La Dréal de Bourgogne – Franche-Comté publie une enquête sur les prix du foncier : ils sont modérés chez nous et progressent plus faiblement qu’en France. Les acheteurs vont être surpris !
La Dréal, la Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, de Bourgogne-Franche-Comté publie une enquête à voir ici sur les prix du foncier dans la région. Les acheteurs potentiels qui étudient les prix seront forcément surpris : chez nous, les terrains à bâtir sont moins chers qu’ailleurs en France. 



Voici les grandes leçons de cette étude :



Combien ça coûte ?



En 2014, le prix des terrains à bâtir pour des pavillons hors lotissement s’établit en moyenne à 47 euros du m² en Bourgogne-Franche-Comté contre 79 euros en moyenne en France. Cet écart de 40 % avec la moyenne nationale s’explique par une offre foncière importante et par la faible armature urbaine de la région, le prix étant plus élevé dans les grandes unités urbaines.

Dans les territoires urbains, les prix sont, à surface équivalente, plus élevés que dans les territoires ruraux. Les prix les plus élevés se rencontrent dans la zone frontalière du Doubs, dans l’agglomération dijonnaise et autour de celle-ci.



Depuis 2010, le prix du foncier a progressé de 5 % par an, contre une hausse de 9 % en moyenne France entière. L’écart de prix avec le niveau national a ainsi presque doublé en 4 ans. 30 % de la hausse du foncier est liée à la baisse de la superficie des terrains, le prix au m² diminuant avec cette dernière. Entre 2008 et 2013, la superficie moyenne des terrains est ainsi passée de 1 254 à 1 177 m². La taille moyenne des terrains, nettement plus élevée dans la région qu’en moyenne au niveau national (970 m²) est ainsi un facteur explicatif majeur de l’écart du prix du foncier entre le niveau régional et le niveau national.

Dans le département du Doubs, le prix du foncier a progressé deux fois plus vite qu’en moyenne dans la région.

Dans la région, le prix moyen d’achat du terrain a progressé de 4 % par an pour dépasser 55 000 euros en 2014. C’est 21 000 euros de moins qu’en moyenne France entière.

En moyenne, sur les années 2013 et 2014, le prix du foncier le plus élevé s’observe dans l’unité urbaine de Dijon, capitale régionale, avec 113 euros du m². Suivent les unités urbaines de Macon et Besançon, avec respectivement 97 et 94 euros du m². Dans cinq unités urbaines (Auxerre, Belfort, Beaune, Montbéliard, Pontarlier et Beaune), le prix moyen des terrains oscille entre 74 et 81 euros du m². Le cas de Pontarlier est cependant particulier. En effet, la zone frontalière est en forte

croissance démographique et avec une forte présence de ménages travaillant en Suisse et disposant de revenus élevés.





Beaucoup plus d’énergie renouvelable



Alors qu’en 2010, 41 % des projets prévoyaient de chauffer les logements uniquement à partir d’énergies renouvelables ou en associant énergies renouvelables à un autre mode de chauffage, 63 % des projets sont dans ce cas en 2013. En revanche, le recours au chauffage électrique avec ou sans chauffage d’appoint au bois a été divisé par cinq en quatre ans pour représenter maintenant moins d’un projet sur dix.



Prix moyen du mètre carré par département :


Prix du mètre carré en moyenne dans les villes :
















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