Nicolas Lacome, jeune agriculteur de La Romieu, désire installer un élevage de poulets label. Un projet qui n’a pas conquis le cœur de ses voisins, qui ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Pau pour empêcher la construction des deux entrepôts de 400 m2 chacun.
Depuis plusieurs mois, la commune de la Romieu est agitée suite à un litige entre un jeune agriculteur et les habitants de la commune. Ces derniers lui reprochent de vouloir créer un élevage de poulets label trop près de leurs habitations. De son côté, Nicolas Lacome assure avoir respecté toutes les législations en vigueur et son dossier a par ailleurs été validé parla préfecture du Gers. « À ce moment-là, il y avait déjà des tensions concernant mon projet. L’administration a donc pris plus de temps pour bien analyser mon dossier », raconte le jeune agriculteur. Après avoir fait circuler une pétition, les habitants ont créé une association, « Les amis du Bois Condeau ». Celle-ci a pour but « la défense de l’environnement et la préservation de la qualité de vie et du bien être au lieu-dit Bois Condeau ». Les villageois ne se sont pas arrêtés là. Une fois le dossier de Nicolas Lacome validé par la préfecture, il a obtenu le droit de construire ses deux entrepôts de 400 m2 chacun. Le jeune homme assure avoir tout fait pour que son élevage s’insère dans le paysage. « J’ai prévu entre autres des haies pour que ce ne soit pas visible et des bâtiments bas. J’ai obtenu le permis de construire le 6 avril et j’ai affiché la pancarte le 14 », raconte-t-il. À ce moment-là, il envisage de commencer son élevage à la fin de l’année. Mais un revirement de situation l’oblige à revoir ses plans. « Les gens ont deux mois pour déposer un recours, et mes riverains ont choisi de porter plainte devant le tribunal administratif de Pau contre la préfecture », explique Nicolas. Le jeune homme a été mis au courant de soucis que poserait son élevage et a des arguments pour y répondre. « Il y a entre autres des inquiétudes en termes de pollution, mais j’utilise du fumier sec, enfouis sous 24 heures, il y aura peu de conséquences et ça me permet d’utiliser moins d’engrais chimique. » Il se retrouve pris entre deux feux. Il n’est donc pas attaqué directement, néanmoins, le permis est suspendu jusqu’au jugement, ce qui peut prendre facilement une année. Le jeune agriculteur regrette cette situation, qui, même si elle se finit par l’annulation du permis, ne l’obligera pas à abandonner. « Si les deux bâtiments sont impossibles à construire, je peux utiliser des cabanes déplaçables. Cela coûtera plus cher et sera beaucoup moins pratique, mais il n’y a pas besoin de permis. » Nicolas ne renoncera pas à réaliser son rêve.
Il y a quelques mois, la Dépêche du Midi avait déjà pris contact avec les opposants au projet. En février dernier, les riverains dénonçaient une trop grande proximité de l’élevage par rapport à leurs habitations. « Moins de 200 mètres de chez moi et certaines habitations sont bien plus proches encore », expliquait Jean-Pierre Pujos. Loin d’être contre le projet, les riverains souhaitent juste que les bâtiments soient installés plus loin. « Nous n’avons rien contre ce garçon ni contre ses poulets, mais qu’il installe son élevage ailleurs. Nous ferons tout pour nous préserver de cette installation sur le pas de notre porte », ajoutait-il. La pétition lancée peu avant la création de l’association « Les amis du Bois Condeau » faisait mention « d’une pollution de l’air, de l’eau et à une prolifération d’insectes. De plus le site du bois Condeau est classé zone verte avec l’interdiction de construire de nouveau bâtiments ». Des détails qui devront être analysés de nouveau par le tribunal administratif de Pau, afin de vérifier si le dossier respecte les normes en vigueur.
J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
Vous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?
Un élevage de poulets industriel dans un superbe village dont la collégiale est classée au patrimoine mondial de l'humanité ça ne fait vraiment pas sérieux !!! On se moque complètement des touristes nombreux à venir visiter La Romieu et qui vont avoir les odeurs et les mouches pour leur gâcher leur séjour, mais c'est vrai que le tourisme dans le Gers on s'en tape un peu, on nous ressasse "le bonheur est dans le pré" mais depuis la sortie du film il y a bientôt 20 ans, le bonheur n'est plus dans le pré, le tourisme s’essouffle, on ne fait rien pour dynamiser la région et pourtant elle en a besoin. Ce ne sont pas des milliers de poulets industriels qui vont booster le secteur de La Romieu bien au contraire, ce jeune agriculteur veut faire du "fric" alors qu'il aille le faire ailleurs et qu'il respecte son environnement !!!Et si cette pétition du Bois Condeau pouvait circuler sur internet je serais parmi les premiers à la signer, de tout coeur avec les riverains.
mckey ton discours sur les problèmes de l'humanité est très hypocrite, toi
qui m'en accuses, car pense bien qu'en mangeant ton poulet ou toute autre
viande tu tues la planète un peu plus chaque jour ainsi que les gens du tiers-monde pour qui la principale base de leur alimentation est la protéine végétale, cette protéine que l'on enlève de leur bouche pour nourrir le bétail afin qu'il satisfasse votre choix gustatif carné, alors qu'il y a tant d'autres choses à manger qu'un animal . Comme tu vois je n'attends pas après ton discours moralisateur pour m'occuper d'autrui à travers une action toute simple : éviter le gaspillage des protéines pour ne pas cautionner la faim dans le monde et ne pas manger nos frères non humains qui, tu sembles l'oublier, sont du même règne que l'homme! Nous avons simplement la prérogative de l'esprit, cet esprit qui devrait nous montrer que le chemin de la vérité ne se trouve pas dans l'exploitation d'autres êtres vivants et sensibles. Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis ! Au fait, s'il n'y avait pas les cages de banlieues dis-moi où se logerait tout ce petit monde ? Tu as cependant raison sur un point les élevages fermiers sont préférables mais je ne suis pas sûre qu'au moment de leur mise en cage pour l'abattoir, ces poulets soient mieux traités que dans les autres élevages ; les éleveurs sont des personnes sans empathie ,si oui ils ne vivraient pas de la souffrance des plus faibles. Alors cessez votre "bonté à deux sous" envers ce "jeune" qui doit travailler; oui, il doit travailler mais pas sur la base de l'esclavage animal qui n'est pas différent de l'esclavage humain. Tout être fait de chair et de sang souffre de la même manière et ce qui est pis, c'est que les animaux ne peuvent s'exprimer ce qui vous permet de penser que le droit vous est donné de les exploiter, de les tuer, de les manger. "Auschwitz commence quand quelqu'un regarde un abattoir et se dit ce ne sont que des animaux". Charles Patterson dans un éternel Tréblinka
réponse à Jackie: en parlant de cages immondes, et je crois que ce ne sera pas le cas pour l'élevage en question, vous avez observé dans nos villes, banlieues toutes les CAGES IMMONDES et ce ne sont pas des poulets qu'il y a dedans sinon des femmes, des enfants et des hommes…. ça ne vous emmerde pas cela ??? j'adore ce genre d'hypocrisie….. vous devriez écouter les paroles la chanson de Francis Cabrel "Said et Mohamed" pour comprendre de quelle hypocrisie je suis en train de parler…. au fait vous Êtes une Néorurale peut être…….

source

Catégorisé: