Si vous cherchez à changer de vie, la région Bretagne et ses canaux ont peut-être une idée pour vous. Reprendre une maison éclusière inoccupée et la valoriser, avec pourquoi pas de l’hébergement, de location de bateaux, de vélos, etc… Les bonnes idées sont les bienvenues. Un appel à projets est lancé pour quatre sites.
Si vous avez un projet qui tient non pas la route, mais la voie navigable, elles vous tendent les bras.
La maison éclusière de Limur d’abord, sur le canal de Nantes à Brest, à Peillac, dans le Morbihan. Construite en 1840, quatre pièces, 65 m2 habitables.
Celle de la Maclais aussi, à Saint-Vincent-sur-Oust. Quatre pièces, 80 m2. Ici, l’écluse est l’une des plus fréquentées par les navigants en Bretagne avec en moyenne 2500 bateaux/an.
Celle de la Potinais encore. Deux pièces, 65 m2, à Bains-sur-Oust. En 2020 ici sur les bords du canal, un éco-compteur avait dénombré 67 000 passages de cyclistes et piétons
Ces trois maisons sont propriétés de la Région Bretagne. Ajoutez le gîte d’étape de Painfaut en Loire-Atlantique, propriété communale, et voilà les quatre sites inoccupés, en mal de valorisation.
Dans le cadre d’un contrat de canal signé en 2021, en partenariat avec le département de la Loire-Atlantique, c‘est la Région Bretagne, Redon Agglomération et la commune d’Avessac (44) qui lancent cet appel à projet.
L’objectif est de valoriser ces sites, en “contribuant, de manière innovante, à animer les voies d’eau et la voie verte, à encourager les activités mixtes ou intermodales (bateau/vélo…) et à répondre aux besoins et attentes de l’ensemble des usagers” :


“Ces lieux sont inoccupés depuis plus de 10 ans pour certains, 50 ans pour d’autres”. explique Véronique Veron, de la Direction des voies navigables à la région Bretagne. “Les agents sont plus mobiles que par le passé, et toutes les maisons éclusières ou de cantonnier, n’avaient plus besoin d’être habitées”.  
Les porteurs de projets peuvent être des particuliers, des associations, des entreprises, voire des collectivités. “Avec celui qui est retenu, poursuit Véronique Veron, on signe une COT, une convention d’occupation temporaire, comme un bail”.

La durée minimale du contrat est de 5 ans, et peut aller jusqu’à 20 ans. Elle est négociée en fonction de l’investissement. En fait, le propriétaire, la Région Bretagne ou la commune, s’engage à mettre à disposition les maisons éclusières dans l’état de norme “clos couvert”, cela comprend toiture, enduit, gouttière, assainissement, huisseries extérieures, et compteur électrique. 
Quant aux adaptations intérieures ou extérieures nécessaires aux activités envisagées par le porteur du projet, elles sont de son ressort. Il doit par ailleurs s’acquitter du paiement d’une redevance calculée en fonction de la surface. “Et qui oscille le plus souvent entre 2000 et 2500 euros/ an”, termine Véronique Veron. 
Si vous rêvez de changer de vie, le détail des informations est à retrouver sur le site de Redon AgglomérationVous avez jusqu’au lundi 29 août 2022 pour postuler. Une vingtaine de projets de ce type ont déjà vu le jour en Bretagne depuis 2013.

 


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