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Selon un sondage, un quart des propriétaires bailleurs de passoires thermiques envisagerait de les vendre plutôt que de les rénover, alors qu’elles vont bientôt être interdites à la location.
Selon un sondage mené par la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) *, les propriétaires bailleurs envisageraient de vendre ces biens plutôt que de les rénover. Illustration Adobe Stock
Environ 5,2 millions de logements, soit 17 % du parc de résidences principales en France, seraient des passoires thermiques, selon l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE) du ministère de la Transition écologique.
Ces logements, classés F ou G au titre du diagnostic de performance énergétique (DPE), sont la cible de la loi Climat & résilience avec l’interdiction progressive de les mettre sur le marché de la location à partir de 2023, à défaut de réaliser des travaux de rénovation énergétique.
Selon un sondage mené par la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) *, les propriétaires bailleurs envisageraient de vendre ces biens plutôt que de les rénover.
Depuis le 25 août 2022, il est interdit, si l’on a mis en location un logement classé F ou G, d’appliquer un loyer supérieur à celui du précédent locataire lors de la rédaction d’un nouveau bail, d’effectuer une révision annuelle du loyer en cours de bail (qui prend en compte l’IRL) ou d’augmenter le loyer lors du renouvellement du bail. Cela concerne les logements privés loués vides ou meublés, ainsi que ceux loués via un bail mobilité.
Pour tout nouveau contrat de location conclu à partir du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié “d’énergétiquement décent” lorsque sa consommation d’énergie finale (l’énergie réellement consommée dans le logement et facturée aux occupants, NDLR) par m² et par an (pour le chauffage, l’éclairage, l’eau chaude, la climatisation…) est inférieure à 450 kilowattheures (kWh).
À partir de 2025, les logements classés G seront interdits à la location, puis ceux classés F à partir de 2028 et enfin ceux notés E à partir de 2034.
Lire aussi : MaPrimeRénov’ : quelle est cette nouvelle condition pour en bénéficier à partir de 2023 ?
Parmi les propriétaires de passoires énergétiques qui les mettent en location, 32 % souhaitent rénover leur bien, mais 26 % entendent le vendre et 6 % comptent opter pour la location de courte durée.
« C’était une intuition, nous l’avons désormais quantifiée : près de 500 000 logements très énergivores actuellement loués seraient ainsi susceptibles de quitter le marché locatif d’ici à six ans, alerte Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM. Il s’agit principalement de petites superficies (…) Comprenons bien l’enjeu : le marché locatif privé est un pilier majeur du logement en France et de la mobilité des Français, pour les jeunes et les actifs : 1,2 million de logements changent de locataires chaque année. »
Lire aussi : Rénovation énergétique : quels travaux un locataire peut-il faire sans l’accord écrit du propriétaire ?
Pour 93 % des sondés, le principal frein à la réalisation de travaux de rénovation énergétique est le coût de ces derniers, même si plus de 6 répondants sur 10 citent aussi les difficultés techniques.
Enfin, dans le parc collectif, pour sortir des logements du statut de passoire énergétique, il est nécessaire, d’après elle, d’engager des travaux d’isolation, nécessitant une décision collective.
* Auprès de plus de 500 professionnels de l’immobilier adhérents à la FNAIM et spécialisés dans la gestion locative.

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