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PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
« Après un excellent début d’année, les signes d’essoufflement de l’économie québécoise s’accumulent », constatent les économistes de Desjardins.
L’économie canadienne se dirige vers une « légère récession » au début de l’année prochaine, anticipent les économistes de Desjardins, en conséquence de la remontée des taux d’intérêt pour mater l’inflation et des « signes de ralentissement » qui se multiplient dans l’économie mondiale et aux États-Unis.
Dans la mise à jour de leurs perspectives, publiée jeudi, les économistes de Desjardins disent désormais s’attendre à une croissance d’à peine 0,3 % l’an prochain pour le PIB réel de l’économie canadienne.
Si cela s’avère, il s’agirait d’un freinage marqué proche de la stagnation après une année 2022 prévue aux environs de 3,4 % en croissance annualisée.
L’économie canadienne n’est pas à l’abri des tendances mondiales. La croissance du PIB réel de plusieurs pays est déjà révisée à la baisse pour 2022 et surtout pour 2023. Ça touche particulièrement les États‑Unis, où le PIB réel a déjà connu deux trimestres consécutifs de décroissance, et certains pays de la zone euro où les conséquences de la guerre en Ukraine et de la hausse des prix se font durement sentir.
Extrait de la mise à jour des perspectives des économistes de Desjardins
Les économistes de Desjardins soulignent que les grandes banques centrales, dont la Banque du Canada, ont « haussé les taux d’intérêt de façon agressive dans le but de maîtriser l’inflation. Les secteurs sensibles aux taux d’intérêt sont particulièrement touchés, notamment le marché de l’habitation ».
Par conséquent, prévoient-ils, « une légère récession est maintenant prévue pour l’économie canadienne au début de 2023. La croissance du PIB réel devrait ralentir et se contracter durant les deux premiers trimestres de 2023 ».
En contrepartie positive, « ce repli de l’activité économique devrait être de courte durée, étant donné le point de départ très favorable sur le marché du travail et la probabilité que la Banque du Canada commence à réduire les taux d’intérêt au second semestre de 2023 ».
« Après un excellent début d’année, les signes d’essoufflement de l’économie québécoise s’accumulent », constatent les économistes de Desjardins.
Toutefois, « le Québec devrait s’en tirer plutôt bien par rapport aux autres grandes provinces en raison de certains éléments favorables ».
Ainsi, les économistes de Desjardins anticipent une croissance du PIB réel au Québec ralentie à 0,5 % en 2023, après 3,7 % pour toute l’année 2022.
En comparaison, en Ontario, la croissance du PIB réel est désormais prévue à seulement 0,1 % en 2023, en freinage marqué après une année 2022 aux environs de 3,4 % en compte final.
Quels sont ces éléments favorables au Québec par rapport aux autres provinces ?
En premier lieu, selon les économistes de Desjardins, « le marché du travail au Québec est parmi les plus tendus au Canada, favorisant ainsi une croissance plus forte des salaires. De plus, les employeurs pourraient être incités à retenir un maximum d’employés s’ils s’attendent seulement à une courte période de faiblesse économique ».
En second lieu, « le taux d’épargne du Québec est le plus élevé au Canada, ce qui donne aux ménages une bonne marge de manœuvre pour absorber l’augmentation du coût de la vie et des taux d’intérêt ».
Enfin, « l’abordabilité du logement au Québec s’est moins détériorée qu’ailleurs, et la correction du marché immobilier devrait ainsi être moins abrupte qu’en Ontario et en Colombie-Britannique ».
Source : Direction des études économiques, Desjardins
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