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Une prestigieuse villa d’architecte de 400 m² habitables en vente dans le 16ème arrondissement
Les acquéreurs de biens haut de gamme, n’hésitent plus à sortir de leur zone de confort géographique, pour aller s’encanailler dans les arrondissements périphériques de la capitale. Ambiance de village, espace, verdure : les priorités ont changé depuis la crise sanitaire.
Pendant des décennies, point de salut hors des arrondissements centraux et ouest de la capitale pour une clientèle aisée en quête de biens haut de gamme, voire luxueux. Mais, selon la dernière étude du réseau immobilier Barnes spécialiste de l’immobilier de prestige, les ventes haut de gamme s’étendent désormais aux 20 arrondissements de la capitale. Les demandes diffèrent, bien sûr, selon les secteurs concernés.
Un marché schizophrène ou presque… Avec, d’un côté, les arrondissements traditionnellement les plus prisés, comme le VIe, VIIe ou le VIIIe, qui restent des valeurs sûres dans leur globalité. Et de l’autre, les nouveaux quartiers en vogue, par exemple dans le XIXe ou le XXe, reposant sur des îlots bien délimités à une rue ou un square près. «Tant pour la clientèle française qu’internationale, il s’agit d’une nouvelle manière de concevoir l’achat immobilier à Paris, selon une démarche plus personnelle qui se rapproche du sur-mesure », souligne Richard Tzipine, directeur général de Barnes. Avant d’ajouter « : la transformation des conditions de circulation et l’abandon du « tout voiture » ne sont pas étrangers à ce phénomène. Les acheteurs raisonnent, aujourd’hui, en temps de trajet et s’aperçoivent qu’en 20 minutes de bus, de métro ou de vélo, ils peuvent traverser Paris. Cela élargit sensiblement leur champ de vision ».
Proche du très prisé Marais mais nécessitant des budgets moindres, le quartier de la place de la Bastille est l’un des grands vainqueurs du déplacement du centre de gravité immobilier. « Il séduit une nouvelle génération d’acheteurs, souvent artistes, designers ou créateurs à la recherche d’authenticité et de simplicité dans leur vie quotidienne », explique Sébastien Mouton qui dirige Barnes Paris est. « Cette clientèle souhaite découvrir des enseignes indépendantes et des bistrots à l’ancienne, plus que des marques que l’on peut trouver partout ailleurs », complète-t-il. Les acquéreurs peuvent, notamment, dénicher des appartements avec de grandes terrasses aux derniers étages d’immeubles des années 70, ce qui est rare dans la capitale.
Atypique, le Xe arrondissement compte de nombreux micro quartiers bourgeois à la limite du IXe et autour du canal Saint-Martin. La clientèle y est, globalement, la même que dans les VIIIe et IXe arrondissements, avec des acheteurs fortunés disposés à débourser jusqu’à 15 000 €/m² pour des biens de caractère. Le décor est, en revanche, sensiblement moins feutré au nord de l’arrondissement, autour de la gare de l’Est, du boulevard de Magenta et de la place Stalingrad. Mais il est apprécié d’acquéreurs à la recherche de biens de caractère à des prix -encore- raisonnables. « Alors que le reste de Paris est souvent devenu inabordable financièrement pour les primo-accédants, même dotés de revenus et d’apports confortables, ces quartiers comptent de sublimes appartements dans des immeubles haussmanniens ou Art Déco à des prix compris entre 9 000 et 10 000 euros/m² », explique Sophie Neama, directrice de Barnes Paris Xe/XIXe. Plus surprenant, les abords de la gare du Nord sont appréciés par une clientèle d’affaires d’Europe du nord en quête d’un pied-à-terre jugé moins impersonnel qu’une chambre d’hôtel.
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Le XIXe, notoirement connu pour être l’arrondissement le moins cher de la capitale, a repris des couleurs avec les différents confinements. Ses vastes avenues arborées, ses parcs, ses appartements avec terrasses et ses nombreuses maisons nichées au cœur de micro quartiers tels que la Campagne à Paris, la Butte Bergeyre ou La Mouzaïa ont su conquérir le cœur d’une nouvelle catégorie d’acheteurs. Une maison avec un petit extérieur ou un appartement avec une grande terrasse panoramique se négocient autour de 2 millions d’euros ; il faut budgéter encore un million supplémentaire pour les biens d’exception. Cet engouement ne s’est pas étendu à la clientèle étrangère…pour le moment du moins !
« Il est assez nouveau que les familles à la recherche de mètres carrés supplémentaires envisagent sans hésiter de se diriger vers le XIIIe ou le XIVe pour y dénicher des biens atypiques, des maisons ou des ateliers d’artistes », constate Julien Meguidech, directeur de Barnes Panthéon. Le quartier des Gobelins ou celui de Port-Royal sont, ainsi, devenus en quelques années un marché de report naturel pour des Parisiens qui n’auraient, auparavant, jamais songé à quitter les abords du Luxembourg ou Panthéon. À, toutefois, une condition : rester à 20 ou 25 minutes des établissements prives du VIe arrondissement ; parmi les plus connus Stan’ (Stanislas) et la sélecte École Alsacienne… « Il ne s’agit aucunement d’un achat immobilier par dépit mais d’un choix de leur part, d’une nouvelle manière de concevoir la vie à Paris, peut-être de manière plus pragmatique. Dans ce contexte, les déplacements en voiture sont abandonnés au profit des circulations douces set des transports en commun », analyse Julien Meguidech. Cette tendance ne concerne pas, là aussi, la clientèle étrangère, encore très attachée aux quartiers et aux arrondissements plus traditionnels.
Malgré cet engouement récent, et sans doute pérenne, pour les quartiers périphériques, les arrondissements centraux et de l’ouest continuent de concentrer la majorité des ventes de prestige, au delà de 3 millions d’euros. Elles ont connu une forte accélération entre 2020 et 2021 : + 67 %. Le phénomène s’est accentué en 2022, avec davantage de transactions au 1er semestre que durant toute l’année 2021 ! Leur prix moyen augmente aussi très significativement, tant en valeur absolue – 5,01 millions d’euros en 2020, puis 5,27 millions en 2021 et 5,47 millions au 1 er semestre 2022 – qu’en prix au mètre carré. Celui-ci passe la barre des 20 000 euros en 2022, à 21 087 euros/m².
Une prestigieuse villa d’architecte de 400 m² habitables en vente dans le 16ème arrondissement
Cette tendance pourrait se poursuivre. D’ailleurs, la barre symbolique des 40 000 euros/m² a été franchie à plusieurs reprises depuis 2020 par BARNES. Comme, par exemple, avec cette maison de 413 m² rue de Grenelle vendue 41 162 euros/m² au 1er semestre 2022 ou, rive droite, cet appartement de 280 m² dans le VIIIe
arrondissement, vendu 46 429 euros/m² en 2021. Des ventes approchant, voire dépassant, les 50 000 euros/m² sont prévisibles d’ici la fin de l’année prochaine.
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EN IMAGES : à Paris, l’immobilier haut de gamme est maintenant présent dans les 20 arrondissements
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