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Les risques de correction des prix sur le marché immobilier ont augmenté. Depuis que la Banque nationale suisse (BNS) a mis fin à ses taux négatifs et commencé un resserrement progressif de sa politique monétaire, la pression s’est accrue sur ce marché.
Le changement de paradigme dans la politique monétaire en Suisse devrait pousser les investisseurs immobiliers à revoir leur stratégie. En effet, la différence entre le rendement net des placements immobiliers et les obligations à dix ans de la confédération s’est drastiquement réduite. Les titres à taux fixe rapportent désormais environ 1% par an. Les investissements immobiliers perdent ainsi de leur attrait, ce qui fait pression sur les prix, a indiqué mercredi dans une étude le cabinet de conseil pour l’immobilier Cifi.
Des facteurs inverses freinent toutefois la correction, alors que la demande reste toujours forte pour les biens immobiliers en raison de l’immigration, de la réduction des activités de construction ainsi que d’un faible taux de vacance. Ce dernier se situe en moyenne à 1,3% cette année, même si d’importantes disparités régionales sont constatées. En outre, à moyen terme, la remontée des taux d’intérêt entraînera une hausse du taux de référence, ce qui permettra de relever les loyers.
Selon une étude de Credit Suisse, la part des investissements immobiliers a augmenté mécaniquement pour les caisses de pension depuis la chute des marchés actions et obligations. En effet, 25% des établissements de prévoyance voient désormais franchie la barre des 30% exigée par l’ordonnance sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité. Par conséquent, des propriétés devront être cédées pour rester dans les clous, projettent les auteurs de l’étude.
Si l’immobilier de rendement subit des vents contraires, le marché de la propriété du logement est moins touché, après avoir connu un véritable boom pendant la pandémie, en particulier pour les maisons individuelles. Pour les appartements, une légère correction est escomptée à partir du quatrième trimestre, tandis que les prix des maisons devraient rester stables.
Pour les acheteurs potentiels, le renchérissement du crédit complique néanmoins la concrétisation des projets. Les taux des hypothèques à taux fixes sur dix ans ont en effet nettement progressé depuis le début de l’année et se situent désormais à plus de 3%, doublés par rapport à 2021. Certes, il est toujours possible d’opter pour une hypothèque Saron, soit à taux variable, mais le taux pourrait augmenter si la BNS venait à relever à nouveau ses taux pour contrer l’inflation.
En 2021, dans la plupart des communes, à l’exception de Genève et des bords du lac de Zoug et de Zurich, il revenait nettement moins cher d’acheter que de louer. La situation s’est inversée en 2022, la location étant devenue moins chère qu’un achat dans une majorité de communes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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L’organisation environnementale Initiative des Alpes propose un plan en trois étapes pour que la Suisse atteigne la neutralité carbone pour l’ensemble de son trafic marchandises d’ici 2035. Le pays peut devenir un exemple pour tout le continent, écrit-elle.
La Suisse avait ouvert la voie avec la construction des nouvelles lignes ferroviaires à travers les Alpes (AlpTransit), la redevance poids lourds et le transfert des marchandises de la route au rail, autant de projets pour lesquels elle s’était montrée visionnaire, relève jeudi Initiative des Alpes dans un communiqué.
“Beaucoup de pays nous envient”, poursuit-elle, mais il est temps aujourd’hui “de prolonger et de renforcer ce succès”. Si le plan proposé jeudi est concrétisé, la Suisse deviendrait le premier pays à disposer d’un transports de marchandises neutre sur le plan climatique.
Ce plan est d’autant plus important que le trafic marchandises est appelé à croître de 31% d’ici 2050, comparé à 2017, ce qui aurait des “conséquences dévastatrices” sur le paysage alpin.
L’initiative proposée prévoit d’augmenter considérablement le fret ferroviaire d’ici 2030, d’améliorer l’efficacité logistique dans les agglomérations et d’y diminuer le plus possible de nombre de véhicules de marchandises.
La Confédération est appelée à contribuer à l’effort en encourageant le fret ferroviaire et en finançant des innovations pour des procédures numérisées et automatisées.
Le renvoi des colis de l’e-commerce ne devrait plus être gratuit. Un objectif de neutralité carbone devrait en outre être fixé par la Suisse pour les nouvelles flottes de camions dès 2025, comme l’a fait l’UE, ajoute l’Initiative des Alpes. Elle réclame aussi une offensive pour les énergies “propres” et la mise en place d’un large réseau de stations de recharge. Les camions circulant avec une batterie électrique et ceux à hydrogène devraient être exemptés de la taxe poids lourds, et d’autres plus fortement taxés.
Pour les véhicules de livraison (marchandises légères), l’organisation demande une taxe liée aux prestations, adossée à la redevance poids lourds (RPLP). Il s’agirait aussi de promouvoir le fret par des vélos électriques spécifiques, lorsque c’est possible, dans les villes. En outre, des zones “libres d’émissions polluantes” devraient être établies en zone urbaine, qui interdiraient tous les véhicules thermiques.
Dès 2035, le plan prévoit que plus aucun camion utilisant des carburants d’origine fossile ne soit mis en circulation en Suisse.
Avec une part de près d’un tiers de toutes les émissions de CO2 en Suisse, le secteur du transport est le plus grand émetteur indigène de gaz à effet de serre, rappelle l’Initiative des Alpes. La part du fret se monte à 18%, et les deux tiers de cette proportion sont dus aux véhicules utilitaires lourds. Aujourd’hui, un camion émet toujours autant de CO2 qu’il y a trente ans. Les émissions des poids lourds n’ont pas été réduites ces trente dernières années.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le décret cantonal vaudois visant à limiter l’éclairage non essentiel, notamment celui des vitrines commerciales, est entré en vigueur le 2 novembre dernier. Jusqu’à la fin du mois, le canton privilégiera la prévention et la sensibilisation pour inciter les commerces et les bureaux à économiser l’énergie.
Les enseignes lumineuses et l’éclairage des bâtiments non résidentiels devront être éteints une heure après la fin de l’activité, rappelle jeudi le canton dans un communiqué. Les illuminations commerciales de Noël devront elles cesser entre 23h00 et 06h00 du matin.
Une phase de mise en oeuvre est prévue jusqu’à la fin du mois de novembre, durant laquelle prévention et sensibilisation primeront. L’application du décret se fera ensuite “de manière proportionnée” par les communes, sous la responsabilité des préfets, note le canton.
Le Conseil d’Etat appelle la population, les entreprises et les communes à économiser l’énergie “dans toute la mesure de leurs possibilités”. Les associations économiques cantonales ont été invitées à informer leurs membres des nouvelles dispositions. Des séances d’information sont aussi prévues.
Les communes sont encouragées à agir sur l’éclairage public, là où c’est possible en respectant les normes de sécurité afférentes, notamment pour les passages piétons.
Le canton rappelle que les incertitudes restent élevées en matière d’approvisionnement énergétique pour cet hiver et qu’il est est essentiel de poursuivre les efforts d’économies. Début novembre, le Grand Conseil avait adopté deux décrets urgents. L’un concerne l’éclairage non essentiel et est valable jusqu’à la fin avril 2023.
L’autre permet à l’Etat d’accéder à la liste des entreprises consommant plus de 100’000 kWh/an d’électricité ou 1’000’000 kWh/an de gaz afin de les accompagner dans la préparation du risque de contingentement. L’Etat a fait aussi sa part en baissant notamment le chauffage dans son administration et en éteignant dès 23h00 des monuments comme le château de Chillon ou la cathédrale de Lausanne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La société coopérative Fenaco, propriétaire notamment de Landi et Volg, va augmenter sa masse salariale de 1,5% l’an prochain, couplée à un versement unique de 800 francs. L’entreprise affirme ainsi procéder à une hausse de 2,6%, jugée insuffisante par les syndicats.
L’augmentation des salaires de 1,5% consiste en des hausses individuelles, pour 1,3%, et des adaptations extraordinaires (promotion, changement de poste, etc.) pour 0,2%, précise jeudi la coopérative agricole bernoise. Le salaire minimum est relevé à 4000 francs. A fin 2021, Fenaco employait 11’268 personnes ou 9951 équivalents plein temps.
Parallèlement aux augmentations de salaires, “plusieurs unités d’entreprises” vont réduire d’une heure le temps de travail hebdomadaire. “Cette mesure entraîne des coûts supplémentaires pour l’employeur”, note la coopérative, qui indique au total investir “3,3% pour la hausse salariale et la réduction du temps de travail”.
Dans un communiqué distinct, les syndicats Unia et Syna indiquent que les négociations salariales avec Fenaco ont échoué. La coopérative ne s’est pas montrée disposée à compenser le renchérissement et la hausse des primes maladie, “malgré des réserves se chiffrant à des milliards de francs”, dénoncent-ils, condamnant ce qu’ils estiment être une “démarche antisociale” de la part de la société bernoise.
Unia et Syna avaient demandé une augmentation de salaire de 5,0%, d’entente avec les employés de Fenaco. Les syndicats critiquent en particulier la proposition de versement unique comme compensation du renchérissement. “L’entreprise a dû admettre que les prix resteront élevés ces prochains temps et qu’un versement unique ne permettra pas d’atténuer ces charges à long terme.”
Cette situation n’est pas sans rappeler celle du géant de la grande distribution Coop, qui a annoncé lundi des hausses salariales variables, plus une carte-cadeau plafonnée à un montant de 800 francs, des mesures aussitôt critiquées par différents syndicats, dont Unia et Syna. Coop est le deuxième employeur privé de Suisse.
En octobre, l’inflation en Suisse a atteint 3,0% sur un an. Les primes maladies vont augmenter en moyenne à 6,6% l’année prochaine, a annoncé fin septembre l’Office fédéral de la santé publique (Osfp).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les membres de Parahôtellerie Suisse se montrent confiants pour la saison d’hiver qui vient, après un été généralement en recul par rapport à 2021 mais qui a affiché de meilleurs résultats qu’avant la pandémie.
Les Auberges de Jeunesse Suisses ont ainsi constaté fin octobre une hausse de 20,9% des réservations en comparaison avec la même période en 2021, avec un intérêt particulier pour les zones de montagne, selon le communiqué jeudi de la faîtière Parahôtellerie Suisse, qui a interrogé ses membres, à savoir Reka, Interhome, TCS Camping, les Auberges de Jeunesse Suisses et BnB Switzerland.
Chez Interhome, spécialisé dans la location d’appartements de vacances, les réservations sont en hausse de 8,4% par rapport à 2021. “Les résidents suisses réservent toujours beaucoup dans le pays” a expliqué Roger Müller, responsable d’Interhome Suisse.
En revanche, le niveau de réservation chez Reka (-9%) est pour l’instant en deçà de 2021. “Nous constatons que les hôtes ont une forte tendance à réserver de plus en plus à la dernière minute”, a expliqué son directeur Roger Seifritz. Le planning de décembre, notamment au moment des Fêtes, est déjà bien plein, d’après le communiqué.
Les membres de Parahôtellerie Suisse ont dans l’ensemble affiché une saison estivale stable ou en recul, marquée par le désir des Suisses de voyager au-delà des frontières nationales. Mais certains résultats sont meilleurs qu’avant la pandémie. Le retour des étrangers a été salutaire pour quelques structures.
Chez Interhome, la saison a affiché pratiquement le même niveau qu’en 2021 (-2% pour les réservations, -1% pour le chiffre d’affaires). En revanche, la hausse est forte par rapport à l’été 2019, avant la crise sanitaire, avec une progression de 35% des réservations et de 55% du chiffre d’affaires.
Dans les campings TCS, le nombre de nuitées a chuté de 10% par rapport à l’été 2021, mais bondi de 42% comparé à 2019.
Les villages vacances Reka ont aussi constaté un recul. Mai et juin ont connu une baisse des jours d’occupation de 28% quand les réservations pour l’été ont chuté d’un quart. Comparé à il y a trois ans, le coup de mou atteint -8% en jours d’occupation et -3% en termes de réservations. Cette baisse “concerne surtout des locations tierces, listées chez Reka, alors que nos centres de vacances maintiennent le niveau de réservations attendu sur le long terme”, a assuré M. Seifritz.
Les Auberges de Jeunesse Suisses ont, elles, connu un été faste avec un bond d’un quart du nombre de nuitées et des recettes par rapport à l’an dernier. “Les auberges en ville ont notamment largement dépassé les attentes, en partie grâce à la part en hausse sensible des hôtes de l’étranger, et aux groupes et écoles qui ont pu à nouveau voyager sans restriction”, selon la directrice générale Janine Bunte.
BnB Switzerland s’est dit “très satisfait des résultats de l’été et de l’automne”.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Après un solide 1er semestre, l’industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux se porte toujours bien. Mais le ralentissement économique mondial se fait ressentir, les ordres venus de l’étranger ayant chuté de 21% au 3e trimestre.
Dans leur globalité, les nouveaux contrats de l’industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM) – en Suisse et à l’étranger – ont plongé de 12,4% sur un an au troisième trimestre, indique jeudi la faîtière Swissmem. Après neuf mois, les entrées de commandes affichent une modeste hausse de 2,3%.
Le chiffre d’affaires s’inscrit également dans une tendance au ralentissement, la croissance s’étant inscrite à 4,6% au troisième trimestre, alors que sur neuf mois une progression de 9,6% est constatée.
Dans son communiqué, Swissmem précise que cette évolution concerne tout aussi bien les grands groupes que les PME.
L’utilisation des capacités avait atteint un “point culminant” au premier semestre, dépassant les 90%. Ce pic n’a pas été maintenu entre juillet et septembre, période marqué par un recul à 89,5%. La faîtière souligne cependant que cet indicateur reste supérieur à la moyenne à long terme de 86,2%.
Se basant sur les chiffres de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF), Swissmem rappelle que les exportations de l’industrie MEM ont bondi de 7,0% sur les neuf premiers mois de l’année pour un volume de 54 milliards de francs. L’augmentation a touché toutes les catégories de produits.
L’association met cependant le doigt sur un “renversement de tendance” constaté en particulier en Allemagne, un débouché représentant presque le quart des exportations du secteur.
Pour le directeur de Swissmem, les nuages s’accumulent à l’horizon. “Le ralentissement a clairement atteint l’industrie suisse. L’important recul des entrées de commandes, notamment de l’étranger, le montre clairement”, affirme Stefan Brupbacher, cité dans le communiqué. L’indice des directeurs d’achat semble indiquer un ralentissement sur la plupart des marchés depuis deux mois.
Ces perspectives ont fait fondre la confiance des membres de Swissmem, dont le tiers s’attend à une baisse des entrées de commandes ces douze prochain mois, à en croire un récent sondage. La proportion de pessimistes s’élevait à 13% à fin 2021.
Le franc fort, l’inflation et les incertitudes au niveau de l’approvisionnement énergétique constituent autant de facteurs qui pèsent sur les perspectives du secteur. “Nous devons nous préparer à une période difficile”, note M. Brupbacher.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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