Erreur d'authentification
Votre compte a été clôturé.
Vous êtes authentifié. Nous chargeons votre espace membre.

Pour des raisons de sécurité et pour continuer à accéder à votre espace membre, nous vous remercions de bien vouloir valider votre compte membre en cliquant sur le lien suivant : Je valide mon compte membre
Vous allez recevoir un email à l’adresse indiquée lorsque vous aviez créé votre compte.
Cliquez ensuite sur le lien présent dans le mail. Vous pourrez alors de nouveau accéder à votre compte membre.
Si vous n’avez pas reçu cet email, contactez-nous

Un email de confirmation vient de vous être adressé.
8 caractères minimum
1 majuscule
1 minuscule
1 chiffre
1 caractère spécial
Différent de votre pseudo
Les deux mots de passe sont identiques
Bénéficiez gratuitement de fonctionnalités et de services additionnels. Devenez membre
Nouveau sur Boursorama ? Devenez membre

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

(Crédits photo : Adobe Stock – )

(Crédits photo : Adobe Stock – )
C’est un chiffre qui s’est répandu comme une traînée de poudre dans le microcosme immobilier. Depuis le 1er janvier, 45% des demandes de crédit immobilier auraient été refusées à cause du taux d’usure (taux maximal au-delà duquel une banque ne peut pas prêter, NDLR), selon Franceinfo qui cite un sondage Opinion System . À en croire les observateurs, le taux d’usure n’est pas assez élevé et risque de bloquer le marché du crédit et donc les ventes. Ce chiffre a été repris par plusieurs médias et largement relayé.
Le gouverneur de la Banque de France, qui met à jour le taux d’usure tous les trois mois – la prochaine mouture aura lieu le 1er octobre -, a récemment jugé ce chiffre « peu crédible », dans une interview à Ouest France . Cette statistique l’est d’autant moins qu’elle est fausse si l’on reprend le sondage d’Opinion System cité par FranceInfo et que Le Figaro s’est procuré . Ce chiffre de 45% existe bien mais il ne s’agit pas du tout du taux de refus lié au taux d’usure. C’est la part de courtiers interrogés par Opinion System qui estime le taux de refus entre 20% et 30%. Parmi les quatre réponses possibles, c’est celle qui est le plus donnée par les quelque 1471 experts sondés devant «40% à 50%» qui a été citée par 27% de courtiers.
Du côté des courtiers, personne n’a cherché à contester ce taux de refus de 45%. Selon eux, ce chiffre est bien réel et même sous-estimé. Plutôt étonnant alors que le sondage Opinion System, où ne figurait pas ce chiffre, a été justement commandé par des courtiers. Cafpi, l’un des acteurs majeurs du courtage, estime le taux de refus à 50% à ce jour. Même son de cloche du côté de Vousfinancer. « Ce chiffre de 45% n’est plus d’actualité car la situation sur le marché du crédit s’est aggravée depuis la mi-juillet et le taux de refus est parfois supérieur à 45% , a réagi Sandrine Allonier. L’un de nos courtiers nous a remonté un taux de refus potentiel de 70% sur la base de simulations ».
Quant au taux d’usure, il est cité par 35,86% – et non pas 45% – des courtiers interrogés. Cette réponse arrive en tête juste devant les nouvelles exigences des banques (31,03%), à savoir ne pas emprunter sur plus de 25 ans et ne pas s’endetter à plus de 35% de ses revenus disponibles. À noter qu’à la question: « quelles sont les raisons évoquées par les banques pour ne pas prendre en charge votre dossier? », les courtiers répondent « parce que (je suis) courtier» . Dit autrement, des banques privilégient les dossiers d’emprunteurs qui ne passent pas par des courtiers. Signe des relations plus que tendues entre ces experts du crédit immobilier: certaines banques ont décidé de contenir la hausse des taux en se passant des services des courtiers afin d’économiser les commissions d’apporteur qu’elles leur versent.
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
L'ex-patron de la Bundesbank Weidmann candidat à la présidence de la Commerzbank
Les perspectives économiques de BlackRock pour la fin de l'année
Tesla rappelle 321.000 véhicules aux Etats-Unis pour un problème de feu arrière
L’immobilier touché par la crise énergétique
Les logements neufs ne trouvent pas preneurs, certains promoteurs proposent des ristournes aux acheteurs
Rénovation énergétique : des aides boostées pour 2023

source

Catégorisé: