l’essentiel Grosse frayeur près de Toulouse, vendredi dernier, lorsqu’un père de famille a vu ses jumeaux rentrer à la maison en pleine journée. Problèmes : ils ont 5 ans et ils étaient censés être à l’école maternelle de Castanet-Tolosan, située à 1km de distance, où ils ont échappé à la vigilance des équipes encadrantes.
Comment deux enfants âgés de 5 ans ont-ils pu enjamber le portillon de l’école avant de parcourir presque 1 kilomètre au bord d’une route passante ? Entêtante, la question taraude leur père depuis vendredi dernier. Et à Castanet-Tolosan, Jean-Arnaud Chouard veut des réponses. Il était environ 11 h 30 lorsqu’il a vu la porte de sa maison s’ouvrir. Dans l’embrasure, ses fils, des jumeaux, censés se trouver à l’école maternelle Françoise-Dolto où ils avaient été déposés le matin même. "Mon sang n’a fait qu’un tour, confie-t-il. Bien sûr, j’ai pensé qu’ils étaient accompagnés mais il n’y avait personne. Puis la panique s’est installée".

Quelques minutes après, l’affolement a gagné l’ensemble de l’école. La direction a aussitôt prévenu les gendarmes de la brigade de Castanet-Tolosan et la famille de ces élèves de maternelle. Par chance, Jean-Arnaud Chouard ne travaillait pas ce jour-là. Avec ses garçons sous le bras, il s’est présenté à Françoise-Dolto dans l’après-midi. Pour rassurer tout le monde et obtenir des explications de la part des équipes pédagogiques. "Vu leur âge et leur taille, comment ont-ils pu franchir les trois points de contrôle de l’école avant de parcourir 1 kilomètre alors qu’ils n’ont pas du tout l’habitude de déambuler ainsi en ville ? Cela pose des questions sur la sécurité du groupe scolaire", insiste-t-il. En même temps, il a eu la peur de sa vie. Alors avec son épouse, ils ont déposé plainte auprès de la gendarmerie.

À la compagnie de Villefranche-de-Lauragais, leur dossier a bel et bien été pris en compte. Il est désormais dans les mains du procureur de la République de Toulouse qui est le seul habilité à décider ou non du bien-fondé d’une enquête. "Nous souhaitons que cela serve de leçon en ce qui concerne la sécurité de tous les élèves. Il y a eu un problème de vigilance et la responsabilité des équipes doit être établie. Il est primordial que les familles confient leurs enfants aux établissements scolaires en toute sérénité", estiment les parents des jumeaux. Des enfants qui ont d’ailleurs été réprimandés suite à leur échappée qui aurait pu se solder par un drame. Ils auraient pu trouver porte close ou être fauchés sur la route de Labège, hyperpassante.

Du côté de l’Éducation nationale, l’incident n’est aucunement pris à la légère. Prévenu, l’inspecteur d’Académie devrait prendre les mesures nécessaires. Pour l’heure, nos sollicitations auprès du service communication du Rectorat sont restées sans réponse.
Béatrix de Veyrinas, chargée de la petite enfance, de l’enfance et de la jeunesse à la municipalité, a accepté de revenir sur les faits de vendredi dernier : 
« Les enfants rentraient de la récréation en se dirigeant vers les sanitaires pour se laver les mains. Un moment de dispersion est peut-être à l’origine de ce grave manque d’attention. Il faut forcément être deux pour ouvrir la porte : un actionnant la gâche et l’autre ouvrant le portail. Suite à cet événement, les services techniques de la mairie sont venus immédiatement rehausser la gâche afin que les enfants n’y accèdent plus ».
 
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Un point positif tout de même dans cette affaire, les deux jumeaux sont des petits malins qui ont compris qu'en réfléchissant et en s'y mettant à deux ils parviendraient à ouvrir la lourde pour se faire la belle.
Comment deux enfants âgés de 5 ans ont-ils pu enjamber le portillon de l’école avant de parcourir ………….
Si on peut affirmer que le portail a été enjambé par les deux gamins c'est que quelqu'un les a vu et que ce quelqu'un n'a pas réagit.
Donc….

techniquement des enfants de maternelle ne doivent pas être en mesure d'ouvrir une porte extérieure, il y donc une responsabilité de la mairie. Pour les enseignants attendons les résultats de l'enquête, tout le monde sait qu'en quelques minutes un enfant de cet âge peut partir très loin, ils ont pu profiter d'un passage aux toilettes ou d'un temps de récréation. Que ceux qui n'ont pas perdu un instant de vue leur enfant en bas âge leur jettent la première pierre.

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