Erreur d'authentification
Votre compte a été clôturé.
Vous êtes authentifié. Nous chargeons votre espace membre.

Pour des raisons de sécurité et pour continuer à accéder à votre espace membre, nous vous remercions de bien vouloir valider votre compte membre en cliquant sur le lien suivant : Je valide mon compte membre
Vous allez recevoir un email à l’adresse indiquée lorsque vous aviez créé votre compte.
Cliquez ensuite sur le lien présent dans le mail. Vous pourrez alors de nouveau accéder à votre compte membre.
Si vous n’avez pas reçu cet email, contactez-nous

Un email de confirmation vient de vous être adressé.
8 caractères minimum
1 majuscule
1 minuscule
1 chiffre
1 caractère spécial
Différent de votre pseudo
Les deux mots de passe sont identiques
Bénéficiez gratuitement de fonctionnalités et de services additionnels. Devenez membre
Nouveau sur Boursorama ? Devenez membre

Dans certaines situations dramatiques, l’État peut adopter un enfant de moins de 21 ans crédit photo : GettyImages
Sommaire:
Ce statut particulier est ouvert depuis quelques années aux victimes mineures et aux enfants de victimes d’actes de terrorisme. L’État leur accorde des aides spécifiques (morales et matérielles) et parfois financières. Créé par la loi du 27 juillet 1917, le statut de pupille de la nation est destiné, dans ses premières intentions, à apporter la protection de l’État aux enfants mineurs dont un des parents a été tué pendant la Première Guerre mondiale.
Depuis sa création, ce statut a su évoluer pour s’adapter à de nouveaux types de drames humains. Tout enfant de moins de 21 ans dont l’un des parents a été tué, gravement blessé lors d’une guerre, d’un acte de terrorisme ou, dans l’exercice de ses fonctions pour un fonctionnaire, peut demander à devenir pupille de la nation.
Le recensement exhaustif des pupilles de la nation et des orphelins de guerre, encore en vie, n’est pas communiqué. En juillet 2021, en réponse à une question adressée par un parlementaire, le ministère des Armées estimait à 26.000 le nombre de pupilles de la nation.
L’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG), établissement public sous tutelle du ministère des Armées, accompagne les pupilles de la nation. Pour cela, il dispose de 104 services de proximité (un dans chaque département de France métropolitaine et en Outre-Mer, ainsi qu’en Algérie et au Maroc).
Peut demander, et obtenir, le statut de pupille de la nation tout jeune de moins de 21 ans dont l’un des parents:
À compter de 1990 et de 1993, le statut de pupille de la nation a été étendu, tout en restant réservé aux jeunes de moins de 21 ans:
Toute personne souhaitant devenir pupille de la nation doit, en premier lieu, prendre contact avec le service de proximité de l’ONACVG rattaché à son lieu de résidence dont la liste est consultable en ligne . Elle doit fournir un certain nombre de pièces justificatives (extrait d’acte de naissance, extrait d’acte de décès du parent…), dont une requête d’adoption, à renseigner. Celle-ci est délivrée lors du premier rendez-vous au service de proximité. Les pièces justificatives à fournir diffèrent selon la situation (attestation du Fonds de garantie contre les actes de terrorisme, ou une justification de l’attribution de la mention «Mort pour le service de la nation», ou encore une copie de l’acte de décès portant la mention «Mort pour la France»).
La requête visant à obtenir le statut de pupille de la nation est gratuite.
Par la suite, le dossier dûment complété doit être adressé au service de proximité de l’ONACVG. Le statut de pupille de la nation est obtenu sur jugement du tribunal judiciaire du domicile du demandeur. Si l’adoption est prononcée, la mention «Adopté par la nation» est inscrite sur l’acte de naissance du demandeur. Si la requête est rejetée, le demandeur peut interjeter appel et, le cas échéant, se pourvoir en cassation.
Un enfant pupille de la nation reste sous l’autorité de ses responsables légaux (parents ou tuteurs). Cependant, l’État s’engage à lui apporter son soutien. Il s’agit d’une aide supplémentaire qui peut prendre plusieurs formes.
Les services de l’ONACVG écoutent et conseillent chaque pupille de la nation, tout en lui assurant le bénéfice prioritaire de toutes les lois protectrices de l’enfance. En matière d’entretien et d’éducation, l’ONACVG peut accorder, en complément des aides de droit commun (allocations familiales, bourses d’étude) et à chaque fois que la situation le requiert:
Les pupilles de la nation sont exonérés du paiement des droits de scolarité dans les universités. Ils bénéficient aussi du recrutement par la voie des emplois réservés dans les administrations, les collectivités locales, les établissements publics qui leur sont rattachés comme dans les hôpitaux publics. Enfin, les orphelins de guerre bénéficient de l’obligation faite aux employeurs, de droit public et privé occupant au moins 20 salariés, de compter, dans la proportion de 6% de l’effectif total, des travailleurs handicapés , des mutilés de guerre et assimilés.
Les pupilles de la nation devenus adultes demeurent à vie ressortissants de l’ONACVG et continuent de bénéficier de son soutien moral et matériel.
Les pupilles de la nation bénéficient de quelques avantages de la part de l’administration fiscale. Par exemple, lorsqu’un pupille de la nation a été adopté par une personne physique, les transmissions à titre gratuit (dons, legs) , faites en sa faveur, bénéficient des droits applicables en ligne directe (parent à enfant) et de l’abattement qui y est rattaché. Il en est de même lorsque ces dons et legs ont été consentis par un donateur ayant pourvu à l’entretien du pupille de la nation pendant au moins cinq ans au cours de leur minorité.
En matière de transmission, les successions des personnes décédées du fait d’actes de terrorisme ou de guerre (directement ou dans un délai de trois ans après ces actes ou la cessation des hostilités) sont exonérées de droit de mutation.
Les deux statuts sont souvent confondus, pourtant ils n’ont pas grand-chose en commun. Un pupille de l’État est un enfant mineur placé sous la responsabilité de l’État, ce qui est, par exemple, le cas des enfants nés sous X. Un pupille de l’État a perdu tout lien avec ses parents ou avec sa famille. Il est confié aux services du département et accueilli principalement en pouponnière (enfant en bas âge) ou en famille d’accueil. Les pupilles de l’État peuvent être adoptés et conservent ce statut jusqu’à leur adoption.
La rente éducation: pour assurer l’avenir de vos enfants
L’assurance dépendance: il faut y penser suffisamment tôt
Signature électronique: valeur juridique, mode d’emploi et outils
Quelle fiscalité en cas de revente pour les placements plaisirs?
Wall Street termine proche de l'équilibre, les bons chiffres de l'emploi digérés
Wall Street finit en ordre dispersé, les valeurs technologiques ont souffert
La Bourse de Paris en léger recul pour finir la semaine
Patrimoine : les déclarations des ministres sont désormais en ligne
Assurance vie, Livret A… L'énorme pactole épargné par les ménages français
L'argent dans le couple : pots de yaourts vides pour madame, voiture pour monsieur
Copyright © 2022
Boursorama Banque, SA au capital de 51 171 597,60 € – RCS Nanterre 351 058 151 – TVA FR 69 351 058 151 – 44 rue Traversière, CS 80134, 92772 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX

source

Catégorisé: