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Jean-Noël Jeanneney, en bon héritier de la dynastie ministérielle haut-saônoise incarnée par son grand-père, Jules, puis son père, Jean-Marcel, a entrepris de publier ses mémoires. Œuvre au long cours tant son parcours au service de la République fut riche et varié. Le second tome de « Le Rocher de Süsten » (éditions du Seuil, 428 pages, 25 €), après ses années initiatiques familiales, estudiantines, politiques et professionnelles déjà relatées dans l’opus précédent, s’attache à retracer la période 1982-1991 qui le vit notamment président de Radio France puis « chef d’orchestre » des cérémonies du Bicentenaire de la Révolution, lorsqu’il en avait repris le flambeau après le décès d’Edgar Faure.
À l’heure où l’avenir de l’audiovisuel public en inquiète certains, après la suppression de la redevance sous couvert de sauvegarde du pouvoir d’achat, les pages que consacre Jean-Noël Jeanneney à la « Maison ronde » en illustre l’importance stratégique pour les pouvoirs en place et l’indispensable indépendance dont doit faire montre celui ou celle qui se retrouve à sa tête. L’exercice semble relever de l’équilibrisme, mâtiné d’une dose de diplomatie, tant il faut tenir compte, à l’extérieur, des rivalités entre majorité et oppositions et querelles gouvernementales intestines et, à l’intérieur, des revendications syndicales et des ego exacerbés des stars de l’antenne. S’il a dû naviguer au plus fin entre ces vents contraires, Jean-Noël Jeanneney, que nul n’attendait finalement à cette présidence, a su en prendre la mesure et mener à bien l’ouverture de la bande FM aux radios privées, l’une des mesures phares du programme socialiste porté par François Mitterrand.
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Esprit libre, celui qui est aussi professeur émérite des universités nous peint avec amusement, lucidité et un salutaire recul les portraits des acteurs, inconnus ou célèbres, de cette saga médiatique. Il en éclaire les coulisses, démasque les imposteurs davantage préoccupés par l’évolution de leur carrière que par ce bien collectif qu’est l’information rigoureuse. En « dézoomant », pour reprendre l’affreuse expression désormais à la mode dans le milieu, le lecteur redécouvre au fil des pages les « années Mitterrand », si proches et lointaines à la fois, des utopies et belles intentions du départ au réalisme et au pragmatisme souvent contestés de l’arrivée. Un témoignage précieux.

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