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Sports
Guy Stephan : “Dix ans après, je pense encore à…

Par Fabrice LAMPERTI
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Adjoint de Didier Deschamps depuis 2009, Guy Stephan revient à Marseille et au Vélodrome, à l’occasion du match amical de l’équipe de France contre la Côte d’Ivoire, vendredi soir (21h15) dans l’enceinte du boulevard Michelet. L’occasion de revenir avec lui sur ses trois années olympiennes, faites de hauts et de bas.
Ce retour à Marseille reste-t-il particulier pour vous ?
Guy Stephan :
Oui. Parce que cette période, de 2009 à 2012, est bien ancrée dans ma mémoire. Je retiens surtout les très bons moments qu’on a pu avoir tous ensemble : le titre de champion, les coupes de la Ligue, les Trophées des champions, le parcours en Ligue des champions… Je retiens aussi les émotions vécues, la relation particulière avec le public. C’est très formateur et très riche. Dix ans après, j’y pense encore.
Vous avez récemment assisté à OM-Monaco…
Je suis retourné au Vélodrome depuis 2012. Je me souviens de la demi-finale France-Allemagne à l’Euro. Pfff… On a été porté vers la victoire face à une grande nation européenne par un super public. Ça s’est moins bien passé trois jours plus tard (défaite en finale contre le Portugal, ndlr). En tout cas, pour l’équipe de France, cette demi-finale reste un excellent souvenir. Ce soir-là, il y a eu une véritable communion.

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Quel est votre meilleur souvenir de vos trois années marseillaises ?
Le titre en 2010 et le match contre Rennes. En plus, je suis breton (sourire)… Cette rencontre a été l’aboutissement d’une saison où on a connu beaucoup de retard à un moment, notamment à la trève. Je me souviens d’un déplacement à Boulogne que l’on avait fait à moitié en bus à cause de ce fameux nuage (*) et ce penalty de (Taye) Taiwo en fin de match. Ce qui m’avait marqué, c’est qu’on avait dû faire cinq matches en quatorze jours à un moment donné ; on avait pris plus de points que de jours (15). Dont ce fameux match. Et on avait réussi à refaire notre retard. On avait d’abord gagné la coupe de la Ligue qui a amené beaucoup d’énergies, de forces, de positif dans le club et autour de celui-ci.
Votre souvenir le plus douloureux ?
Probablement les derniers mois. Manifestement il y avait un peu d’usure. On était moins bien classé.
(*) L’éruption d’un volcan islandais avait provoqué un important nuage de cendres sur toute l’Europe, ce qui avait perturbé le trafic aérien.

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