Publié le 19/03/2021 à 11h25
Le mercure oscillait entre -3° et -4° C jeudi matin aux Estables pour la traditionnelle « foire grasse » remplacée par une simple foire aux bestiaux. Les stands et animations étaient en effet proscrits cette année, en raison de la crise sanitaire.
Une trentaine de bêtes était au rendez-vous, contre plus du double habituellement. Là encore, l’incertitude concernant la tenue ou non de l’événement et le Covid-19 ont eu raison de la motivation de certains éleveurs. Ces derniers devaient aussi composer avec le plan d’éradication de la BVD (une maladie bovine fréquente) qui, le cas échéant, les empêchait de sortir leurs animaux. La manifestation constitue cependant un moment de rencontres et d’échanges, couplé à un concours, plus qu’une place de vente. Il faut dire que les animaux pour le Fin gras du Mézenc sont quasiment tous achetés directement à la ferme, plusieurs semaines en amont. Les bouchers se déplacent dans les exploitations, dès le mois de janvier, pour réserver leurs animaux. Certains font même le déplacement depuis les départements voisins, comme la boucherie Bayle de Grand-Croix dans la Loire qui a acheté 105 bêtes cette année.
« On avait un peu peur cette année, à cause du Covid, mais au contraire, ça s’est vendu encore plus vite ».
la famille Bonnefoy (Gaec du Josserand (Freycenet-Lacuche))
La demande reste donc importante et ne peut être totalement satisfaite. Cette année encore, une boucherie lyonnaise cherchait 15 bêtes de 500 kg à 600 kg, en vain…
Cette conjoncture soutient naturellement les prix qui se négocient aux alentours de 6 euros/kg pour les animaux les moins chers et 8 euros/kg, voire plus, pour les plus conformes.
La conformité était d’ailleurs au cœur de toutes les préoccupations pour les éleveurs qui participaient au concours « Fin Gras » et « Hors Fin Gras ». La remise des prix devait s’effectuer en fin de matinée, en présence du préfet Éric Étienne.
La saison du Fin Gras ne fait quant à elle que débuter pour les consommateurs, avec des produits disponibles depuis le mois de février et jusqu’à la fin mai, au maximum, pour les derniers animaux abattus.
Le marché aux bestiaux, salué par la députée Isabelle Valentin s’est déroulé dans le froid et la neige, mais sans entamer la fierté des éleveurs présents. 
Bœufs Fin Gras du Mézenc : 1er Georges Nouvet, 2e Georges Nouvet, 3e Gaec des Congères (Roméas), 4e Gaec de la Bonne Fourche.
Génisses Fin Gras du Mézenc, section 1 : 1er Gaec du Josserand (Gérard et Joseph Bonnefoy), 2e Georges Nouvet, 3e et 4e Noël Exbrayat.
Génisses Fin Gras du Mézenc, section 2 : 1er Georges Nouvet, 2e Noël Exbarayat, 3e Gaec du Suchas (Jouffre).
Génisses Fin gras du Mézenc, section 3 : 1er Gaec du Josserand, 2e Gaec du Rochasse (Ollier), 3e Gaec du Rochasse (Ollier), 4e Gaec du Josserand (Joseph et Gérard Bonnefoy, Freycenet-Lacuche).
Génisses Fin gras du Mézenc, section 4 : 1er Gaec du Josserand (Joseph et Gérard Bonnefoy, Freycenet-Lacuche), 2e Georges Nouvet (Freycenet-Lacuche), 3e Gaec du Suchas (Jouffre, Sagnes et Goudoulet).
Génisses Fin gras du Mézenc, section 5 : 1er Georges Nouvet (Freycenet-Lacuche, 2e Gaec du Suchas (Jouffre, Sagnes et Goudoulet), 3e et 4e Gaec des Congères (Roméas, Les Estables).
Génisses Fin Gras du Mézenc, section 6 : 1er Gaec du Rochasse (Ollier, Freycenet-Lacuche), 2e et 3e EARL des Fleurs sauvages (Chazallon, Saint-Front), 4e Gaec du Rochasse (Ollier, Freycenet-Lacuche), 5e Gaec À la Bonne Fourche (Bernard et Cathy Bonnefoy, Les Estables).
Génisses, section 1 : 1er Gaec du Josserand (Bonnefoy, Freycenet-Lacuche).
Génisses, section 2 : 1er Bernard Cluzel (Saint-Germain-Laprade), 2e Gaec du Josserand (Bonnefoy, Freycenet-Lacuche), 3e Noël Exbrayat (Les Estables), 4e et 5e Freddy Guilhot (Le Mazet-Saint-Voy).
Bœufs section 1 : 1er et 2e Thomas Ollier (Freycenet-Lacuche).
 
Cédric Dedieu
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