C'est ce qui semble être le dernier rebondissement dans ce dossier. Le préfet référent du plan loup a autorisé, ce jeudi 20 octobre, un premier tir de prélèvement à Saint-Alban-sur-Limagnole et Lajo. 
Tir de prélèvement, acte 3. Après la manifestation des éleveurs du département, lundi 26 septembre, à l'issue de laquelle un tir de prélèvement avait été annoncé. Après l'injonction, début octobre, de Jean-Paul Celet, préfet référent du plan loup, d'en passer d'abord par un tir de défense territoriale. Le tir de prélèvement a enfin été accordé pour deux communes de la Margeride lozérienne, secteur le plus attaqué depuis le début de l'année. Il concerne en effet Saint-Alban-sur-Limagnole et Lajo.
Cette décision a été annoncée à la profession et aux parlementaires, ce jeudi 20 octobre, par le préfet Philippe Castanet. Et c'est le député Pierre Morel-À-l'Huissier qui a vendu la mèche sur Twitter, ce vendredi 21 octobre, au petit matin. "Lozère Loup ! Je remercie le préfet Castanet du déblocage d'un tir de prélèvement obtenu par son action ! Une première en Lozère !" a-t-il écrit sur le réseau social, à 7 h 40. 
Lozère Loup! Je remercie le Préfet Castanet du déblocage d un tir de prélevement obtenu par son action ! Une première en Lozère !
"Nous avons été mis au courant, hier, vers 19 h ou 20 h, confie le député. Ce tir de prélèvement est une prise en considération de la spécificité lozérienne et plus particulièrement de la Margeride. Nous avons un préfet courageux, objectif dans ses demandes. Il ne faut pas le laisser seul. Nous devons continuer à tous le soutenir. C'est une nouvelle étape et une bonne nouvelle. Cependant, elle ne remet pas en question tous les autres terrains de lutte, notamment judiciaire (Pierre Morel-À-l'Huissier attaque l'État au pénal pour non-assistance à personne en danger, NDLR) et législatif."
Cette annonce satisfait évidemment les éleveurs et leurs représentants syndicaux, même si certains auraient aimé que l'information fuite le plus tard possible. "Nous avions convenu de laisser passer le week-end, grince Hervé Boudon, le président des Jeunes Agriculteurs. Bien qu'il soit solide juridiquement, nous savons que ce tir sera attaqué au tribunal administratif. Nous allons avoir les associations animalistes sur le dos. Dernièrement, dans le Doubs, des militants ont empêché un tir la nuit. La tension est énorme. Nous voudrions éviter tout problème ou débordement."
Christine Valentin, présidente de la chambre d'agriculture de la Lozère, elle, insiste sur le fait que "tir de prélèvement ne veut pas dire prélèvement. Nous aurons fait une action quand un loup sera tombé sous les balles. Pour ce faire, il faudra le trouver et ce n'est pas gagné." Jean-François Maurin, président de la FDSEA 48, abonde : "C'est la reconnaissance de trois mois de travail. Mais celle-ci sera totale si nous réussissons à tirer un ou deux loups. Là, la situation est intenable. Elles ne sont pas toutes médiatisées, mais il y a des attaques tous les jours." 
Dans le cadre du tir de défense renforcée de Mikaël Tichit, agriculteur maintes fois attaqué, au Charzel, sur la commune de Saint-Alban, des agents de la Brigade loup s'étaient installés près de ses troupeaux, début septembre. La présence de ces tireurs d'élite n'avait pourtant pas donné de résultats.
Les derniers animaux, qui dorment encore en extérieur, retrouveront bientôt leurs bergeries et leurs étables. Si l'hiver s'annonce plus calme, les éleveurs espèrent toujours un printemps serein. 
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Le préfet se prosterne devant ces éleveurs peu respectueux de la faune sauvage.
Tuer, détruire, ça ne changera donc jamais ? Pas de progres depuis l'éradication des loups en 1937. Depuis 1979 le loup est protégé en Europe par la convention de Berne. Faut-il le rappeler à ceux qui décident au 21 ieme siècle d'abattre des animaux ? C'est de l'affichage pour faire plaisir à certains électeurs, même si l'on comprend qu'il est difficile d'être éleveur dans cette magnifique Margeride. Comme le dit Anonyme208369 les problèmes essentiels sont ailleurs.
Le loup n'est pas responsable des suicides et de la disparition des élevages en plein air… c'est du aux mesures européennes et françaises !
Quand va-t-on s'attaquer aux vrais problèmes qui détruisent l'agriculture l'élevage en France?
Pour vos troupeaux , faîtes comme moi prenez des chiens de protection!
Cela s'appelle, savoir vivre avec la nature!

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