Une boucle de 7 kilomètres permet de se hisser à 934 mètres d’altitude (plus que la Rhune !) sur le joli pic d’Alkurruntz. En voiture, empruntez la D 20, passez Dantxarinea jusqu’au col d’Otsondo. Stationnez à la petite aire de camping qui constitue le point de départ. Il s’agit ensuite de suivre à pied la petite route de montagne sur le plat, d’où vous distinguerez le profil pyramidal de l’Alkurruntz, puis de rejoindre sur votre gauche le sentier qui part…
Une boucle de 7 kilomètres permet de se hisser à 934 mètres d’altitude (plus que la Rhune !) sur le joli pic d’Alkurruntz. En voiture, empruntez la D 20, passez Dantxarinea jusqu’au col d’Otsondo. Stationnez à la petite aire de camping qui constitue le point de départ. Il s’agit ensuite de suivre à pied la petite route de montagne sur le plat, d’où vous distinguerez le profil pyramidal de l’Alkurruntz, puis de rejoindre sur votre gauche le sentier qui part vers le versant sud-est de la montagne. Quelques kilomètres plus loin, vous parcourrez un sentier qui fait la scission entre une forêt de mélèzes à droite et une autre de hêtres à gauche. Puis, sur un kilomètre environ, le paysage s’ouvre, le sentier forme un lacet et le dénivelé s’accentue. Vous arrivez au col de Zueta, situé à 740 mètres, souvent très venteux. On y rencontre des poneys miniatures aux robes variées. Modèles réduits de pottok qui débroussaillent la montagne à la perfection. En direction du sommet, situé sur votre gauche, on emprunte un escalier de grès et on dépasse une station de panneaux solaires appartenant à l’IGN. Depuis le sommet, marqué par un imposant cairn, s’offre l’une des plus belles vues du Pays basque intérieur, entre Pyrénées et littoral basco-landais. La présence des menhirs de Artzubieta, sur le flanc nord, est une bonne raison d’opter pour la boucle par l’est plutôt que de revenir sur ses pas.
Ce sommet navarrais, bien connu des Basques du Sud, toise 1 131 mètres. Entre patrimoine religieux et nature, la randonnée présente de multiples attraits et demande un peu plus d’engagement. Pour l’aller-retour, comptez 5 heures de marche pour 12 kilomètres. Le dénivelé positif de 960 mètres taquine cuisses et mollets mais reste à la portée de tous.
Il vous faudra traverser la frontière au niveau de la commune de Biriatou puis emprunter la N 121A. Le point de départ se situe au niveau du pittoresque village d’Aurtiz, où l’on suit le balisage rouge et blanc. Après quelques premiers kilomètres en forêt, on atteint le réservoir de Mendaur, dont le barrage sur la droite offre un somptueux point de vue sur le village d’Aurtiz et sa vallée.
Après une pause panorama, on reprend en longeant ce lac artificiel, direction nord-est et un tronçon particulièrement abrupt. Plusieurs arrêts seront probablement nécessaires avant d’arriver à une bergerie puis au col de Bustitza. Direction nord-est, un imposant menhir retiendra votre attention et sera l’occasion de contempler à nouveau le panorama. C’est à partir d’ici que l’on distingue la chapelle de la Trinité, édifiée au sommet du Mendaur pour bénir les habitants et les récoltes de la vallée. L’édifice détonne dans le paysage verdoyant, avec ses murs blancs à la chaux. On y accède par un escalier de grès, en passant entre deux remarquables « portes rocheuses » en poudingue. Datant de 1692, la chapelle a été maintes fois restaurée et accueille encore des pèlerinages. La photo s’impose au pied du drapeau basque qui marque le sommet.
C’est une petite randonnée plébiscitée par les Donostiens (habitants de San Sebastian) qui offre une belle variété de paysages. Une boucle de 6 kilomètres sur laquelle il faudra néanmoins donner de sa personne, le sommet de l’Adarra culminant à 820 mètres. Mais, avec 550 mètres de dénivelé positif, la rando reste accessible.
Le point de départ se situe sur les hauteurs, au parking du restaurant Besabi.
On s’élève d’abord par la route bitumée, que l’on quitte après avoir passé un corps de ferme, et une petite barrière en bois, sur la droite. Le sentier grimpe ensuite à travers des bois alternant feuillus et épineux. Puis la vue s’ouvre sur la plaine de Guipuzcoa. Sur le col, des chromlechs et des menhirs, dont les plus anciens ont été transportés ici au néolithique ou à l’âge du bronze.
La dernière montée est particulièrement raide et sans ombrage. Comme beaucoup de sommets basques, vous devrez vous faufiler entre les rochers qui y sont parsemés. Le sommet offre un point de vue à 360 degrés sur la baie de San Sebastian, le superbe Txindoki, le Jaïzkibel et même la baie d’Hendaye. Quelques authentiques pottoka (race de poneys basques) à la robe brune paissent l’herbe rase en contrebas, des vautours rôdent à l’affût de restes de carcasses. Le chemin du retour vous invite à descendre par le versant nord-est puis à suivre un ruisseau jusqu’à la forêt, qui prend des airs de pinède aride. Une fois de retour au restaurant, la pause pintxos et « caña » est de rigueur.

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