Quelques semaines après avoir renoncé à briguer la présidence, l’ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi s’apprête à lancer une « université de la liberté », selon la presse transalpine. Elle sera destinée à former les futurs leaders de son parti, Forza Italia.
L’information a été dévoilée ce week-end par le quotidien transalpin La Repubblica , et repérée de ce côté des Alpes par Courrier International : en Italie, l’ancien chef de gouvernement Silvio Berlusconi va lancer son université. Elle sera baptisée « université de la liberté », ou « universitas libertatis » en version originale. Selon La Repubblica, le site web du cursus affiche la mention « bientôt disponible ». Ne manque plus que l’annonce officielle. Cette université n’en sera pas une au sens légal du terme, la plupart des cours se dérouleront en ligne et une attestation sera délivrée plutôt qu’un diplôme.

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L’objectif : former les futurs leaders italiens, et en particulier renouveler le vivier de Forza Italia, le parti de centre-droit de Silvio Berlusconi. « Le but est de fournir une formation à la future génération de politiciens, ce que les politiques ne font plus », commente l’ancien ministre Mario Baccini, cité par le Times . Lui-même enseignera la finance.

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Trois fois chef de gouvernement entre 1994 et 2011, Silvio Berlusconi fera partie des intervenants. C’est d’ailleurs dans l’une de ses luxueuses propriétés – la Villa Gernetto en Lombardie – que l’année universitaire s’ouvrira. Les autres enseignants seront des professeurs, des avocats, des juristes, des managers, mais aussi… deux psychologues sexologues. L’une d’elles, Sara Negrosini, explique à La Repubblica que ses « deux cours porteront sur le corps dans la communication publique et sur l’art de la communication en politique ».

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Ce cours n’a pas manqué de faire sourire les observateurs. Cette université va « sexiser la politique », titre par exemple le Times, et « introduit le bunga bunga dans la politique », s’amuse The Australian. Une référence aux soirées « bunga bunga » de l’ancien Premier ministre, des orgies organisées avec des prostituées dans ses villas.
À 85 ans, Silvio Berlusconi a été hospitalisé huit jours fin janvier, au départ pour des examens de routine, puis pour une infection. Un peu auparavant, il avait renoncé à briguer la présidence du pays, faute de réunir une majorité suffisante. Pour l’ancien Premier ministre, qui multiplie les séjours à l’hôpital depuis quelques années, ouvrir une université est un vieux rêve, rappelle La Repubblica. En 2007, poursuit le journal, « il avait même annoncé que Vladimir Poutine ferait partie du corps enseignant ».

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