l’essentiel Un accord est signé entre la clinique de Gascogne, l'hôpital d'Auch et la Reviscolada, centre de rééducation fonctionnelle situé à Montégut. Les trois établissements vont coopérer pour maintenir l’offre de soins sous l’égide de l’ARS.
L’ambiance est détendue, dans la grande salle Etigny de la préfecture, ce jeudi après-midi. Sous l’œil vigilant de l’ARS, dont le directeur général Didier Jaffre a fait le déplacement, la direction de l’hôpital d’Auch, de la clinique de Gascogne et de la Reviscolada, le centre de rééducation de Montégut signent une lettre d’intention, premier pas vers une coopération entre les établissements de santé. À leurs côtés, les médecins qui président les deux CME, commission médicale d’établissement, ont le sourire aussi.
Après des mois de valse-hésitation dans la douleur, les principaux acteurs de la santé à Auch se sont mis d’accord. « C’est le début d’une belle aventure pour Auch, dit le directeur de l’ARS, qui va passer par plusieurs phases et s’achever par l’ouverture du futur hôpital », à l’horizon 2028. En attendant, il va falloir répartir les activités médicales. La clinique de Gascogne va poursuivre, comme nous l’annoncions, ses activités sur site pendant le 1er semestre 2023, à mesure que seront mis en place des blocs chirurgicaux temporaires à la Reviscolada. Un délai qui dépendra en partie des décisions du tribunal de commerce, et qui sera mis à profit à l’hôpital pour s’organiser pour accueillir de nouvelles activités.
Quelles activités ? « Maintenant que le protocole est signé, il faut définir les modalités pratico-pratiques, admet Didier Jaffre. Les directions vont s’y employer avec le corps médical. » L’urologie et l’orthopédie devraient être installées à la Reviscolada. Sur ce site, l’arrivée de la chirurgie « s’intègre dans une offre future complète autour des soins médicaux, selon Didier Jaffre. On ne bâtit pas quelque chose de transitoire pour que ça disparaisse : on est dans la perspective d’une nouvelle offre un peu innovante. »

La clinique de Gascogne a été placée sous redressement judiciaire l'été dernier.
La clinique de Gascogne a été placée sous redressement judiciaire l'été dernier. DDM – ARCHIVES NEDIR DEBBICHE

Cette signature, ce jeudi, vise aussi à fixer le corps médical le temps que le futur hôpital sorte de terre. Hors de question de voir partir les compétences médicales. Répondre aux besoins de la population est la priorité, et sur ce point, l’ARS ne regarde pas si c’est le privé ou le public qui s’occupe du patient. En cela, elle rencontre l’adhésion des médecins de la clinique comme de l’hôpital.
Conscient de l’opposition à laquelle il fait face, le Dr Lange, directeur de la Reviscolada, assume en bloc. « On est là au service du patient. L’exemple de notre coopération amènera le changement de point de vue. » Sylvie Lacarrière, la directrice de l’hôpital, annonce la poursuite des conventions signées avec la clinique avec la Reviscolada pour la sécurité des soins. La réflexion sur le parcours des soins avec les deux autres acteurs sera prolongée dans la perspective du futur hôpital. « Nous souhaitons que ce futur hôpital développe une offre de soins la plus globale et la plus complète possible, en offrant le choix public ou privé au patient. »
Les discussions ne sont pas terminées. Mais cette fois, tout le monde tire dans le même sens.
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Quand il faut 15 jours en Chine pour construire un hôpital et qu'à Auch il va falloir 6 ans c'est incompréhensible pauvre de nous. Je souhaiterais que mon commentaire soit publié car déjà envoyé et pas vu de trace
Quand on voit qu'en Chine ils construisent un grand hôpital et que pour celui du Gers il faut 6 ans c'est incroyable pauvre de nous de l'eau va couler sous les ponts.
La chine en exemple, fallait oser.
Enfin la raison semble prendre le dessus…

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