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Le marché de l’immobilier se révèle particulièrement dynamique dans le domaine naturiste d’Heliopolis. Un phénomène qui traduit un attrait pour le calme et les valeurs de l’île du Levant.
Une maisonnette de 30m² en parpaings bruts à 320.000 euros. Une coquette villa fleurie de 67m² donnant sur le port affichée à 460.000 euros. Une maison d’architecte anguleuse dont les baies vitrées surplombent la mer proposée à 1,3 million d’euros… Parcourir les annonces immobilières sur l’île du Levant, c’est s’offrir le rêve en quelques clics.
Un rêve que quelques chanceux parviennent à transformer en réalité. Sur le caillou où le textile n’est qu’optionnel, le marché de la pierre ne prend pas de vacances.
En jetant un œil sur le cadastre, on s’aperçoit en effet que dans les cinq dernières années, c’est presque un quart des propriétés qui a changé de main.
Oui, le marché est soutenu”, confirme Gérard Cercet, nouveau président de l’Association syndicale libre du domaine naturiste d’Héliopolis.
S’il avoue manquer de chiffres précis, il glisse avoir le sentiment que les choses se sont peut-être encore accélérées durant les dernières années. “L’effet Covid peut-être”, lance-t-il comme une hypothèse.
Ce dont il est sûr en revanche, “c’est qu’il y a plus de demandes que d’offres“.
Selon lui d’ailleurs, ce qui est affiché sur les sites spécialisés ne concerne qu’une toute petite partie des transactions.
Une observation que confirme volontiers Alain Corre, seul agent immobilier présent en permanence sur l’île. “La plupart du temps, si les biens sont au prix, ils sont vendus avant qu’on fasse de la publicité.” Un bouche-à-oreille où les tuyaux s’échangent entre permanents et estivants et qui maintient des tarifs à marée haute.
Deux éléments qui auraient poussé ces derniers temps certains propriétaires à vendre précisément parce qu’ils savent que le marché joue en leur faveur.
“D’autant que pour toute la génération qui a acheté dans les années 70 ou 80, il s’agissait de maisons rustiques qui ont été aménagées petit à petit. Aujourd’hui, le niveau de confort n’est pas comparable“, commente Alain Corre.
Pas plus comparable que celui des prix qui, ici comme sur le continent, a fait plusieurs fois la culbute au fil des décennies. “Il faut aussi comprendre que si à un moment le naturisme était passé de mode, il redevient très tendance. Ça attire à nouveau.”
Ce qu’on observe avec toutes ces ventes, c’est un rajeunissement de la population, complète Frédéric Capoulade, adjoint spécial sur l’île. Les vendeurs sont souvent des personnes qui, à cause de l’âge, trouvent que les conditions de vie sur l’île deviennent compliquées, en particulier à cause du relief. Et les acheteurs sont plus jeunes.
Portait robot des nouveaux levantins: des quinquas, en couple homo ou hétéro, qui connaissaient déjà l’île pour y être venus en vacances.
On a des achats coups de cœur de personnes qui tombent amoureuses du calme, même en plein été, confie l’agent immobilier. On a aussi la chance d’avoir ici des maisons avec de magnifique vue mer à 300.000 euros. Ce n’est pas quelque chose qu’on retrouve facilement sur la côte varoise.”
Le dynamisme du marché ne bouleverse pas en revanche la répartition entre résidences principales et résidences secondaires parmi les 220 copropriétaires du domaine Héliopolis.
Le nombre de résidents à l’année était d’environ 80 il y a cinq ou six ans. Il est aujourd’hui de 120″, selon Alain Corre. Pour la plupart des acheteurs, le Levant reste un lieu de villégiature.
La seule différence notable par rapport à ce qui se faisait il y a encore une dizaine d’années, c’est que les résidences secondaires sont bien plus souvent occupées. Les propriétaires ne viennent plus seulement l’été, mais débarquent régulièrement pour les gros week-ends”, note Gérard Cercet.
On voit aussi que les nouveaux propriétaires sont nombreux à entamer des travaux pour aménager leur bien et pouvoir en proposer une partie de location saisonnière”, ajoute Frédéric Capoulade. “Ça fait partie de leur plan de financement”, explique Alain Corre.
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