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Bourg-en-Bresse attire moins les acquéreurs lyonnais. Et la situation est toujours contrastée dans le pays de Gex, où la proximité avec la Suisse a une influence sur les prix.
Retrouvez notre dossier pour connaître les dernières tendances et les prix de l’immobilier à Lyon et dans le Grand Lyon, ainsi qu’à Saint-Etienne, dans l’Ain, la Drôme et l’Ardèche.
A Bourg-en-Bresse, la crise sanitaire avait favorisé un afflux d’acquéreurs lyonnais, notamment en raison de la liaison régulière par le TER. « Depuis le début de l’année, cette clientèle a complètement disparu, à part quelques investisseurs intéressés par une rentabilité bien meilleure qu’à Lyon. De leur côté, les banques affichent un durcissement des conditions d’accès au crédit, en particulier pour les logements pénalisés par le diagnostic de performance énergétique », relève Pierre-Olivier Neyraud, de Neyraud Immobilier.
Avec ses belles infrastructures et sa qualité de vie, la préfecture connaît néanmoins un vrai dynamisme. L’agent immobilier poursuit : « Proches de la gare, vers le centre-ville, les grandes maisons bourgeoises du quartier résidentiel Bel-Air se vendent entre 2 500 et 2 900 €/m2. Côté ouest, autour de la rue Montholon, les pavillons bien construits et réhabilités des années 1960 et 1970, généralement vastes, toujours avec un jardinet, coûtent entre 2 300 et 2 600 €/m2. En périphérie de la ville, le quartier Vennes, proche de la forêt de Seillon et du lac de Bouvent, est investi par une nouvelle génération : les jeunes familles restaurent les villas indépendantes avec un sous-sol et un étage, dans un esprit nature et bohême, à des prix entre 1 600 €/m2, à réhabiliter, et 2 200 €/m2, en bon état. »
Située juste à côté de l’immense parc Miribel et du lac des Eaux Bleues, la région de la Côtière représente un beau marché de report pour les Lyonnais, offrant tous les services et les commodités, et une grande zone d’activité professionnelle. « Nous avons l’avantage d’être tout proches de Lyon sans les inconvénients de la forte urbanisation. Ici, les acquéreurs peuvent trouver des maisons de village ou des pavillons, du XVIIe siècle aux années 2000, à partir de 350 000 € à Montluel, et autour de 420 000 € à Miribel pour des maisons individuelles avec un grand jardin », souligne Jean-Pascal Berlie, de Century 21.
Enfin, toujours porté par les travailleurs transfrontaliers (+ 5 % par an depuis 1999, selon l’Insee), le marché immobilier du pays de Gex attire les acquéreurs internationaux, avec des prix au moins deux fois moins chers qu’en Suisse. « Bénéficiant d’un pouvoir d’achat que ne possèdent pas les locaux, ces acheteurs recherchent surtout des biens sans travaux à faire. A Thoiry et à Saint-Genis-Pouilly, communes bien desservies par des bus en direction de la Suisse, le prix au mètre carré dans les résidences de plus de vingt ans varie, selon leur qualité, entre 3 900 et 4 500 €/m2, Et jusqu’à 4 900 €/m2 à Ferney-Voltaire. Pour une maison de 120 m2, il faut compter au moins 650 000 €. Même si le trajet jusqu’au centre de Genève peut prendre plus d’une heure pour moins de vingt kilomètres, en raison de la densité de la circulation. Quant aux primo-accédants, ils se dirigent en général vers le neuf, dont le prix varie entre 5 500 et 6 000 €/m2 », explique Karine Muller, de l’agence Les Orchidées, à Thoiry.

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