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L’écolodge luxe, porté par Stéphane Lelièvre sur l’ancien lieu de vie des saliniers, est en phase de finalisation. Un chantier impressionnant qui va laisser place à un petit lieu de paradis.
Le site est encore en pleine ébullition. Telle une fourmilière où s’activent encore plus d’une cinquantaine d’ouvriers au four et au moulin pour boucler au plus vite le chantier pharaonique de l’écolodge Le Hameau des Pesquiers, débuté il y a moins de six mois.
Au gros du chantier, ils ont été plus d’une centaine à travailler en parallèle sur les onze bâtiments majeurs de l’ancien lieu de vie des saliniers avec six chantiers différents engagés en même temps.
En ruines fin 2021, le site est tout proche de retrouver ce petit goût de paradis que les familles de saliniers ont connu. Et pour chapeauter tout ça, Stéphane Lelièvre n’est pas en reste.
Avec des passages presque quotidiens, il donne de la voix et n’hésite pas à pousser quelques gueulantes lorsque les choses ne vont pas.
“On est en retard d’une semaine selon moi, on voulait que ce soit plié pour le 20 juin”, lâche-t-il d’ailleurs, quand bien même beaucoup lui rappellent que le travail abattu en si peu de temps est déjà énorme.
Alors que l’été débute tout juste, la plupart des 48 futures chambres de l’établissement sont pratiquement terminées. Les ouvriers se concentrent désormais essentiellement sur les bâtiments des douanes et de l’horloge.
Le premier accueillera entre autres la réception et la partie spa, massage, piscine, le second hébergera le futur restaurant Saliniers “au style fin XIXqui va avec le bâtiment.” “On est en phase d’aménagement, pas encore d’équipement, précise Stéphane Lelièvre. Il a fallu tout refaire, d’en dessous des fondations pour remettre le bâtiment d’aplomb avec une injection de résine, au gros œuvre, la charpente…”
Pas ou peu de mauvaises surprises. Le chantier s’annonçait colossal mais “on avait bien fait les choses en amont, les bonnes études” concède le futur “locataire”(1) des lieux qui, outre un cahier des charges très précis en matière d’architecture, a dû composer avec des impératifs écologiques tout aussi sévères. L
e bâtiment des douanes possède d’ailleurs deux alcôves pour permettre aux chauves-souris de nicher. “Chaque semaine, nous avons une étude sur la faune et la flore. Ils sont très très contents. On a un chantier exemplaire, je joue le jeu, je fais un ecolodge, pour pouvoir ensuite raconter l’histoire aux clients.”
Des zones protégées et interdites d’accès jalonnent d’ailleurs la pinède ou les clients pourront profiter d’un boulodrome, d’un potager, d’une terrasse avec brasero, et de nombreux “ coins amoureux”. À l’intérieur, on est dans le luxe bien sûr, mais pas clinquant, et toujours avec de nombreuses références au lieu, à son histoire. Pour exemple, les robinets des baignoires ont la forme des vannes des marais salants tandis que les interrupteurs sont les mêmes que ceux trouvés dans les bâtiments avant réfection.
La question de l’ouverture est donc bien évidemment venue sur le tapis… Stéphane Lelièvre attendait d’abord le passage de la commission sécurité. Celle-ci a donné son accord en fin de semaine dernière. Restent les finitions, en bon perfectionniste il répète: “On ouvrira quand on sera parfaitement prêts. On n’a pas deux fois la chance de faire une bonne première impression. Mais la clientèle est prête” conclut-il. Encore un tout petit peu de patience donc.
1. Un bail emphytéotique de 70 ans a été signé avec la mairie
Comme tous les établissements d’hôtellerie-restauration, le futur Hameau des Pesquiers recrute. Une dizaine de salariés s’active déjà sur site, mais c’est une équipe d’une cinquantaine de personnes qui sera nécessaire pour faire tourner l’hôtel.
Sur les réseaux sociaux, des appels ont été lancés pour des cuisiniers, des serveurs, réceptionnistes, femme et valet de chambre, Spa praticienne… Les personnes intéressées peuvent envoyer leurs candidatures à carriere@lesmaisonslelievre.com.
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