Pour soutenir votre journalisme local, abonnez-vous !
Pourquoi voyez-vous ce message ?
Vous avez choisi de refuser le dépôt de cookies, vous pouvez à tout moment modifier votre choix, ici.
Le contenu de ce site est le fruit du travail de journalistes qui vous apportent chaque jour une information locale de qualité, fiable, complète, et des services en ligne innovants. Ce travail s’appuie sur les revenus complémentaires de la publicité et de l’abonnement.
Déjà abonné ?
Nancy
lun. 02/01/2023
Si vous voyez ce champ, ne le remplissez pas
L’Est Républicain, en tant que responsable de traitement, recueille dans ce formulaire des informations qui sont enregistrées dans un fichier informatisé par son Service Relations Clients, la finalité étant d’assurer la création et la gestion de votre compte, ainsi que des abonnements et autres services souscrits. Si vous y avez consenti, ces données peuvent également être utilisées pour l’envoi de newsletters et/ou d’offres promotionnelles par L’Est Républicain, les sociétés qui lui sont affiliées et/ou ses partenaires commerciaux. Vous pouvez exercer en permanence vos droits d’accès, rectification, effacement, limitation, opposition, retirer votre consentement et/ou pour toute question relative au traitement de vos données à caractère personnel en contactant lerabonnement@estrepublicain.fr ou consulter les liens suivants : Protection des données, CGU du site et Contact. Le Délégué à la Protection des Données personnelles (dpo@ebra.fr) est en copie de toute demande relative à vos informations personnelles.
L’édition du soir en numérique dès 21h30 Le journal en numérique dès 5h Accédez à tous les contenus en illimité
Nancy
lun. 02/01/2023
Retrouvez tous nos contenus et notre journal en numérique
Téléchargez gratuitement l’app
La condamnation pour outrage d’un homme qui avait traité de « sale violeur » le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lors d’une cérémonie d’hommage au père Hamel en 2020 a été confirmée en appel ce jeudi. Le prévenu, ajusteur dans l’industrie automobile et adhérent à la CGT, était jugé pour « outrage de nature à porter atteinte à la dignité ou au respect dû à la fonction » du ministre « dans l’exercice de ses fonctions ».
« La cour d’appel a confirmé le jugement de première instance en toutes ses dispositions », a déclaré le président de la chambre des appels correctionnels de Rouen. En décembre 2020, le tribunal correctionnel lui avait infligé en première instance une peine de 100 jours-amendes à quinze euros, soit 1 500 euros. S’il ne s’acquitte pas de cette somme, il devra effectuer cent jours de prison.
« Nous attendons de prendre connaissance des termes de l’arrêt et de la motivation mais nous envisageons très sérieusement un pourvoi en cassation », a déclaré ce jeudi son avocate Chloé Chalot. A la barre, le prévenu avait reconnu avoir lancé « sale violeur, Darmanin, sale violeur », alors que le ministre de l’Intérieur se trouvait à Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen.
Je ne regrette pas d’avoir pris la parole car c’est une des seules façons de se faire entendre actuellement
Il était là-bas pour pour prononcer un discours d’hommage au père Hamel, assassiné en 2016. « Même si je sais que je n’ai pas utilisé les bons mots, je ne regrette pas d’avoir pris la parole car c’est une des seules façons de se faire entendre actuellement », avait-il déclaré.
Pour rappel, Gérald Darmanin fait l’objet depuis 2017 d’une plainte pour viol d’une femme qui l’avait sollicité en 2009 alors qu’il était chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP (aujourd’hui Les Républicains), pour tenter de faire annuler une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants à l’égard d’un ex-compagnon.
Selon elle, l’homme politique lui aurait fait miroiter son appui auprès de la Chancellerie via une lettre, en échange de faveurs sexuelles qu’elle aurait acceptées. Pour Gérald Darmanin, il s’agissait au contraire d’une relation librement consentie.
Classée sans suite dans un premier temps, la procédure a été relancée en juin 2020 par la cour d’appel de Paris. Le ministre a été placé sous statut de témoin assisté en décembre 2020. Le parquet de Paris a requis un non lieu en janvier dernier.

source

Catégorisé: