L’entreprise aveyronnaise, spécialisée dans la santé animale, prendra part au Sommet de l’élevage de Cournon qui se tiendra du 4 au 7 octobre.
Ironie de l’histoire, c’est la pandémie du Covid-19 qui a mis en lumière le travail d’Aveyron Labo basé dans la zone de Bel Air à Rodez grâce à sa réactivité et sa capacité à réaliser jusqu’à 120 000 analyses par jour en 2020. Un coup de projecteur qui ne doit pas faire oublier la mission première de l’entreprise Ruthénoise, à savoir la santé animale. "Collectivités, industriels, agro-alimentaires, abattoirs, privés, organismes publics, vétérinaires, nous travaillons pour plus de 80 départements", avance Brigitte Mazars, présidente d’Aveyron Labo.
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De fait, l’entreprise aveyronnaise à la pointe de l’analyse médicale et de la recherche, se retrouve au milieu de groupements d’éleveurs, d’entreprises de machines agricoles ou encore d’engrais, depuis six ans, au Sommet de l’élevage de Cournon. Celui-ci se déroulera du 4 au 7 octobre autour de 2 000 animaux de haute valeur génétique et parmi 1 500 exposants spécialisés. « C’est surtout important pour le relationnel. La proximité est notre force. On parle affaire, on se fait de nouveaux clients. Cela permet aussi d’être au courant des nouvelles réglementations, des tendances pour savoir ce qui se fait car la recherche est constante », résume Patricia Artus, directrice commerciale, qui tient un stand avec une délégation à Cournon. C’est aussi l’occasion de présenter ses nouveautés. En particulier, sur le volet de la génomique développé en 2014.
1913, première trace d’un laboratoire en Aveyron.
1967, le conseil général finance la reconstruction du laboratoire des services vétérinaires pour offrir un appui technique à l’agriculture.
1993, démarche qualité avec l’accréditation Cofrac.
2006, passage en société d’économie mixte.
2013, transformation en groupement d’intérêt public.
110 salariés.
1,40 M€ d’aides du Département par an.
Plus de 800 000 échantillons et plus d’1 million d’analyses par an.
35 000 clients en France et à l’étranger.
4 activités : santé animale (+ de 60 %), génomique, agro-alimentaire, eaux et environnement.
Aveyron Labo s’appuie ainsi sur deux unités de recherches et de développement en chimie et génétique. « Cela permet de s’ouvrir au marché national et international car nous sommes quatre cinq labos en France à la proposer. Nos analyses de filiation et nos recherches d’anomalies génétiques permettent de répondre aux besoins, d’être réactif et d’être un facilitateur car la génétique permet l’adaptation », précise Brigitte Mazars.
Parmi les nouveautés présentées au prochain Sommet de l’élevage, une puce qui permet d’obtenir 60 000 informations génétiques par simple prise de sang. "C’est très avancé en bovin et cela se développe sur la sélection des ovins », glisse Roland Brugidou, directeur général qui révèle que seulement deux laboratoires en France sont équipés de cette innovation. Et d’ajouter : "Il faut sans cesse réfléchir à ce qu’on peut faire, innover, car la concurrence est très forte".
Dans sa course vitale à l’efficacité, Aveyron Labo mise sur sa proximité avec la mise en place d’un service client depuis deux ans soit l’équivalent d’un service après-vente, et de sa réactivité pour se développer, y compris sur des marchés de niche. À l’image de la génomique sur le cheval qui permet de donner une orientation sur la couleur du cheval (!) depuis décembre dernier.
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