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Publié le 21/08/2021 à 07:10 – Mis à jour le 21/08/2021 à 07:10
Il y a quelques années, le slogan «La Bretagne ça vous gagne» s’affichait un peu partout. À croire que cela a eu des effets sur le marché immobilier.
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Depuis 2017, la reprise de la demande est bien là et elle accélère. «Entre septembre 2019 et septembre 2020, le nombre de biens mis en vente a diminué de moitié», constate Ludovic Audo, directeur de l’agence ERA immobilier à Guidel. Tour d’horizon des opportunités d’achat, département par département.
Sur les 70 km de côtes en Ille-et-Vilaine, le marché a toujours été dynamique. Les prix ont continué de progresser mais moins vite qu’ailleurs, car ils sont déjà très élevés. À Saint-Malo, comptez entre 500.000 et 1.000.000 d’euros pour une belle maison, jusqu’à 2.000.000 euros pour une malouinière.
À Saint-Briac, très prisée pour sa côte et son art de vivre, le prix médian des maisons est de 415.000 euros.
À Dinard, prévoyez 376.000 euros en moyenne pour être chez vous avec un coin jardin. À Saint-Lunaire, Cancale, La Richardais et Saint-Jacut, les biens de qualité sont aussi pris d’assaut.
Prévoyez 30 à 40% de plus pour une belle vue mer et jusqu’à 50% pour un accès direct à la plage. Il faut s’éloigner de la côte pour trouver moins cher. «À 10-15 km à l’intérieur des terres, les prix chutent de 30 à 50%, constate Bertrand Couturié, directeur de Barnes Propriétés & Châteaux.
Plus à l’ouest,  dans les Côtes-d’Armor, les prix sont en augmentation de 7,4% selon les Notaires bretons. Les communes du bord de mer à l’est de Saint-Brieuc sont les plus cotées.
À Erquy,  Sables-d’Or, les prix des maisons tournent autour  de 400.000 euros. À Saint-Quay, Binic, Étables et Fréhel, budgétiser au moins 350.000 euros minimum pour une jolie maison du début du XXe siècle.

Entre Paimpol et Perros-Guirec, les prix avaient baissé depuis 2010 pour repartir à la hausse en 2020, parfois de 10% dans certaines communes. «Il y a un effet de rattrapage des prix et les niveaux atteints devraient se maintenir car la demande est forte et les vendeurs rares, explique Jo Gloaguen, conseiller immobilier chez Proriétés-privées.com sur la côte de Granit Rose. Les propriétaires ne cèdent leur bien qu’après en avoir trouvé un nouveau plus à leur convenance.» 
À Buguélès et Ploubazlanec, on trouve encore de petites maisons, avec une ou deux chambres et un petit bout de jardin pour un budget de 200.000 euros. Mais elles partent en quelques jours. Il faut savoir se décider vite. À 10-15 minutes des plages, vous pouvez dénicher des maisons deux fois plus grandes avec travaux pour 250 000 euros. Là aussi, pour l’emporter, votre dossier de financement doit être bien ficelé à l’avance.
Dans le Finistère ,«Là ou finit la terre», les prix sont en hausse de 6% sur un an (+9 à 10% sur le littoral), selon les notaires Bretons. «Les communes côtières sont très prisées. Dès qu’il y a une vue ou un accès à la mer le marché s’échauffe, constate Isabelle Rispal, conseillère immobilière chez Propriétés-privées.com dans le Finistère. Dans les terres les biens partent vite, mais il y a moins de tension sur les prix.» 
Dans le nord, Plougastel, Roscoff, et Carantec sont très demandés. Santec, spot de kitesurf reconnu, connaît un essor important. Une belle maison récente avec cinq chambres à quelques minutes des plages est proposée à plus de 470 000 euros. Une autre néo-bretonne avec un accès direct à la plage dépasse le million d’euros. En faisant des concessions on peut trouver moins cher.
Dans certaines communes côtières où il y a peu de commodités, les prix sont moins élevés comme à Plougoulm, ou à Sibiril proche de Saint-Pol-de-Léon par exemple. Dans le sud à Fouesnant, Bénodet, Concarneau, ou Plougonvelin, les transactions se font sans problème et toujours rapidement.
«La petite mer», le Morbihan en breton, est l’un des départements bretons les plus chers. Le marché y a toujours été dynamique. «Il y a une très forte demande pour des maisons occupées en résidence secondaire dans un premier temps puis pour la retraite avec des budgets de 300.000 à 500.000 euros, explique Ludovic Audo, directeur de l’agence ERA à Guidel.
Les acquéreurs disposent d’un pouvoir d’achat important. Une vente sur deux est payée comptant. Le Morbihan ne fait pas exception à la tendance bretonne: la demande excède l’offre. «Les résidences secondaires sont recherchées des Bretons, Franciliens mais aussi des résidents du Sud en quête de calme et de fraîcheur pour les mois d’été», constate Anne-Elizabeth de Romans consultante en immobilier pour le réseau Propriétés-privées.com.
À Carnac, Quiberon, et dans tout le golfe, le stock de biens à vendre est au plus bas. «La demande se reporte vers d’autres communes comme Larmor-Plage, Auray, Ploemeur, Guidel et Bono, constate Anne-Elizabeth de Romans. Les prix y ont augmenté de 15 à 20%.»
Avec un budget de 100.000 à 150.000 euros, on peut encore trouver des appartements de 30 à 50 m2 dans des résidences en bord de mer. Ou, à l’opposé, des maisons à rénover à la campagne, mais une fois encore elles ne restent pas longtemps sur le marché.
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