Ce n’est pas encore pour demain mais c’est un premier pas. Ce vendredi, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, annoncent qu’une zone au large de l’île d’Oléron a été choisie pour un projet éolien offshore.
#Oléron Le projet éolien en mer sera installé hors du parc naturel marin et dans la zone la + éloignée possible de la côte. Cette décision, nous l’avons prise en écoutant les 15000 participants au débat public. Merci au député @cplassard. Place désormais à ce défi technologique ! pic.twitter.com/zlz53dCeve
L’endroit se situe à 35 km des côtes, « hors du parc naturel marin » de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis, assure Agnès Pannier-Runacher sur Twitter, qui précise qu’il s’agit de la « zone la plus éloignée possible ».
Cette annonce intervient après cinq mois de débat public sur le sujet, qui ont compté « 15 000 participants », détaille la ministre. Une plateforme avait été mise en place pour accueillir des questions et avis. Ils avaient donné lieu à un « bilan de la Commission nationale du débat public ». Les scénarios visant à installer les éoliennes entre 10 et 30 km du littoral avaient notamment été rejetés par les participants. « Les critiques ont été entendues et l’installation du parc est maintenant prévue à une quarantaine de kilomètres de la côte d’Oléron », se félicite Alain Daubigné, correspondant du collectif Nemo (Non à l’éolien marin à Oléron) qui regroupe plusieurs associations mobilisées contre la première version du projet.
« Il est maintenant loin de la zone protégée du parc naturel marin et respecte les zones de pêche, ainsi que les couloirs de migration des oiseaux. » Le projet va maintenant rentrer dans une nouvelle phase. « Des études techniques vont être menées qui permettront de voir si on est en mesure d’éloigner l’éolien des côtes, ce qui faciliterait son acceptabilité par les populations », précise Christophe Plassard, député Horizons de Charente-Maritime, satisfait que l’Etat ait fait « évoluer son projet en tenant compte des remarques ».
Le parc, dont la mise en service est prévue pour « le début des années 2030 », sera d’une capacité d’environ 1 000 MW, précise un communiqué du gouvernement. Il pourra encore être renforcé plus tard avec un parc de la même capacité de production, qui pourra être installé plus au large. « Au total », lorsque ces deux parcs seront fonctionnels, « ils permettront de produire un volume d’électricité équivalent à la consommation d’1,6 million d’habitants », soit le double de la population de la Charente-Maritime, département où il sera installé.
En France, un seul parc éolien offshore est en activité, celui de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) qui a produit, en juin, « les premiers mégawattheures (MW) issus de l’éolien en mer français », selon le communiqué d’EDF Renouvelables qui pilote ce site conjointement avec le canadien Enbridge. 27 engins sur les 80 prévus sont déjà installés. Le parc sera totalement opérationnel d’ici la fin de l’année.
Sept parcs éoliens posés — Saint-Nazaire, Fécamp, île d’Yeu et Noirmoutier (Vendée), Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Dieppe-Le Tréport et Dunkerque (Nord) — doivent être mis en service entre 2022 et 2027.
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