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Grenoble et son agglomération
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La Banque de France devrait relever les taux d’usure. Même si les taux d’intérêt vont eux aussi augmenter, les semaines qui viennent devraient être une bonne fenêtre de tir pour solliciter un financement.
« Emprunter à 3 % dans un pays où l’inflation atteint 5 à 7 % sur l’année reste toujours intéressant », souligne Jean-Christophe Paccard, dirigeant d’un cabinet de gestion de patrimoine en région lyonnaise.  Photo Adobe Stock
En un an, l’obtention d’un crédit immobilier est devenue beaucoup plus compliquée. D’une part, la remontée rapide des taux de crédit a réduit le pouvoir d’achat des acquéreurs. D’autre part, le calcul des taux d’usure a tendance à bloquer certains dossiers de financement, même lorsqu’ils sont bons.
Les taux d’usure correspondent au plafond de taux global (assurance de prêt, frais de dossier…) au-delà duquel une banque n’a pas le droit de prêter. Ces taux, déterminés en fonction des durées d’emprunt, sont fixés par la Banque de France à la fin de chaque trimestre pour le trimestre suivant.
Le taux d’usure sur les durées de prêts sur 20 ans et plus pourrait atteindre 3,50 % ou 3,60 %. Ce qui devrait redonner un peu de souffle aux acquéreurs… 
Avec la remontée rapide des taux d’intérêt depuis un an, nombre d’acquéreurs se voient bloqués dans la concrétisation de leur financement bancaire : leur TAEG (Taux annuel effectif global) dépassant le taux d’usure.
Selon la dernière note de conjoncture de la Banque de France, le montant des crédits nouveaux dédiés à l’habitat est retombé à 16,1 milliards d’euros à fin octobre 2022, après avoir atteint un pic de 22,5 milliards d’euros à la fin du mois de juin 2022. Certains courtiers déplorent « l’effondrement de l’octroi des crédits sur la fin de l’année 2022 », à l’image d’Olivier Lendrevie, président de la société de courtage Cafpi.
La courbe de la production de crédits est ainsi inversement proportionnelle à celle des taux d’emprunt dont la moyenne est passée de 1,33 % en juin à 1,84 % en novembre… « Ils ont atteint 2,2 % fin décembre », ajoute Bertrand Belpomme, directeur d’agence Vousfinancer en région lyonnaise. 
Le rehaussement du taux d’usure va donc donner un peu de souffle aux candidats à l’acquisition immobilière… Du moins pour quelques semaines ! Car les banques vont elles aussi rapidement réévaluer leurs barèmes de taux. « C’est donc le moment idéal pour déposer sa demande de financement auprès de sa banque ou via son courtier », ajoute Bertrand Belpomme.
La fenêtre de tir est par conséquent assez courte : « Environ six semaines à compter du 1er janvier, prévient-il. C’est parfait pour ceux qui ont pu signer leur compromis avant le 31 décembre, l’instruction de leur dossier de financement devrait être réalisée d’ici au 15 février. » 
Cette hausse du taux d’usure au 1er janvier tombe également à un moment propice. Le début d’année marque souvent un nouveau départ pour les activités des établissements bancaires qui réamorcent leur production de crédits…
Enfin, les taux ont beau augmenter, il faut néanmoins remettre toute la conjoncture économique en perspective, selon Jean-Christophe Paccard, dirigeant d’un cabinet de gestion de patrimoine en région lyonnaise : « Emprunter à 3 % dans un pays où l’inflation atteint 5 à 7 % sur l’année reste toujours intéressant. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les taux d’emprunt étaient à plus de 4 % il y a 10 ans. »
Si la hausse des taux a aussi ralenti la demande immobilière, « les acquéreurs doivent aussi y voir une opportunité : les vendeurs ont moins le pouvoir, c’est donc plus facile de négocier. C’est donc le bon moment pour acheter », ajoute-t-il.

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