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Les maisons individuelles et lotissements connaissent les hausses d'autorisation de construire les plus sensibles. (Pixabay / Capri23auto)
Le nombre de permis de construire délivrés en France a frôlé des niveaux records au premier trimestre selon les statistiques officielles. En décembre, une ruée des demandes avait eu lieu pour éviter de tomber sous le coup de règles environnementales plus strictes.
D’avril 2021 à mars 2022, 496 900 logements ont été autorisés à la construction, selon les dernières estimations du ministère de la Transition écologique. Un chiffre qui n’a été dépassé que deux fois depuis 2013 (en octobre 2017 et février 2018). C’est nettement plus qu’avant la crise sanitaire. Et sur le seul premier trimestre 2022, le nombre trimestriel de permis de construire délivrés (141 900) n’a jamais été aussi élevé depuis 15 ans, note le ministère. Sur douze mois, on frôle la barre symbolique des 500 000 logements neufs, considérée par beaucoup de professionnels du secteur comme le rythme de construction à atteindre.
Car la demande est toujours forte et l’offre ne suit pas, alimentant la progression constante des prix de l’immobilier, notamment des maisons individuelles. Le logement est déjà le premier poste de dépenses des Français, de plus en plus préoccupés par leur pouvoir d’achat, en pleine poussée inflationniste.
Mais le nombre élevé de permis de construire est sans doute un trompe-l’œil. « Cette forte hausse des autorisations (surtout pour les logements individuels) provient du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021 » , souligne le ministère. Et elle traduit « probablement » un afflux de demandes de permis de construire avant l’entrée en vigueur, au 1er janvier 2022, de normes environnementales plus contraignantes pour le bâtiment neuf, la réglementation dite « RE2020 » . Cette réglementation oblige les nouveaux logements à être mieux isolés contre le froid et la chaleur et à avoir un impact modéré sur le climat.
« Beaucoup d’investisseurs, de primo-accédants, ont réservé des logements ou des maisons individuelles, surtout en fin d’année 2021, pour éviter de rentrer dans la RE2020, donc sûrement d’avoir un renchérissement de prix » , explique à l’AFP Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), qui estime entre 7 et 8% le surcoût de la RE2020 en 2022. Les maisons individuelles et lotissements connaissent en effet les hausses d’autorisation de construire les plus sensibles. Plusieurs explications à cela : d’abord, selon le ministère, les délais d’instruction des permis étant plus longs pour les immeubles, les demandes de décembre ne sont pas encore visibles dans les statistiques.
Une autre disposition entrée en vigueur au 1er janvier peut également expliquer la ruée de décembre : la première étape de l’objectif zéro artificialisation nette (ZAN), qui vise à diviser par deux le rythme de grignotage des espaces naturels par rapport à la période 2012-2021. Logiquement, les maisons individuelles, plus gourmandes en foncier que l’habitat collectif, sont plus concernées par cet objectif. « Ça entre en porte-à-faux avec l’imaginaire de la maison et du jardin, et je pense que les gens se sont dépêchés pour ne pas louper la fenêtre d’opportunité » , a commenté pour l’AFP Sabine Brunel, directrice adjointe de l’Observatoire de l’immobilier durable.
Les mises en chantier, qui ont habituellement quelques mois de retard sur les permis de construire, progressent aussi selon les estimations du ministère, mais à un rythme bien plus lent. En cause, les turbulences subies par le secteur du bâtiment : problèmes d’approvisionnement en matériaux de construction, carnets de commandes déjà bien chargés… et manque de main-d’œuvre qualifiée pour des chantiers plus écologiques. « Soit on n’a pas les bras, soit on n’a pas les gens qui veulent y aller, soit on n’a pas les matériaux ; ou alors plus cher » , résume Sabine Brunel.
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Comme toujours c’est le particulier qui est accusé de polluer, et qui doit payer. Et au final c’est le lobby du batiment qui encaisse les profits.
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