, de son petit nom scientifique le Balistes capriscus. Conservateur du Biodiversarium, Pascal Romans explique que le baliste est une espèce méditerranéenne non invasive : « c’est un poisson très curieux qui n’a peur de rien. Il est assez intelligent. Quand il a faim, il peut devenir agressif pour défendre son territoire. »


Le baliste peut mesurer jusqu’à 60 cm, sa taille moyenne étant plutôt de 30 à 45 cm. Sa bouche étroite bordée de grosses lèvres est garnie de dents très solides qui lui permettent de casser les coquilles de mollusques ou les carapaces de crabes.
Mais pourquoi s’est-il mis à mordre les baigneurs ? D’après le spécialiste, le poisson pourrait être en période de reproduction. « Et si l’eau est plus chaude, son métabolisme augmente et il doit se nourrir davantage ». La solution si vous en croisez un ? S’écarter, et lui laisser le passage, recommande l’océanologue. Ce poisson est « très individuel, familier… et caractériel ! »
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