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PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
Un des chantiers de la réfection de la Plaza Saint-Hubert, à l’été 2019. Il ne s’agit pas de celui aux abords duquel Jean-Philippe Gaudreau, 36 ans, a été mortellement blessé à la tête.
La famille de Jean-Philippe Gaudreau, cet homme de 36 ans mort en 2019 après avoir reçu à la tête un morceau d’une lame de scie ronde qui s’était brisée, réclame plus de 700 000 $ à la Ville de Montréal et aux trois entreprises qui s’occupaient d’un chantier sur la Plaza Saint-Hubert.
« Mis à part deux cônes orange, aucune mesure de protection du public n’était en place afin de limiter l’accès aux piétons sur les lieux des travaux et afin d’assurer la sécurité des passants », martèlent la mère de la victime, Diane Pharand, et sa sœur, Sarah-Hélène Gaudreau, dans une poursuite déposée en Cour supérieure ces derniers jours.
Selon elles, la mort de M. Gaudreau est directement attribuable à des mesures de sécurité « extrêmement déficientes, voire inexistantes ». « Il s’agit donc d’une faute lourde dénotant de l’incurie, de l’inconscience et de la négligence grossière », affirment encore les deux femmes.
Jean-Philippe Gaudreau marchait innocemment dans son propre quartier, sur la Plaza Saint-Hubert, le 30 août 2019 en après-midi, lorsqu’il a été mortellement blessé à la tête. Il aurait été atteint par un débris projeté lors du sciage d’un morceau de béton par des employés du paysagiste Promovert inc. Transporté d’urgence à l’hôpital dans le coma, M. Gaudreau a ensuite subi une opération au cerveau, mais est mort le lendemain.
PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK
Jean-Philippe Gaudreau
L’un des inspecteurs du travail dépêchés sur place a rapidement fermé le chantier en constatant qu’il n’était pas conforme aux règles de sécurité, avait d’ailleurs indiqué peu après un rapport de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
Dans son rapport déposé en février dernier, la coroner Marie-Pierre Charland avait quant à elle conclu à un décès accidentel, faisant néanmoins valoir que l’absence de périmètre de sécurité autour du chantier et la mauvaise utilisation de la scie ont contribué à la mort de l’homme de 36 ans.
La mère et la sœur de la victime, de leur côté, dénoncent que la Ville et les trois entreprises gérant le chantier – il s’agit d’Eurovia, son sous-traitant Bau-Québec et le sous-traitant de ce dernier, Paysagiste Promovert – « ont démontré une insouciance déréglée et téméraire du respect du droit d’autrui ». Promovert a d’ailleurs payé une amende de 2400 $ à la CNESST à la suite des évènements.
Qui plus est, les proches du défunt avancent que toutes les parties prenantes étaient pourtant « en parfaite connaissance des conséquences immédiates et naturelles ou au moins extrêmement probables que leurs gestes fautifs pouvaient engendrer ».
Elles réclament la somme totale d’environ 719 000 $ à la Ville, ainsi qu’aux trois entreprises, pour différents dommages-intérêts punitifs, moraux ou compensatoires, notamment pour les frais funéraires et la douleur émotionnelle et physique subie. La Ville de Montréal ainsi que les trois entreprises concernées n’ont pas souhaité commenter le dossier, lundi, en rappelant que celui-ci était toujours judiciarisé.
Dans son rapport, la coroner Charland avait recommandé à Bau-Québec et à Promovert, pour « protéger le droit à la vie », « de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection du public lors de travaux sur un chantier de construction, comme c’est prévu dans le Code de sécurité pour les travaux de construction, afin d’éviter qu’un tel évènement se reproduise ».
La CNESST avait retenu trois causes pour expliquer le décès. D’abord, la scie à béton serait entrée en contact avec du métal, et aurait été utilisée dans un axe de 45 degrés, ce qui ne respectait pas les consignes du fabricant de l’outil. La poursuite note d’ailleurs que la lame de la scie était « montée à l’envers du sens de rotation » adéquat.
Ensuite, le fabricant recommandait une distance de sécurité de 15 mètres autour des travaux, ce qui n’a pas été respecté. Puis, aucune signalisation pour les véhicules ou les piétons n’était en place, puisque les ouvriers effectuaient des corrections mineures, alors que les travaux auraient déjà dû être terminés.
Avec Isabelle Ducas et Philippe Teisceira-Lessard, La Presse
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