l’essentiel Pour que Graulhet retrouve son lustre d’antan, il faut former le personnel en mesure de relever un défi impensable : faire de Graulhet la capitale française du cuir.
24 apprentis âgés de 20 à 58 ans, en grande majorité des femmes, se forment aux métiers de la confection de vêtements en cuir pour les grandes maisons de luxe depuis le mois d’avril. Un sacré challenge porté par Delphine Monnet Meilher, gérante d’une PME familiale française, implantée depuis bientôt 10 ans à Paris.
Cette entreprise travaille pour les plus grands : LVMH leader mondial du luxe et Kering. Vuitton, Kenzo, Balenciaga, Courrèges, Gucci, appartiennent notamment à ces deux groupes.
Cette cheffe d’entreprise à de la suite dans ses idées et une volonté farouche de réussir cette implantation en terre tarnaise. « Il y a bien longtemps, dit-elle avec un sourire malicieux, j’étais stagiaire dans une tannerie de Briatexte. Depuis lors, je rêve de m’installer ici. Mon ambition est de créer une dynamique sur ce territoire. Le savoir-faire tarnais en matière de mégisserie, de tannerie est un atout de première importance. Ici, ce que l’on vise c’est l’excellence ».
Jeudi, entourée par les partenaires : la Région, Pôle Emploi, la mairie et l’Institut Français du Textile et de l’Habillement (IFTH), elle a fait un point d’étape de cette formation qui s’achèvera le 10 novembre.
« Je me félicite qu’il n’y ait eu jusqu’à présent aucune défection chez les stagiaires. Cela montre l’intérêt qu’ils portent à cette formation ». Une satisfaction aussi pour Loredama Levecque, conseillère à Pôle Emploi : « Nous avons identifié 24 personnes demandeurs d’emploi grâce à la méthode de recrutement par simulation (MRS). Elle permet d’élargir les recherches de candidats en privilégiant le repérage des capacités nécessaires au poste de travail proposé. Elle sort des critères habituels de recrutement que sont l’expérience et le diplôme ».
Christophe Marais, responsable formation à l’IFTH insiste sur la belle dynamique de groupe qui est née entre les stagiaires depuis le printemps : « Une entité est en train d’exister ». À ses côtés, Sylvie Baux, une des trois formatrices, ajoute : « Je ressens chez eux la fierté d’apprendre un métier qui existait sur ce bassin de vie il y a plus de 20 ans et qui va renaître ».
Pour Donald Potard, conseiller technique de l’opération cette fierté s’explique : « Même si les métiers ont disparu, l’histoire, elle, n’a pas disparu. Et puis, travailler dans l’industrie du luxe, c’est de l’émotion ».
L’expertise, l’expérience et sa fine connaissance des grands groupes de l’industrie du luxe de cet ancien PDG, à la tête pendant 25 ans du Groupe Jean Paul Gaultier représentent une plus value indiscutable. À partir de lundi, l’équipe parisienne de l’Atelier Cuir sera pendant 15 jours à Graulhet pour travailler aux côtés des apprentis. Ils transmettront leur savoir-faire à leurs futurs collègues tarnais.
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C'est une excellent chose
Puisse cette jeune chef d'entreprise et les salariés éviter d'être attaqués par les termites cgt
Un grand merci à cette personne, oui Graulhet doit exister et retrouver sa place dans cette industrie, la ville a tous les atouts sauf les axes de communication. Le maire semble avoir pris la mesure de ce défi. Il faut convaincre son ami "dents Blanches" président du conseil départemental de relier correctement Graulhet à la bretelle autoroutière . l'axe Graulhet Gaillac malgré un plan d'investissement mal cincu est toujours aussi pourrie sans zone de dépassement.
ben, on ne peut que leur dire "bon courage" !!!…………….il va leur en falloir un sacré paquet…….!!!!!

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