L’Obs
TeleObs
Hors Series
Le parquet ouvre une enquête après des propos racistes …
Un hommage rendu aux victimes de l’attentat de l’Hyper Cacher, …
Stromae obtient une « Multitude » de nominations aux Victoires …
L’ex-président brésilien Jair Bolsonaro hospitalisé aux Etats-Unis
Brésil : les 8 leçons de l’assaut du 8 janvier
Sportive, authentique, gastronomique et fêtarde, la perle de la côte basque a de jolis atouts.
Parcourir la région à pied ou à vélo, suivre la côte par le sentier de bord de mer, affronter les vagues sur une planche ou s’initier à la pelote… Ici, le choix d’activités nature est vaste !

“Le Pays Basque, quand tu aimes le sport, c’est une grande aire de jeu”, explique l’ancien footballeur Bixente Lizarazu, avec un grand sourire. Vingt ans après avoir remporté la Coupe du Monde avec les Bleus, ce natif de Saint-Jean-de-Luz continue à y mener une vie d’athlète de haut niveau, enchaînant, au gré de la météo, vélo, surf, paddle, voile, plongée, ski, ju-jitsu brésilien, yoga…
“J’ai redécouvert ma région en pratiquant le vélo qui me mène à l’intérieur des terres, vers des villages et des paysages sublimes. Petit à petit, mes balades se sont étendues autour des sommets de mon enfance – le massif des Trois Couronnes, le mont Jaizkibel, la Rhune – que je voyais depuis la maison familiale ou la plage d’Hendaye.”
Bien sûr, suivre ce sportif d’exception, qui effectue des circuits d’une centaine de kilomètres (représentant cinq heures d’efforts très soutenus), n’est pas à la portée du premier venu. Mais on peut les adapter à son niveau et à ses envies.
Sur place, toutes sortes de randonnées cyclistes en groupe sont proposées ( voir encadré ), que ce soit à vélo électrique (ce qui change la donne pour les moins sportifs) ou à VTT (pour les plus aguerris). Et pour ceux qui veulent admirer les plus grands champions du moment, le Tour de France offrira le 28 juillet un contre-la-montre individuel sur 31 km, entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Espelette.
Et de fait, c’est le paradis pour les adeptes d’activités de mer et de montagne, auxquels il convient d’ajouter les amateurs de golf (seize parcours dans un rayon de 100 km), de tennis, d’équitation…
Toutes les disciplines sont représentées, sans oublier évidemment la pelote basque qui se décline en une vingtaine de spécialités, avec la pala, le chistera, le joko garbi et la main nue. On peut choisir de s’y initier auprès du comité départemental ou d’assister à une des multiples compétitions dont le Gant d’Or de Cesta Punta qui aura lieu tout l’été à Biarritz.
Mais l’activité sportive impossible à ignorer lorsqu’on débarque sur la côte basque, c’est évidemment le surf, discipline apparue il y a maintenant soixante ans. Les surfeurs sont partout, marchant pieds nus, encore en combinaison, parfois avec leur planche sous le bras, après avoir écumé leurs spots.

En short et en sweat, éternellement cools, on les retrouve aux cafés, dans les restaurants, les boîtes de nuit, donnant le ton à toute la vie côtière. Tout au long de la journée, au gré des marées, ils sont sur l’eau à guetter LA belle vague. Les enfants peuvent s’y mettre dès 6 ans, grâce aux écoles de surf qui ont fleuri en nombre, aux planches en mousse et aux combinaisons adaptées à leur taille.
Et la côte basque offre l’une des plus grandes variétés de vagues au monde. On peut commencer le long de la plage rectiligne d’Hendaye, qui offre des conditions dignes d’une piste verte, jusqu’aux plages d’Anglet, aux vagues beaucoup plus puissantes, en passant par les spots exigeants de Bidart.
Pour compléter le tableau, du côté de Saint-Jean-de-Luz, Peyo Lizarazu (le frère de Bixente) surfe une des plus grosses vagues du monde, la Belharra, qui surgit certains jours de forte houle au-dessus d’un éperon marin. Elle peut atteindre une quinzaine de mètres de haut, et parfois culminer à vingt-cinq mètres. Un véritable monstre marin. “Tu as l’impression qu’une énorme avalanche va te péter sur la tronche”, résume Bixente, qui se contente de l’observer depuis son bateau.
En effet, surfer cette vague démente reste réservé à une petite poignée de pros. Mais en dehors de ces exploits calibrés pour le livre des records, on peut admirer le gratin des surfeurs lors d’événements programmés cet été. Par exemple, la démonstration de surf de nuit, prévue sur la plage des Sables d’Or à Anglet le 19 août prochain, avec des planches devenues lumineuses grâce aux bandes de LED colorées apposées sur leur pourtour. Un spectacle jouissif et impressionnant, à suivre (gratuitement) depuis la plage.
A part le surf, le Pays basque offre aussi une multitude de randonnées que recommande en particulier une blogueuse de 27 ans, Marion Patoir, sur son blog intitulé Miaritz.
Pour les plus motivés, elle a repris une série d’itinéraires de quatre ou cinq heures de marche en montagne qui permettent d’admirer les meilleurs points de vue de la région.
Enfin, la Côte basque s’est convertie aux bienfaits de la marche aquatique, appelée encore longe-côte, qui se pratique en groupe, et en combinaison (20 à 30 euros la séance), sous la conduite d’un moniteur. Un moyen rêvé de parcourir un littoral regorgeant de points de vue inattendus, en étant parfois immergé jusqu’au cou.
# Vélo – Marche
Office de tourisme de Bayonne, 05-59-46-09-00.
Office de tourisme d’Anglet, 05-59-03-77-01.
Les Roues de Lilou, lesrouesdelilou.com.
Le Vélo voyageur, 01- 80-91-98-18, levelovoyageur.com.
Randonnées : informations sur tourisme64.com, rando-pays-basque.info, et sur le blog Miaritz.
Longe côte : 06-09-13-05-53, marche-aquatique-cote-basque.com/ activites-ocean.
# Pelote Basque
Le Comité départemental de la pelote basque propose initiations et cours de perfectionnement, en individuels et en groupe. 05-59-29-59-40, initiation-pelote-basque.com et comite-pelote-basque.eu.
Gant d’Or de cesta punta, compétition les lundis et mercredis de mi-juillet jusqu’à la finale, le mercredi 22 août, au Jai Alai, Parc des Sports, avenue Aguilera, Biarritz, 05-59-23-91-09, cesta-punta.com.
#Surf
Station surf Rainbow, 21, avenue de la Chambre-d’Amour, Anglet, 06-18-22-37-82, rainbow.com. Formule découverte de 1 h 30 pour 3 personnes, 35 €.
Madrague Surf School, plage de la Madrague, Anglet, 07-68-43-73-99. Ecole de surf Jo Moraiz, boulevard du Prince-de-Galles, Biarritz, 06-62-76-17-24. Séance découverte de 1 h 30, 40 €.
Surf de Nuit, plage des Sables d’Or à Anglet, worldsurfleague.com
Pourquoi Biarritz règne sur la côte basque
Bixente Lizarazu : “Je suis un vrai Basque”
Ecrivains, philosophes, essayistes ou musiciens… ils sont nombreux à célébrer le Pays basque dans leurs œuvres. Les découvrir au cours d’un séjour permet de sillonner, d’une autre façon, cette région riche d’authenticité.

Villa Arnaga
Ben sûr, on connaît tous la célèbre tirade du nez de Cyrano de Bergerac. Mais beaucoup moins son auteur, Edmond Rostand (1868-1918), dont on commémore cette année le centenaire de la disparition, et surtout l’invraisemblable domaine qu’il avait acquis près de Cambo-les-Bains. Direction donc Arnaga pour tomber en arrêt devant sa fabuleuse propriété devenue musée, et qui, pour l’occasion, propose l’exposition “Edmond Rostand, l’Illustre méconnu”.
L’immense jardin à la française surprend face à la bâtisse typiquement basque aux colombages et volets rouge sang. A l’intérieur, nouveau choc en découvrant la salle de réception clinquante, la bibliothèque décorée tel un théâtre, la salle à manger où dînent les personnages costumés de la pièce “Chantecler”. Comme l’écrit son biographe, François Taillandier, Edmond Rostand, c’est “l’homme qui voulait bien faire” . Et qui en fait… toujours trop, serait-on tenté de se dire, en visitant cette demeure.
Pour se remettre, poussons jusqu’à Saint-Jean-de-Luz, afin de goûter au charme très discret d’une librairie qui porte pour enseigne Océan et Montagne, Itsasoa eta Mendia, en lettres blanches sur fond bleu. Elle est tenue par un lecteur passionné et offre un large choix de livres consacrés au Pays basque.
Installé dans cette boutique depuis 2013, le libraire Vincent Alaux a réuni des milliers de beaux livres, de guides, d’ouvrages d’histoire, mais aussi des romans, des témoignages, des albums pour enfants et des bandes dessinées qui ont tous un rapport avec la région.
L’œil pétillant, il vous conseille deux écrivains qu’il a récemment découverts : André Belloc, issu d’une famille de pêcheurs de la ville, qui consacre des “récits simples et poétiques” à son enfance luzienne intitulés “Balades en Flis-Flous”. Et Pierre Frondaie (1884-1948), un auteur à succès de l’entre-deux-guerres qui retrace la vie mondaine à Biarritz dans “l’Homme à l’Hispano”.
Mais il est aussi capable de vous recommander de bons polars régionaux (de la collection Du Noir au Sud, éditions Cairn) ou des BD du cru comme “les Aventures de Manzana et Patxaran”. Sans oublier les ouvrages sur le surf d’Alain Gardinier : “Surf Culture” et “Surf me up”.
Ici, on retrouve la plupart des ouvrages publiés par les éditions régionales Atlantica reprises par Jean Le Gall en 2012. Editeur iconoclaste, celui-ci entend publier des livres étonnants sur le Pays basque, dont il apprécie :
Autant de raisons pour lesquelles beaucoup y reviennent, tel l’écrivain et essayiste d’origine basque Mathieu Terence, moins médiatisé que son copain Frédéric Beigbeder (qui vit désormais à Guéthary), mais auteur d’une vingtaine de livres (romans, nouvelles et essais) dont plusieurs salués par la critique. C’est une des figures de l’intelligentsia locale, qui compte des philosophes, comme Frédéric Schiffter (professeur à Anglet), des sculpteurs d’avant-garde, comme Zigor, des romanciers cultes, comme Philippe Djian, qui se cache l’hiver à Anglet, ainsi que des dizaines d’auteurs régionalistes inconnus.
Pour Mathieu Terence, le Pays basque ressemble un peu à la Californie qu’il affectionne, celle des environs de Santa Fe et San Diego. Et il y pense souvent quand il part à la tombée de la nuit sur son scooter avec, dans les oreilles, The Eagles, Ben Harper ou les Beach Boys…
Mais en dehors de la musique américaine qui accompagne si bien les surfers, la ville de Biarritz a lancé cette année un nouveau festival musical intitulé Biarritz en été. Y sont annoncés Phoenix, Etienne Daho, Juliette Armanet. .. Quant aux amateurs de piano, ils retrouveront leur festival international rebaptisé Biarritz Piano Festival, réunissant, entre autres, la star japonaise Nobuyuki Tsujii, la Française Lise de la Salle, le duo hollandais Arthur et Lucas Jussen.

Enfin, les chants polyphoniques basques sont à découvrir, interprétés par des chorales comme celle de Gaztelu Zahar 4 dans laquelle se produisent le père et le frère de l’ex-star du foot, Bixente Lizarazu. “Il faut l’écouter dans une église, où la sonorité est bien adaptée à un répertoire assez solennel” , glisse-t-il, pas peu fier d’eux.
# A lire 
“Balades en Flis-Flous”, par André Belloc, Iru Errege.
“L’Homme à l’Hispano”, par Pierre Frondaie, Taillandier.
“Les Aventures de Manzana et Pat xaran”, par Pierre George et Jean-Yves Viollier, Atlantica.
“Surf Culture” et “Surf Me Up”, par Alain Gardinier, Atlantica.
#Villa Arnaga
Musée et maison d’Edmond Rostand, route du Docteur-Camino, Cambo-les-Bains, 05-59-29-83-92, arnaga.com
#Librairie Océan et Montagne
100, rue Gambetta, Saint-Jean-de-Luz, 06-85-02-26-81.
#Festival Biarritz en Été
du 20 au 22 juillet, Cité de l’Océan, 21, avenue Ilbarritz, Biarritz, biarritz-en-ete.com
#Biarritz Piano Festival
du 30 juillet au 8 août, biarritzpianofestival.com
#Chorale Gaztelu Zahar 
le 10 et 23 juillet à l’église Sainte-Anne, et le 9 août à l’église Saint-Vincent, à Hendaye.
Pourquoi Biarritz règne sur la côte basque
Bixente Lizarazu : “Je suis un vrai Basque”
 
Tourte au pigeon, camarones sauvages ou sandre farci d’un maki d’écrevisses. .. Entre les mains de ces cuisiniers hors pair, les produits locaux révèlent toutes leurs saveurs, des bistrots de marché aux restaurants étoilés.

Large sourire, poignée de main chaleureuse, John Argaud a plaisir à partager sa cuisine et à faire découvrir l’hôtel-château de Brindos, situé dans un immense parc, sur le territoire d’Anglet.
Ce chef, qui vient de remporter le Trophée national de la cuisine et de la pâtisserie, est une des étoiles montantes de la gastronomie locale. Recruté par l’ex-champion de rugby Serge Blanco, propriétaire de l’hôtel, John Argaud, originaire de la région parisienne, a effectué un joli parcours dans sa terre d’adoption : deux ans chez Les Frères Ibarboure à Guéthary, puis deux autres années dans un nouveau restaurant étoilé, Ithurria à Ainhoa. Depuis bientôt trois ans au Brindos, ce sportif développe une cuisine ultra-raffinée, s’appuyant sur les ressources de la région.
Son plat signature, la tourte au pigeon, s’avère merveilleusement cuite et goûteuse. Mais il aime aussi surprendre avec des poissons d’eau douce, comme le sandre sauvage de l’Adour farci d’un maki d’écrevisses, ou avec des alliances plus inédites comme ce filet de bœuf aux morilles accompagné de ris de veau… et surtout un turbo en viennoise d’herbes fraîches particulièrement délicat. Ici les menus sont compris entre 54 et 89 euros, mais l’addition grimpe vite avec les excellents bordeaux du sommelier.
En attendant, sa table mériterait d’entrer dans un grand guide, comme c’est le cas pour Alexandre Bousquet, installé à une quinzaine de kilomètres plus au sud. Ce quadra vient d’obtenir une étoile au Michelin avec son Atelier Gaztelur  Installé non loin d’Arcangues, dans une belle maison du XVe siècle entourée d’un parc, il propose une cuisine inspirée et pointue : nous avons aimé le pigeonneau aux betteraves et cranberries, le ris de veau aux morilles et surtout ce turbot dément, cuit à basse température.
A 46 ans, Alexandre Bousquet met en avant ses produits : herbes, fleurs et légumes issus de son potager bio. Et fait figurer le nom de ses fournisseurs sur sa carte. Les desserts au chocolat et le soufflé fourré à la mangue, d’authentiques merveilles, viennent compléter une formule gastronomique comprise entre 79 et 118 euros.
Dans un registre tout aussi créatif mais plus bistronomique, le restaurant qui monte à Biarritz, Le Bistrot Gourmet de Sébastien Blanchet, vaut le détour. Danièle, sa femme, assure le service de cet établissement au design contemporain, situé dans une petite rue à l’écart du centre-ville. On recommande les filets de merlu de Saint-Jean-de-Luz avec une pissaladière aux oignons rouges et piquillos, mais aussi le foie gras et le magret de canard de la ferme de Jeansarthe… et enfin le velouté d’asperges avec noix de Saint-Jacques à la plancha. Ici les entrées sont à 14 euros, les plats à 23 euros et les desserts à 8 euros : pas de quoi se priver.
Dans les deux restaurants dirigés par le chef Christian Duplaissy qui apparaît régulièrement dans l’émission “C’est à vous”, d’Anne-Elisabeth Lemoine sur France 5, on trouve un cadre délicieusement authentique. Cet été, il fête les vingt ans de son accueillante ferme Ostalapia, cachée sur un des chemins côtiers empruntés par les pèlerins de Compostelle. Avec des entrées comprises entre 9 et 19 euros et des plats entre 20 et 26 euros, on déguste ici de splendides côtes de veau Axuria venues des coopératives voisines avec des légumes de saison, ainsi que des truites de Banka sauce béarnaise d’une grande saveur.
Et puis, à quelques encablures, ce bon vivant nous conduit dans son second établissement, Ostalamer, un restaurant aux allures de cargo, où son fils reprend le flambeau avec d’excellents produits de la mer. Et surtout des huîtres pleine mer et crépinettes, des couteaux à la plancha et des camarones sauvages (entrées de 14 à 16 euros et plats de 21 à 38 euros). De la terrasse, la vue offre un panorama exceptionnel sur l’Espagne d’un côté et sur la côte jusqu’à Guéthary, de l’autre.
En remontant vers Biarritz, on peut s’arrêter à Bidart à la Plancha Ilbarritz, sur la grande terrasse en bois donnant sur la falaise. A la carte, entre 20 et 30 euros, c’est un festival d’anchois, dorades, lottes, merlus, louvines, gambas, langoustines… et des noix de Saint-Jacques au caramel d’épices délicieuses qu’on boit avec un gris de gris de Camargue.
Revenu dans l’ex-cité balnéaire impériale, il faut profiter chaque matin de ses halles à l’ancienne abritant un marché couvert exceptionnel. De nombreux stands permettent d’y prendre le petit-déjeuner, l’apéro ou de déjeuner sur le pouce, entre 7h30 et 14h.

A l’Ecaillerie (photo) , les frères Jean et Marc Nopal, proposent six huîtres avec un verre de vin blanc (6,90 euros la formule), ou des cassolettes de crevettes et de bigorneaux. Ils ont la tchatche et l’ambiance est chaleureuse. On peut y acheter une curiosité de la région, du “vin de mer” Egiategia, proposé en rouge, blanc ou rosé dont la vinification se fait au fond de l’océan, dans la baie de Saint-Jean-de-Luz (autour de 12 euros la bouteille).
Enfin, toujours aux halles, Chez Christine, qui proclame qu’elle a “la passion du cochon”, on peut se régaler sur le pouce d’omelettes succulentes et à L’Amuse-Gueule  , on goûte aux assortiments de pintxos, bocadillas et tapas, à base de thon, de foie gras et de fromage dans de jolies assiettes.
Avec cette inscription de l’écrivain Henri Vincenot visible derrière le comptoir : “Le rugby ce n’est pas un caprice, ça nous coule dans les veines et ça colle au terroir.”. Comme la gastronomie du coin, en fait.
# Château Hôtel de Brindos
1, allée du Château, Anglet, 05-59-01-13-13, chateaudebrindos.com
# Atelier Gaztelur
chemin de Gastelhur, Arcangues, 05-59-23-04-06, gaztelur.com
#Le Bistrot Gourmet
18, rue de la Bergerie, Biarritz, 05-59-22-09-37, le-bistrot-gourmet.com
# Ferme Ostalapia
2621, chemin d’Ostalapia, Ahetze, 05-59-54-73-79, ostalapia.fr
# Ostalamer
160, route des Plages, Saint-Jean-de-Luz, 05-59-85-84-71, ostalamer.com
# Plancha Ilbarritz
Plage d’Ilbarritz, Bidart, 05-59-23-4 4-95, laplancha-ilbarritz.fr
# L’Ecaillerie
Halles centrales, Biarritz, 05-59-24-06-72.
# Chez Christine
Halles centrales, Biarritz, 05-59-51-12-53.
# L’Amuse-Gueule
Halles centrales, Biarritz, 05-59-41-28-24.
Pourquoi Biarritz règne sur la côte basque
Bixente Lizarazu : “Je suis un vrai Basque”
 
Boîtes de nuit en plein centre-ville, ambiance ramblas aux Halles, apéro sur la plage ou à Guéthary… Tour d’horizon des bonnes adresses où boire et danser.

Le Blue Cargo
“Biarritz a été un haut lieu de la ‘night’ dans les années 1960, il en reste quelque chose.” L’écrivain Mathieu Terence en connaît tous les secrets. Après avoir vécu une vingtaine d’années à Paris, il est revenu s’installer ici à l’année.
Après être devenu le rendez-vous de la jet-set locale, Le Caveau, un des premiers clubs gay de l’Hexagone, s’est aujourd’hui largement ouvert aux hétéros et renoue avec l’atmosphère des années disco 1980-1990. Situé dans le centre-ville, il est réputé pour ses shows transformistes et joue à fond la carte de la mixité. “A Biarritz, les gens sortent encore en boîte”, explique Mathieu Terence. “Ici, elles n’ont pas été rejetées à la périphérie de la ville.”
Autre option : danser sur de la house en plein air au Blue Cargo, un endroit magique avec ses terrasses situées face à l’océan, à Bidart, où la jeunesse dorée de Bordeaux et de Paris a rendez-vous, été après été.
Mais le quartier général de la vie nocturne demeure le secteur des Halles de Biarritz, bordées de bars aux terrasses pleines à craquer, qui rappellent l’ambiance des ramblas de Barcelone. “Cela fait aussi penser au quartier du Marais, à Paris, glisse Mathieu Terence, avec l’arrivée de boutiques de mode. Le soir , on ne rentre pas chez soi. On boit du vin, on se retrouve entre amis, beaucoup de liens se nouent.”
Au Bar Jean, dirigé par un jeune patron très sympa, comme au Bar du Marché, qui régale sa clientèle d’une excellente sangria et de savoureuses assiettes de charcuteries ou de moules à la plancha, on peut rester jusqu’au bout de la nuit.
Pour profiter de l’air marin, direction les cabanes installées tout le long des plages. On recommande de prendre l’apéro au Lagunak, un snack au personnel ultra-convivial, dans le cadre exceptionnel de la Chambre d’Amour, au bout de l’immense plage d’Anglet.
La jeune blogueuse Miaritz aime le haut de la Côte des Basques, avec ses petits endroits pour prendre un verre, comme Extola Bibi. Ce joli kiosque entouré d’arbres domine l’océan dans un quartier de Biarritz un peu excentré. L’occasion de goûter aux bières basques et surtout au cidre local. Les plus curieux apprécieront le mojito basque, dans lequel la liqueur Izarra verte remplace délicieusement le rhum.
Plus au sud, Guéthary est un peu le Saint-Tropez local. Le Madrid, repaire d’Alain Gardinier, figure de la culture surf biarrote, est une véritable institution. Le vin basque Irouleguy, que l’on peut accompagner de planches de pata negra ou de canard, y coule à flots.
Juste en face du Madrid, le Bar Basque est aussi un bar à vins et à tapas… Anne-Sophie Lapix y vient en voisine tous les étés. Une génération de musiciens à la renommée déjà nationale y a élu domicile : notamment les groupes La Femme et Bon Air. Leurs chansons sont à l’unisson d’un pays décidément trop cool.
# Le Caveau
4, rue Gambetta, Biarritz, 05-59-24-16-17, caveau-biarritz.com
# Blue Cargo
2, avenue du Lac, Bidar t, 05-59-23-54-87, bluecargo.fr
# Bar Jean
5, rue des Halles, Biarritz, 05-59-24-80-38, barjean-biarritz.fr
# Bar du Marché
8, rue des Halles, Biarritz, 05-59-23-48-96.
# Lagunak
Promenade des Sources, Anglet, 06-61-76-19-03.
# Etxola Bibi
Square Jean-Baptiste-Lassale, Biarritz, 06-09-63-15-98.
# Le Madrid
563, avenue du Général-de-Gaulle, Guéthary, 05-59-26-52-12, lemadrid.com
# Le Bar Basque
9, avenue Monseigneur-Mugabe, Guéthary, 05-59-26-55-00, bar-basque.fr
Pourquoi Biarritz règne sur la côte basque
Bixente Lizarazu : “Je suis un vrai Basque”
 
Se lancer dans une thalasso, faire du yoga sur la plage, se balader en paddle, ou simplement flâner en bord de mer et admirer la montagne. .. A vous de choisir !

“Ici, règne une idée du bonheur qui est moins trafiquée qu’ailleurs”, affirme le journaliste Guillaume Durand. Ayant toujours connu le Pays basque, où ses parents se sont mariés en 1951, le journaliste et animateur aime se promener le long de ses plages. Ses préférées ? Celles de Marbella au sud de Biarritz et d’Erretegia, entre Bidart et Guéthary. Il adore se jeter dans les vagues, éprouvant
Et pour ceux qui préfèrent des soins plus classiques, la côte basque regorge de centres, avec une dizaine de spas de bonne qualité et cinq grands centres de thalassothérapie.
C’est l’ancien champion de rugby Serge Blanco qui a donné le coup d’envoi de cette déferlante en lançant, il y a vingt ans, le complexe de thalasso qui porte son nom. Situé à Hendaye, cet établissement spécialisé dans les cures minceur et la naturopathie propose notamment des soins ayurvédiques et même une cure “surf attitude” qui associe séances de thalasso et cours de surf avec la championne Marion Bouzigues. Ici on peut s’offrir un soin à partir de 53 euros et des forfaits à la journée compris entre 91 et 133 euros.
A quelques encablures de là, le centre Thalazur, situé à Saint-Jean-de-Luz, et le Thalassa Sea and Spa du Sofitel de Biarritz sont autant d’alternatives de soins et de détente.
Mais le spa Loreamar, abrité par le Grand Hôtel de Saint-Jean-de-Luz, est une adresse à retenir. Sous de sublimes voûtes en brique, l’établissement installé à l’intérieur de ce grand hôtel à l’ambiance très XIXe siècle, bichonne ses clients avec une carte de “soins de l’océan” à base de douche sous-marine, bains de mer hydromassants et gommages (de 40 à 65 euros le soin), le tout pris en charge par un personnel attentif et délicat. Les enfants y sont également accueillis, à partir de 30 euros.
Sur le même créneau, on peut opter pour un classique, le spa Guerlain de l’Hôtel du Palais de Biarritz… ou encore pour le spa Alaena, toujours à Biarritz, qui offre un bon rapport qualité prix (massages à partir de 50 euros). Cet établissement rénové est le seul de la côte à proposer des bains japonais dans une eau infusée de thé, accompagnés d’un massage, le tout pour 105 euros.
Avant ou après, pourquoi pas une séance de yoga ? Désormais, à Biarritz, au calme de cette crique d’eau claire qu’est la plage du Port-Vieux, on pratique face aux vagues. Dans ce site exceptionnel, Madhura Yoga propose des cours collectifs entre 9 et 15 euros selon la formule choisie. En pleine nature, le domaine du château de Brindos à Anglet offre des séances de yoga combinées avec une balade en paddle sur son grand lac. 40 euros pour une séance de paddle simple avec un coach, et 55 euros pour 1 h 30 de paddle puis yoga.
Si l’on préfère se mettre au vert, Guillaume Durand recommande d’aller contempler la Rhune, la montagne vers laquelle tous les regards convergent depuis la côte. Un authentique train à crémaillère datant de 1924 conduit en 35 minutes à son sommet situé à 905 mètres d’altitude.
Enfin, qu’on soit amoureux d’opérette ou pas, le pèlerinage sur la tombe incroyablement fleurie du ténor basque Luis Mariano à Arcangues, est à ne pas rater. Un peu cachée, elle possède une vue unique sur les vallons environnants et donne envie de réécouter avec nostalgie ses vieux airs d’opérette, “Mexico”, “la Belle de Cadix”, “Rossignol de mes amours”…
# Complexe de thalassothérapie Serge Blanco
125, boulevard de la Mer, Hendaye Plage, 05-59-51-35-02, thalassoblanco.com
# Loreamar, Grand Hôtel
43, boulevard Thiers, Saint-Jean-de-Luz, 05-59-36-35-36, luzgrandhotel.fr
# Spa Imperial de l’Hôtel du Palais
1, avenue de l’Impératrice, Biarritz, 05-59-41-64-00.
# Madhura Yoga
4, rue du Port-Vieux, Biarritz, 07-77-69-34-19, madhurayoga.fr
# Château de Brindos
1, allée du Château, Anglet, 05-59-01-13-13
# La Rhune
renseignements : 05-59-54-20-26, rhune.com
François Vey
Jusqu’à 30% d’économies avec les promotions Air Caraibes en cours
Code promo Pierre et Vacances : 10 € de remise sur votre séjour
Bon plan OuiGo : votre billet de train à 10€
Jusqu’à -60% sur vos séjours en Afrique du Sud avec cette promo Booking
Au moins 15% de réduction sur Lastminute.com
Offre séjour Disneyland Paris : hôtel + entrée aux 2 parcs en 4x à 40,96€

source

Catégorisé: