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Les tropismes ont souvent la vie dure. Dans les Pyrénées-Orientales, les zones de montagnes et la côte méditerranéenne, auxquelles s’ajoute la périphérie de Perpignan, suscitent toujours un vaste élan de convoitises immobilières, laissant en plan l’entre-deux, la plaine du Roussillon, les Aspres, le Vallespir et le Conflent en particulier.
C’est ce qui ressort des chiffres que vient de présenter la Chambre des notaires. On y apprend que le marché immobilier du département est cohérent avec le marché national ou régional puisque le prix médian affiche une progression de 9,1% sur les appartements anciens et de 2,7% pour les maisons anciennes, avec un volume de ventes en hausse de 6,7% pour les appartements anciens, de 5,6% pour les maisons anciennes, et de 8,3% pour les terrains à bâtir. Seul la catégorie des appartements neufs reste stable mais le chiffre varie rapidement d’une année sur l’autre en fonction de la livraison des programmes.
Le volume des ventes dans le département, 18.000 transactions enregistrées entre septembre 2021 et juin 2022, est également en progression et constitue un nouveau record.
Si l’ancien a la cote, toutes les communes ne bénéficient pas du même engouement. Les prix progressent le plus dans les communes de la façade maritime, avec un prix médian pouvant atteindre 3.520 euros/m2 à Sainte-Marie-de-la-Mer et 2.660 euros/m2 aux Angles, en Capcir.
Sur le segment des maisons anciennes, c’est Canet-en-Roussillon qui se classe en tête du palmarès, avec un prix de vente médian de 270.500 euros, devant Cabestany, Argelès, Saint-Estève…
Autre augmentation importante dans les Pyrénées-Orientales : celle des terrains à bâtir, dont le prix médian affiche une hausse de +9,1 % à 83.000 euros.
En montagne, le marché est, quant à lui, tiré par les acquisitions réalisées par des Catalans du sud, que les prix de la Cerdagne ne choquent pas, habitués qu’ils sont aux prix de l’immobilier de l’agglomération barcelonaise.
À Perpignan, la situation est très contrastée en fonction des quartiers. Le prix médian des appartements anciens s’affiche de 970 euros/m2 au Bas Vernet à 2.250 euros/m2 sur la route de Canet, en passant par 1.280 euros/m2 dans le centre historique.
Et pour l’année en cours ? Les notaires font remarquer que le contexte s’alourdit et que les prémices d’un ralentissement sont perceptibles. À cause en particulier des difficultés de plus en plus importantes que rencontrent les primo-accédants pour réaliser leurs projets, entre prix de marché, taux d’usure et taux de prêts bancaires.
Pour le neuf, c’est l’inflation, le prix et la disponibilité des matériaux qui incitent à la réflexion et pourraient provoquer un ralentissement du marché. Les notaires insistent également sur les nouvelles règles des diagnostics énergétiques qui deviennent des éléments majeurs dans la négociation du prix, mais aussi sur le fait que certaines catégories de biens manquent dans les stocks des agences immobilières.
Pour compléter l’analyse, ils rappellent qu’en raison du contexte général, « il y a un an, 60% des Français considéraient qu’il était intéressant d’acheter alors qu’ils ne sont plus que 30% cette année ».
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VENDREDI 26 SEPTEMBRE
MONTPELLIER ZÉRO CARBONE

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