Bienvenue sur votre site d’actualité régionale
Bienvenue sur votre site d’actualité régionale
Cela faisait huit ans que la SNSM voguait dans la baie de Wissant l’été. Cette mission s’arrête. La commune, qui payait, ne veut plus mettre, seule, les 20 000 euros nécessaires à la mise en place du dispositif. La baignade sur la plage de Wissant, elle, reste surveillée.
Dans les eaux de Wissant, le bateau de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) ne mouillera plus aussi souvent. Durant les mois d’été, la surveillance de la baignade sera bien assurée par les sauveteurs de l’association, mais cette dernière ne mettra pas en place celle de la baie. Cela faisait huit ans que trois sauveteurs étaient mobilisés à ce poste. À bord d’un gros semi-rigide, logé au Cap Gris Nez, ils partaient au large, l’œil sur les côtes.
« C’est un spot international de kitesurf qui méritait que l’on s’y intéresse », insiste Serge Carlot, délégué interdépartemental de la SNM.

La baignade reste surveillée dans la baie. C’est une mission obligatoire de la commune. PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ LA VOIX DU NORD
La baignade reste surveillée dans la baie. C’est une mission obligatoire de la commune. PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ LA VOIX DU NORD

Une telle décision a été prise cette année après que la municipalité a mis un terme à la subvention annuelle de 20 000 euros versés à la SNSM jusqu’alors. La maire, Laurence Prouvost, justifie ce choix : organiser la surveillance de la baie n’est pas une compétence obligatoire. À la différence de la surveillance de la baignade sur une bande littorale de 300 mètres à partir du rivage pour laquelle « nous mettons l’accent avec six maîtres-nageurs et un poste de secours », insiste Laurence Prouvost.

Carte

Quand la nouvelle élue, arrivée en fonction l’année dernière, a découvert cette subvention, cette dernière s’est retournée vers l’État « pour savoir si des aides pouvaient être données pour continuer cette surveillance ». Incluses dans le dispositif de surveillance, les communes de Tardinghen et Audighen ne finançaient pas ce dispositif. Seule Escalles donnait également de l’argent.
« Les maires ont déjà énormément de responsabilités », poursuit Laurence Prouvost. Privée de ces moyens supplémentaires ; la baie de Wissant ne reste cependant pas sans vigie. « Désormais, ce sont les pompiers de Marquise ou le poste de Boulogne qui seront appelés à intervenir en juillet et août », explique Serge Carlot. La SNSM assurait une vingtaine d’interventions par mois durant la saison.
© Rossel & Cie – 2022
Conditions générales d’utilisationConditions générales de venteMentions LégalesPolitique de cookiesPolitique de Protection Vie privée

source

Catégorisé: