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Décès d’Elizabeth II
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Après la mort de sa mère, Charles ne va pas seulement hériter de son titre, mais aussi de sa fortune. Si cette dernière est minime par rapport à d’autres souverains dans le monde, elle n’en reste pas moins conséquente. Tour d’horizon.
Les joyaux de la Couronne valent près de 3,5 milliards d’euros. Photo Sipa/Shutterstock/Nils JORGENSEN
Elle laisse derrière un trône, mais aussi un sacré pactole. La reine Elizabeth II, morte jeudi à l’âge de 96 ans, était à la tête d’une fortune personnelle de 370 millions de livres en 2022, selon le Sunday Times. Une grande partie de son patrimoine va revenir à son fils aîné, celui que l’on nomme désormais le roi Charles III.
Si la reine Elizabeth II jouissait d’un mode de vie extrêmement confortable, elle était loin d’être l’une des personnes les plus riches du Royaume-Uni. Elle ne figure même pas dans la liste des 250 plus grandes fortunes du pays établie en 2022 par le Sunday Times. 12e monarque le plus riche au monde, selon le magazine Forbes, la souveraine avait une fortune personnelle nettement inférieure à celle du roi de Thaïlande Maha Vajiralongkorn (plus de 40 milliards d’euros), du sultan de Brunei Hassanal Bolkiah (28 milliards) ou encore du roi Salmane d’Arabie saoudite (18 milliards).
Reste, qu’avec sa mort, de nombreux biens vont être légués à Charles. Petit florilège :
Le nouveau roi va d’abord hériter des propriétés de la monarque. Si le palais de Buckingham, résidence royale londonienne, et le château de Windsor, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de la capitale, appartiennent à l’Etat, le château de Balmoral, villégiature d’été de la famille royale évalué à 115 millions d’euros, et la résidence de Sandringham, évaluée à 58 millions d’euros, reviennent à Charles.
Ce dernier va aussi pouvoir bénéficier de la « privy purse » (bourse privée en français), autrement dit des revenus privés de la reine. Ils proviennent des recettes de quelque 650 millions de livres d’actifs (terrains agricoles, titres financiers, biens immobiliers, etc.) du Duché de Lancaster, propriété de la royauté depuis le Moyen-Age. Ces revenus, privés, atteignaient environ 24 millions de livres pour la dernière année fiscale et sont taxés du moment qu’ils ne sont pas utilisés pour des tâches officielles.
En tant que monarque, Charles III va avoir le droit à la « sovereign grant ». Cette allocation annuelle du Trésor public est fixée à 15% des revenus du patrimoine de la Couronne, appelé le « Crown Estate », qui comprend du foncier mais aussi un parc colossal d’éoliennes, entre autres, et dont les recettes sont restituées au Trésor public depuis un acte de loi de 1760.
En 2021-2022, la « sovereign grant » atteignait 86,3 millions de livres (près de 100 millions d’euros), en tenant compte d’une rallonge substantielle pour la rénovation de Buckingham Palace accordée pour dix ans (40 millions d’euros rien que pour 2021-2022). L’allocation permet de financer les dépenses liées aux activités officielles de représentation du souverain ou des membres de sa famille, notamment le salaire des personnels, l’entretien et le ménage des palais, les voyages officiels ainsi que des réceptions.
Outre son patrimoine immobilier considérable, Elizabeth II possédait aussi un important portefeuille d’actions et une collection royale de timbres, dont la valeur est estimée à 100 millions de livres selon la « Rich List 2021 » du Sunday Times. L’écurie personnelle de la reine lui aurait par ailleurs rapporté plus de 7 millions de livres (8 millions d’euros) au fil des ans.
Les célèbres joyaux de la Couronne, évalués à quelque 3 milliards de livres (près de 3,5 milliards d’euros), appartenaient symboliquement à la reine et seront donc automatiquement transmis à son fils. Charles devrait aussi recevoir une partie du patrimoine (34,6 millions d’euros) laissé par le disparu prince Philip à son épouse.
En revanche, il a perdu le Duché de Cornouailles, qui revient automatiquement au fils aîné du monarque, le prince William. Ce dernier génère environ 21 millions de livres par an (24 millions d’euros). Charles III dispose déjà d’une fortune personnelle estimée à 100 millions de dollars (99 millions d’euros) par le site celebritynetworth.com. Et l’essentiel de la richesse de la reine lui sera transmis sans droit de succession.
De l’argent dans des paradix fiscaux ?
En 2017, la fortune de la reine s’est retrouvée éclaboussée par le scandale des Paradise Papers, une enquête sur les pratiques d’optimisation fiscale à grande échelle chez les puissants et les célébrités. Ces révélations du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) affirmaient qu’Elizabeth II disposait, via le Duché de Lancaster, d’une dizaine de millions de livres sterling d’avoirs dans des fonds aux Iles Caïmans et aux Bermudes, des territoires d’outre-mer du Royaume-Uni assimilés à des paradis fiscaux.
Cette exemption, qui remonte à 1993, est censée éviter que, si plusieurs monarques venaient à mourir à quelques années d’intervalle, le patrimoine du roi ou de la reine ne se volatilise, en étant réduit de 40% à chaque héritage. Ce privilège est réservé aux transmissions entre un souverain et son successeur. Si, dans son testament, la reine a légué des biens ou de l’argent à d’autres proches, ces derniers seront taxés.
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Vous pouvez rendre hommage au défunt sur sa page commémorative sur le site Libra Memoria et présenter vos condoléances à ses proches en témoignant votre sympathie.
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